La survivance des formes du nominatif latin en français. Fréquence ou analogie?

Authors

  • Nicol Spence

Abstract

Pour M. W. Manczak. (Revue Romane IV, pp. 51-60), les formes courtes remontant au nominatif des imparisyllabiques latins se seraient maintenues surtout à cause de la grande fréquence d'emploi des mots en question. Cette explication n'est pourtant guère probante: rien n'indique (par exemple) que peintre ait été d'un usage plus fréquent que les formes niés et ber, qui ne se sont pas imposées. Il n'est pas impossible que la fréquence d'emploi ait joué un rôle dans le choix de certaines formes courtes, puisque beaucoup de facteurs entrent en jeu. Il semble inutile de vouloir expliquer la survivance des nominatifs par quelques règles générales: même les facteurs les plus importants, comme l'emploi vocatif, semblent avoir agi de façon peu conséquente. Si l'on veut découvrir une régularité dans l'évolution des imparisyllabiques, c'est plutôt dans le cadre très général d'une simplification des paradigmes comparable, grosso modo, à celle qui s'est effectuée en latin vulgaire pour la majorité des imparisyllabiques, en imposant soit la forme courte du radical, soit la longue.

Author Biography

Nicol Spence

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Published

1971-01-01

How to Cite

Spence, N. (1971). La survivance des formes du nominatif latin en français. Fréquence ou analogie?. Revue Romane, 1. Retrieved from https://tidsskrift.dk/revue_romane/article/view/28930

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