Revue Romane, Bind 27 (1992) 2

Actants circonstanciels et circonstants actanciels - une analyse de la dichotomie actant/circonstant

Marianne Hobæk Haff

1. Introduction

En guise d'introduction à leur classification valentielle des verbes français, Michael Herslund et Finn Sorensen (1982, 1985, 1987) ont repris toute la discussion relative aux notions d'actant et de circonstant. Ils présentent, d'une façon claire et systématique, les différents critères qui ont été proposés afin de distinguer ces deux types de compléments, pour en arriver à un résultat plutôt négatif. Comme le dit Herslund (1988): «Si la distinction entre actants et circonstants semble simple et facile à saisir, on n'a pas encore, à ma connaissance du moins, trouvé de critère opérationnel qui permette de trancher tous les cas douteux de façon mécanique et univoque» (p. 31). Alors que ce manque de critère fiable conduit par exemple Vater (1978) à proposer un passage graduel entre compléments plus ou moins liés au verbe, Herslund et Sorensen soulignent l'importance qu'il y a à différencier actants d'un côté et circonstants de l'autre. Pour ma part, je considère également cette distinction comme fondamentale, car si on l'abandonne, la notion même de valence devient floue. Or, s'il faut garder la ligne de démarcation entre ces deux catégories de compléments, cela n'exclut aucunement une gradation à l'intérieur de chaque groupe. Ainsi, de même qu'il existe des coordonnants et des subordonnants plus ou moins optimaux (cf. Hobaek Haff 1987), actants et circonstants se rangent, respectivement, sur une échelle. En effet, il y a des actants qui ressemblent à des circonstants, et des circonstants qui ressemblent à des actants. On pourrait dénommer ces éléments non optimaux «actants circonstanciels» et «circonstants actanciels». Ce caractère plus ou moins optimal qui caractérise aussi bien les actants que les circonstants se manifeste notamment dans les constructions inversées et plus précisément dans l'inversion finale telle que Hanne Korzen l'a définie (1983, 1985, 1987).

Avant d'entrer au cœur du sujet, je me sens obligée de faire quelques précisions à propos de l'inversion finale. Pour rendre compte de ce type d'inversion, on doit prendreen considération les degrés de cohésion entre le verbe et les autres membres de phrase. Pour ce faire, Korzen a adopté l'analyse valentielle proposée par Herslund et Sorensen. Ainsi, l'objet direct est considéré comme plus étroitement lié au verbe que l'objet indirect,1 et celui-ci entretient à son tour une relation plus étroite avec le verbe que les compléments adverbiaux scéniques de temps et de lieu, qui dénotent la scène spatio-temporelle où se déroule l'action. Eobjet direct et l'objet indirect sont des actants, autrement dit ce sont des arguments2 spécifiés par le contenu lexical du verbe. Les compléments scéniques, par contre, qui ne sont pas impliqués par le sens du verbe, sont des circonstants. Hanne Korzen, qui se sert de cette analyse des

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compléments, a formulé la règle suivante pour rendre compte des mécanismes de
l'inversion finale: «Ne peuvent suivre le sujet que les compléments moins liés au verbe
que le complément antéposé» (1983 p. 80).3

Les bases étant jetées, je peux maintenant aborder le vrai sujet de cet article. Je
me propose de montrer, dans ce qui suit, qu'à l'intérieur des deux groupes différents
de compléments, il y a des éléments plus ou moins optimaux.

2. Actants circonstanciels et circonstants actanciels

2.1 Actants circonstanciels

Prenons tout d'abord les exemples (1) et (2), que j'ai empruntés à Korzen. Ces
énoncés sont inacceptables, et la règle citée ci-dessus rend parfaitement compte de
leur inacceptabilité.

(1) *Quand a téléphoné Gaston à Marseille? (Korzen 1987 p. 28)

(2) *A qui dira ce type la vérité? (Korzen 1987 p. 28)

Dans les deux exemples, le sujet est suivi d'un élément plus lié au verbe que l'élément antéposé, ce que la règle interdit. Il se trouve cependant que l'interrogative directe est rebelle à cette règle dans certains cas. En effet, plusieurs exemples éliminés par la règle sont acceptés à l'unanimité ou presque par mes informateurs.4 Soit les exemples (3), (4) et (5):

(3) Quand reviendra le ministre de son voyage en Indonésie?

(4) A quelle heure se rend votre mari au ministère de la justice?

(5) A quelle heure arrivera votre sœur à Paris?

Ces trois phrases ont la même structure: elles sont introduites par un complément scénique de temps, alors qu'elles se terminent par un objet indirect locatif (Oí loe). Par conséquent, un complément plus lié au verbe que l'élément antéposé suit le sujet. Ce sont donc des contre-exemples à la règle de Korzen. Si, d'une façon générale, il est problématique de différencier actants et circonstants, ii ne serait pas étonnant que la distinction entre ces deux types de compléments soit particulièrement difficile dans les cas où ceux-ci s'apparentent à la fois par leur forme et par leur sens, comme c'est le cas pour l'objet locatif et le complément scénique de lieu. Cette ressemblance pourrait expliquer l'acceptabilité de la séquence complément scénique - verbe - sujet - OI loc, car elle sert à masquer le fait que le sujet est suivi d'un élément plus lié au verbe que l'élément antéposé.

Soit les exemples (6), (7) et (8), qui sont rejetés par tous mes informateurs ou
presque:

(6) *Le 21 octobre reviendra le ministre de son voyage en Indonésie.

(7) *Tous les matins à 8 h se rend mon mari au ministère de la Justice.

(8) *Le 3 avril arrivera sa sœur à Paris.

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On peut se demander pourquoi ces exemples sont inacceptables, alors que les exemples parallèles sous forme d'interrogatives directes (cf. (3), (4) et (5)) sont considérés comme acceptables. De nouveau, c'est l'hypothèse d'une affinité entre l'objet indirect locatif et le circonstant de lieu qui peut servir d'explication. Korzen (1987 p. 122) souligne que la séquence complément scénique - verbe - sujet - complément scénique est à éviter dans les principales non-interrogatives. (6), (7) et (8) se terminent par un objet indirect locatif. Comme l'objet indirect locatif peut se masquer en circonstant, ces trois exemples donnent l'impression de réaliser la séquence qu'il faudrait éviter selon Korzen. Il est difficile d'expliquer autrement la différence d'acceptabilité des deux séries d'exemples, (3) à (5) et (6) à (8), qui réalisent les mêmes séquences de compléments.

Selon l'analyse de Herslund et Sorensen l'objet indirect locatif, l'objet indirect datif et l'objet indirect neutre sont des variantes de la même fonction syntaxique; on s'attendrait ainsi à ce que leur relation avec le verbe soit identique. Les exemples suivants semblent cependant indiquer que le datif et le neutre se déguisent moins facilement en circonstants que le locatif (les énoncés (9) et (10) se terminent par un OI neutre, alors que (11) et (12) se terminent par un OI datif):

(9) Quand parviendra ce pauvre homme à faire accepter ses propositions à ses
employés?
(accepté par 3 informateurs sur 18)

(10) Quand profiteront les ouvriers qualifiés des avantages concédés depuis longtemps
aux cadres moyens?
(accepté par 3 informateurs sur 18)

(11) A quel moment profitait ce système aux salariés de l'entreprise?
(accepté par 5 informateurs sur 18)

(12) Quand a succédé le directeur actuel à son prédécesseur récemment décédé?
(accepté par 5 informateurs sur 18)

Alors que nous avons affaire à la même séquence que dans les exemples (3) à (5), les informateurs sont bien plus sévères vis-à-vis des exemples (9) à (12), car (3) à (5) ont été approuvés à l'unanimité ou presque. C'est peut-être que OI datif et OI neutre sont des actants plus optimaux que OI locatif. Il faut cependant souligner que le datif semble mieux acceptable dans cette séquence que le neutre, comme le montre l'exemple suivant accepté par 10 informateurs sur 18.

(13) Quand parviendra cette lettre au directeur de l'entreprise?

Reste le problème de savoir pourquoi le locatif passe mieux dans cette séquence que les deux autres manifestations de l'objet indirect. Comme explication, j'avais suggéré la ressemblance entre l'objet indirect locatif et le circonstant de lieu (cf. Hobaek Haff 1990). Il se trouve cependant que l'objet indirect locatif n'est pas seul à avoir un pendant au sein des circonstants: l'objet indirect datif y a aussi son double, le datif libre. Si, toutefois, le fait d'avoir un parent parmi les circonstants ne peut pas seul expliquer le comportement différent des trois variantes de 01, ceci semble avoir une certaine importance, car l'objet indirect neutre, qui n'a pas de double du côté des

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circonstants, est pour ainsi dire impossible dans la séquence étudiée. Bien qu'il s'agissede la même relation syntaxique, chacune des différentes manifestations de l'objetindirect a ses particularités syntaxiques (voir Herslund 1988 p. 48); ainsi, leur comportement différent dans les structures inversées ne fait que compléter ce tableau.

Des trois variantes de l'objet indirect, c'est sans aucun doute le locatif qui se
déguise le plus facilement en circonstant et qui semble être le moins optimal en tant
qu'actant, alors que le datif se situe entre celui-ci et le neutre.

C'est l'objet direct qui est le complément le plus lié au verbe, et ceci lui confère, à mon avis, le statut d'actant optimal. Ce degré de cohésion très fort entre l'objet direct et le verbe explique que la séquence objet indirect - verbe - sujet - objet, illustrée par l'exemple (2), soit complètement inacceptable. Fn effet, l'objet direct n'accepte aucunement de céder le pas à l'objet indirect, comme celui-ci le fait, dans certains cas (cf. les exemples (3) à (5)), vis-à-vis des circonstants, du moins en apparence. Uobjet direct n'a pas, tel que l'objet indirect, de double parmi les circonstants. Je pense qu'il y a un lien net entre le statut d'actant optimal de l'objet direct et le fait qu'il n'a pas de «cousin germain» du côté des circonstants.

2.2 Circonstants actanciels

Nous venons de voir que les actants peuvent être plus ou moins optimaux: il en est de
même, cependant, pour les circonstants. Soit les exemples (13) et (14), empruntés à la
Grammaire française de Togeby:

(13) A qui parlera Pierre demain? (Tome V p. 144)

(14) *Quand parlera Pierre à Paul? (Tome V p. 144)

Le verbe parler peut se construire avec deux syntagmes prépositionnels {parler à SN de SN ). Le problème est de savoir quelle est la fonction syntaxique de ces deux compléments. Pour obtenir le statut d'actant, il faut que le complément en question soit impliqué par le contenu lexical du verbe. Or, on peut parler de quelque chose sans parler à quelqu'un. Aussi Herslund et Sorensen soulignent-ils à plusieurs reprises que à SN est un datif libre et donc un circonstant (voir 1982 p. 74 et 1987 p. 65 ). Dans l'exemple (13), qui est acceptable, nous avons la séquence datif libre - verbe - sujet - complément scénique de temps, alors que dans (14) les deux circonstants ont changé de place. Si ce dernier exemple est inacceptable, c'est sans doute qu'ici le sujet est suivi d'un élément plus lié au verbe que l'élément antéposé. Comme les circonstants se caractérisent par leur liberté relative vis-à-vis du verbe, il semble naturel de considérer le circonstant le moins lié au verbe comme le plus optimal. Ainsi le complément scénique est plus optimal en tant que circonstant que le datif libre.

Prenons encore deux exemples pour illustrer ce phénomène:

(15) A qui écrivait ton frère la semaine dernière?
(Korzen 1987 p. 28)

(16) *Quand a écrit ton frère à Jeanne?
(Korzen 1987 p. 28)

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On peut écrire sans écrire à quelqu'un. Le complément à SN, qui n'est pas impliqué par le sens du verbe, est donc un circonstant.5 Nous voyons encore une fois que le circonstant temporel quand est moins lié au verbe que le datif libre, ce qui explique l'inacceptabilité de (16).

Si, d'une façon générale, les circonstants entretiennent une relation plus lâche avec le verbe que les actants, l'ordre des mots dans les constructions inversées a dégagé une hiérarchie au sein des circonstants aussi, le datif libre étant plus étroitement lié au verbe que les compléments scéniques de temps et de lieu. En ce qui concerne ces derniers, Korzen (1987 p. 54) a montré que dans les cas où il y en a plusieurs dans le même énoncé, circonstants de temps et circonstants de lieu se disputent une place au soleil: tantôt c'est le complément de lieu qui est le plus lié au verbe, tantôt c'est le complément de temps.

3. Conclusion

La définition des notions d'actant et de circonstant a fait couler beaucoup d'encre. Nombreux sont les tests qui ont été proposés pour les différencier, mais aucun critère ne semble opératoire dans tous les cas. Confrontés à ce problème épineux, les linguistes réagissent différemment. Alors que les uns pensent que, faute de critère fiable, on doit supposer un passage graduel entre actants et circonstants, les autres maintiennent qu'il faut garder une cloison étanche entre deux types de compléments foncièrement différents.

Pour caractériser actants et circonstants, on doit, à mon avis, parler à la fois en termes de distinction et de gradation. Tout d'abord, il est primordial de séparer les deux espèces de compléments, car sans cette ligne de démarcation, la notion de valence est vidée de son contenu. Or, s'il y a distinction entre actants et circonstants, c'est la gradation qui s'impose à l'intérieur de chacune des deux catégories. Eordre des mots dans les constructions inversées montre que ni actants ni circonstants ne constituent de groupes homogènes: des deux côtés, on trouve des éléments plus ou moins optimaux. Il existe des actants qui ressemblent à des circonstants et vice versa. Voilà ce que j'ai voulu suggérer par le titre de cet article, «actants circonstanciels et circonstants actanciels». Comme les actants sont impliqués par le sens du verbe, ceux-ci se caractérisent, d'une façon générale, par leur lien étroit avec le verbe. Ainsi, plus un actant est lié au verbe, plus il est optimal. Les circonstants, de leur côté, se caractérisent par leur indépendance relative vis-à-vis du verbe. Par conséquent, plus un circonstant est indépendant, plus il est optimal. En ce qui concerne les actants, c'est l'objet direct qui est le plus optimal. Le statut d'actant optimal est sans doute lié au fait que l'objet direct n'a pas d'équivalent parmi les circonstants. Pour ce qui est des différentes manifestations de l'objet indirect, celles-ci s'avèrent plus ou moins optimales. La variante locative, qui se déguise facilement en circonstant, est la moins optimale, alors que la variante neutre, qui n'a pas son double du côté des circonstants, semble la plus optimale des trois. Leur comportement différent en ce qui concerne l'ordre des mots ajoute d'ailleurs encore un trait aux particularités syntaxiques qui les séparent (cf. Herslund et Sorensen 1985 et Herslund 1988). Dans le groupe des circonstants, les compléments scéniques de temps et de Heu se trouvent en haut de l'échelle, alors que le datif libre, qui entretient une relation plus étroite avec le verbe, doit se contenter d'un statut moins optimal.

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Université d'Oslo



Notes

1. Il faut noter que Herslund et Sorensen utilisent la notion d'objet indirect dans un sens très large. En effet, ce terme, qui connaît cinq manifestations différentes, couvre non seulement l'objet indirect traditionnel et le datif, mais aussi l'attribut du sujet, l'attribut de l'objet et finalement un complément locatif, appelé objet indirect locatif. On fait donc la distinction entre l'objet locatif, qui est un actant, et le complément scénique de lieu, qui, lui, est un circonstant.

2. Herslund et Sorensen définissent les actants comme des arguments spécifiés par le contenu lexical du verbe. llargument a comme trait caractéristique de pouvoir référer, Herslund et Sorensen le soulignent à plusieurs reprises. Afin d'expliquer que par exemple bien dans se comporter bien n'est pas un actant, ils allèguent que celui-ci ne peut pas référer (cf. 1985 p. 35). De même, des compléments tels que 5 kilos et 300 mètres dans peser 5 kilos et mesurer 300 mètres ne sont pas des actants, selon eux, parce qu'ils n'ont pas de référence (voir 1985 p. 56-57 et 1987 p. 9). Or, ce n'est pas là un raisonnement sans faille, car il existe des actants non-référentiels. Je pense au sujet impersonnel des constructions il pleut, il neige, etc., que Herslund et Sorensen considèrent comme un actant (cf. 1985 p. 53-54) et aux attributs du sujet et de l'objet, qui sont également des actants sans référence.

3. Dans sa thèse de 1987, Korzen explique les mécanismes de l'inversion finale à l'aide de trois règles, qui développent la règle fondamentale proposée en 1983.

4. Les exemples sans référence ont été soumis à des informateurs. J'ai deux groupes d'informateurs: un groupe de 21 locuteurs natifs et un autre de 14.

5. Nous avons affaire ici à ce que Herslund et Sorensen appellent «valence dérivée» (1985 p. 28). Cette notion n'est pas tout à fait nette, à mon avis. D'un côté, ils soulignent l'importance qu'il y a à distinguer clairement actants et circonstants, et, de l'autre, ils semblent créer, entre ces deux types de compléments, un groupe intermédiaire, dont les éléments ont des traits en commun avec les actants et les circonstants à la fois (voir 1985 p. 30). Au cours d'un séminaire à Oslo, Herslurrd a cependant précisé, à propos de la valence dérivée, qu'il s'agit bel et bien de circonstants. Autrement dit, quand un verbe comme par exemple écrire emprunte le schéma valentiel de dire, le syntagme à 57V reste un circonstant, car il n'est pas spécifié par le contenu lexical du verbe. Ce qui caractérise de tels circonstants, c'est cependant qu'ils ressemblent à des actants.

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