Revue Romane, Bind 25 (1990) 1Le terme 'ce que' régissant une complétive en ancien français*par Magali Rouquier 0.On peut relever dans les textes des XIIe et XIIIe siècles, une gamme de ce
Sujet: (1) Ce que s'amie se conforte et la dame qui li aporte la novele hastivemant, l'a fet molt lié soudenemant. (Erec, 6283) (2) Ce que je le lyon feri, (3) Ne li tome mie a déduit (4) A Percheval molt abeli Ce qu'il vit une hache pendre A un croc, s'est alez le prendre Puis est del chastel avalez. (Gerbert, Perc, 699)
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Compléments non-prépositionnels: (5) Et je li dirai la tierce, plus diverse que les .IL, quar saiche bien ce que li jor (6) Voirs, quant vos vos sentistes grosse, que vos feistes querré au provoire la (7) «Et, si m'aïst Dex, fet ele, ce que gè li donnai avant le fruit a mengier ne La Ce Qu-Phr peut se réaliser sous une forme conjointe comme ci-dessus (le
Sujet: (B)Et ce nos fet anragier d'ire
Compléments non-prépositionnels: (9) Et quant ce virent les puceles En français moderne, ce que dans cet emploi s'est restreint aux énoncés Qu'il pleuve, ça m'ennuie. Les séquences suivantes ne sont plus attestées en français contemporain: *Ce qu'il pleut m'ennuie. Il s'agira ici d'une description de ces Ce Que-Phr de l'ancien français.
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1. Méthode d'analyse1.0Pour l'analyse de ces éléments, je me servirai du modèle positionnel développé Skârup distingue trois zones de la proposition en ancien français qui se On distingue en ancien français deux paradigmes de pronoms: les clitiques et et les vocaliques en, i. Le paradigme A représente le paradigme des non-clitiques, le paradigme B et les vocaliques, les clitiques. Les clitiques sont des affixes du verbe et se trouvent dans la zone verbale de la proposition, les non-clitiques ne sont pas des affixes du verbe et se trouvent dans la zone préverbale. 1.1 Les limites entre les zones- Entre la zone préverbale et la zone verbale: Skârup établit la limite entre ces zones avec les critères suivants: Le ne de négation est placé dans la zone verbale, il ne peut être (10) De ce, fet ele, «'ai ge cure (Thèbes, 7401, Skârup, p. 33) Les clitiques antéposés au verbe ne sont pas séparés du verbe par (11) prient lui que le cors leur rende, on ne pourrait avoir: (11') *qu'il le eus vende - Entre la zone verbale et la zone postverbale:
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Les clitiques de l'ancien français peuvent être postposés au verbe recteur. (12) Ha! sire rois, se je ai dite Les adverbes de la négation: pas, mie, point, et les adverbes or, donc, suivent (13) Cornent! ce dit Sador, ai ge donc de vos guarde? (Tristan, pr., 145,12, Le sujet lexical n'est pas à la même place que le sujet pronominal, il suit les (14) De ceste novele n'est pas Tristanz molt liez. (Tristan, pr., 368, 18, Skârup, p. 1.2 Jeu de balancier des pronomsOn remarque en ancien français un jeu de balancier des pronoms: (15) Ceste costume ai je toz jors tenue et la tendrai tant corne je porrai (Queste, (16) Erec la voit, si s'en mervoille, (17) Ce vueill ge dire as povre bachelers (Nimes, 649) (18) se il est deshetiez, // me poise que il n'est ceanz (MArt, 67,10) Ce jeu de balancier amène Skârup (69) à définir deux modèles de la zone [1] [2] Le premier modèle s'emploie quand la zone préverbale de la proposition est occupée par un élément, le deuxième ne s'emploie que quand la zone préverbale est vide. Cela dit, ce deuxième modèle représente un maximum syntagmatique, il ne peut être réalisé tel que dans les propositions énonciatives et dans les subordonnées.
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1.3 La zone préverbale et la place de fondementDans les énonciatives et les interrogatives, la zone préverbale est monoplace. Un des critères de cette place de fondement est la postposition du pronom sujet. Dans les propositions «inquit», interrogatives et volitives, le sujet - même pronominal - peut suivre le verbe sans que celui-ci soit prédédé d'un élément. Dans les énonciatives et les subordonnées, les sujets pronominaux ne suivent le verbe que lorsque celui-ci est précédé d'un élément: cet élément a un effet «double détente»: il amène l'antéposition des clitiques compléments dans la zone verbale et la postposition du sujet pronominal dans la zone verbale. C'est ainsi que pour l'énoncé (17), la postposition du sujet pronominal est due à ce que l'élément ce occupe la place de fondement de la zone préverbale. Cette zone étant monoplace, le pronom sujet se balance derrière le verbe. Pour l'énoncé (15), la place de fondement de la deuxième proposition est occupée par et, le pronom régime est antéposé au verbe. 1.4 Le pronom sujetSkârup, dans son analyse, est amené à faire une nette distinction entre les sujets lexicaux et les sujets pronominaux. Dans les propositions énonciatives et subordonnées, le sujet pronominal n'est postposé au verbe que si ce verbe est précédé d'un élément. Dans ce cas, le sujet se trouve dans la zone verbale et a le statut d'un clitique. Les sujets lexicaux postposés au verbe se trouvent dans la zone postverbale. 1.5 L'extrapositionLes éléments qui précèdent un verbe suivi d'un clitique régime se trouvent Les éléments qui précèdent une construction verbale dont la place de fondement est occupée, se trouvent également en extraposition. Pour l'énoncé (18), la séquence se il est deshetiez est extraposée: l'élément // occupe la place de fondement. 2. Ce que. Deux «versants» de la syntaxeLe terme ce que intervient dans deux versants de la syntaxe, celui des relatifs
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2.1 Le relatifCe versant pose un problème dans la reconnaissance du ce que «conjonction». On a deux séquences homonymes pour lesquelles il faut trouver des critères de distinction. Wunderli (1979) propose une série de critères en forme de distribution complémentaire: 1) Pour un ce que «relatif», on peut avoir une équivalence avec 2) On peut mettre un déterminant de type tout devant un ce que 3) on peut proposer une ponctuation avec deux points pour ce que (19) Et ce: que li uns l'autre voit, Par contre, on ne pourrait avoir: (19') *Et ce: que li uns voit. Je ne chercherai pas à rendre compte des deux premiers critères de Wunderli, 4) Si la valence complément du verbe régi est occupée, on a un ce que de type «conjonction». Dans l'exemple cité, le verbe veoir a pour valence complément Vautre, l'élément que, par conséquent, ne peut occuper cette place complément. Par contre, si on transforme (19) en (19'), on a affaire à un ce que «relatif» où l'élément que occupe la place du complément. Ce critère ne porte que sur la fonction de l'élément que dans la subordonnée, mais n'apporte aucune précision quant à la nature du lien qui existe entre ce et que. 2.1.1 Le troisième critère de WunderliBien que les raisons pour lesquelles Wunderli propose ce critère ne soient Le critère de Wunderli, contrairement au quatrième critère proposé, porte sur le rapport qui existe entre le ce et le que et implique que ce rapport n'est pas le même dans le ce que «relatif» et le ce que «conjonction». Je rappellerai par ailleurs - et ceci n'est pas étranger au critère de Wunderli - que, dans les énoncés prépositionnels ou non, dans lesquels ce est impliqué, l'analyse traditionnelle est d'y voir un pronom tonique qui annonce la Qu-Phr
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qui suit. L'argument essentiel qui sous-tend cette analyse est la possibilité (20)Et Perceval ala cele part et la prist et l'aracha de l'arbre corne iriez, et Cette analyse est sans doute l'une de celles qui sous-tendent le critère de Wunderli. Elle est pourtant à double tranchant: il est vrai que dans les cas où ce est séparé du que par son verbe, ce peut annoncer la Qu-Phr qui suit, en revanche, dans les cas où ce est valence autonome, il renvoie, dans la majorité des cas, à ce qui précède et non à ce qui suit. Ce que «conjonction» ne subsiste en français moderne que dans certains énoncés prépositionnels. Il est difficile, sinon impossible pour ces énoncés de proposer une ponctuation entre le ce et le que: *je tiens à ce: que tu partes. Ce qui pourrait nous faire mettre cette ponctuation en ancien français, c'est l'assimilation morphologique d'un ce à un ça pronom: je tiens à ça: que tu partes', et par conséquent la possibilité pour un pronom d'annoncer ce qui suit (ou à l'occasion de reprendre ce qui précède). L'analyse d'un ce comme pronom annonçant la Qu-Phr implique plus ou moins une notion «d'ajout» ou de terme non-obligatoire. Autrement dit, elle implique que dans tous les cas, on a une alternance ce/0. Ceci n'est pas exact pour les prépositions du français moderne qui prennent un ce, et n'est pas exact non plus pour certaines des prépositions de l'ancien français. La possibilité d'alternance prép ce que/prép 0 que pour certaines des prépositions de l'ancien français pourrait être un argument pour cette analyse. Mais on peut remarquer que diachroniquement, l'alternance a disparu pour ce groupe. Par ailleurs, dans le cas des Ce Qu-Phr, l'alternance ce/0 n'est pas systématique non plus: dans le cas des Ce Qu-Phr postposées, elle est régulière et fréquente, dans le cas des Ce Qu-Phr antéposées, cette alternance ne semble être productive qu'à partir du XIIIe siècle; au XIIe siècle, il n'y a qu'une façon de passer la Qu-Phr. par le biais de ce. Cette alternance ce/0, et la faculté pour ce d'être séparé de son élément Qu - signe que ce n'est qu'un ajout -, nous ramène à la séquence homonyme «relatif». Il est tout à fait courant en ancien français d'avoir pour une séquence «relative» la réalisation 0 de ce: (21) Or oëz par maistrie Par ailleurs, l'élément ce/cil peut être séparé de son élément Qu- par le verbe
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(22)intercalation: Mais cil, dame, qui te sert Et a toi honorer tent Eamor ton fil en désert Et paradis en atent. (GCoinci, Mir ND, 1,42-5) (23) verbe recteur: Grant talent eut et grant désir, Quant yvres fu, d'aler gésir. Mais cil le seut bien espïer Qui tox nos bee a conchïer; (GCoinci, Mir ND, 16,17-20) (24) Et co truvum escrit Ceci implique que la notion d'ajout ou de terme non-obligatoire comme le 2.2 Les prépositionsElles constituent le deuxième versant dans lequel ce que intervient. 2.2.1 En français moderneEn français moderne, ce que dans son emploi «conjonction» s'est restreint aux énoncés prépositionnels. On peut faire une partition dans le groupe des prépositions en français moderne. On a des prépositions qui régissent des complétives: l)à, avant, de, depuis, dès, en, hors, outre, par, pour, sans, selon, sur (liste prise et les prépositions qui ne les régissent pas:
avec, contre, dans, derrière, entre, sous, vers (liste prise dans Togeby IV, § 2) A l'intérieur du groupe des prépositions qui régissent des complétives, on peut établir une seconde répartition: celles qui se construisent uniquement avec le ce, et pour lesquelles il n'y a pas d'alternance ce/0: à ce que, de ce que, en ce que, jusqu 'à ce que, par ce que, sur ce que. Pour ce groupe de prépositions, on ne peut avoir l'alternanceprép 0 que: *Je m'attends à que il soit parti.
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En revanche, pour: à ce que, de ce que, on peut avoir l'alternance prép ce Je m'attends que vous viendrez demain. L'autre versant de cette répartition est le groupe des prépositions qui ne 3) La dernière répartition est diachronique, elle concerne les prépositions En ce qui concerne la présence de ce, le français moderne rajoute une *Ce qu'il pleut m'ennuie. - *Je sais ce qu'il pleut. alors qu'en ancien français, ces énoncés sont attestés. 2.2.2 En ancien françaisEn ancien français, la situation est grosso modo la suivante: dans le groupe après ce que/après que; avant ce que lavant que; por ce quel por que; par ce quel par que; dès ce quel dès que; très ce quel très que; pendant ce quel pendant que; selon ce quel selon que; sans ce quel sans que; puis ce quel puis que. Dans ces cas-là, le choix n'est pas le même qu'en français moderne, où les Le deuxième groupe est celui des prépositions qui «prennent» une
à ce que; de ce que; en ce que; endroit ce que; o ce que; parmi ce que; sur ce Dans ce cas-là, le choix est le même qu'en français moderne. On a un troisième groupe: celui des prépositions qui régissent une
avers que; envers que; entre que; jusque que.
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3. Les Ce Que-Phr construites sans la préposition. Les différents schémas rencontrés3.1 Les Ce Que-Phr sujets conjointesOn trouve deux schémas syntaxiques pour les Ce Qu-Phr sujets conjointes: schéma: (25) E ceo que li leuns Le texte du Bestiaire du même auteur propose: (26) Li trembler del leun Demustre par raison Que Deus s'umiliat Quant pur nus encharnat. (Best, 353) (27) Ce que je vi mon sane me fait espoenter; (Berte, 536) Les verbes recteurs signifier, faire espoenter, construisent respectivement les schéma: La Ce Qu-Phr peut être postposée à un certain nombre de verbes: (28) La rosé auques s'eslargissoit par amont, si m'abellissoit ce qu'el n'iere pas si overte que la graine fust descovierte; (RRose, 3344) (29) «Biax niés, fet il, pas ne m'agrée 3.2 Les Ce Qu-Phr sujets disjointesLa Ce-Qu-Phr peut se réaliser sous une forme disjointe où le ce n'est pas lié schéma:
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(30) Mes ce l'en a fait esloignier (31) Et ce la grieve molt et blesce Pour (30), le ce est antéposé au verbe recteur fere esloignier, la Qu-Phr est séparée du ce par le verbe recteur et constitue l'autre partie du sujet; on a ici une forme discontinue du sujet. On peut proposer la même analyse pour (31). 3.3 Les Ce Que-Phr compléments conjointesPour les Ce Qu-Phr compléments, on trouve les deux schémas: conjoint et schéma: (32) Et quant li preudom vit ce que il ot perdu son fil, si s'en desespera et Le verbe recteur veoir construit la Ce Qu-Phr complément ce que il ot perdu... schéma: (7) «Et si m'aïst Dex, fet ele, ce que je li donnai avant le fruit a mengier ne 3.4 Les Ce Que-Phr compléments disjointesschéma (9) Et quant ce virent les puceles (33) Ce sachent bien tuit li baron Dans ces énoncés, le ce est séparé du que par les verbes recteurs veoir, savoir.
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3.4 Tableau récapitulatif4. Les Ce Qu-Phr antéposées: ce que régi + V recteurHerman (1963, p. 243) signale qu'en ancien français, «dans les plus anciens textes on voit apparaître le groupe ce que, bien plus souvent cc.que. Les conditions dans lesquelles cette tournure apparaît sont pour l'essentiel toujours identiques...» Plus loin, il nous dit que «l'emploi de ce en tête de phrase est plus facile que le déplacement de la subordonnée tout entière» et justifie ainsi la fréquence d'emploi de la séquence ce Vrecteur que Vrégi par rapport à la séquence ce que Vrégi Vrecteur, ou Vrecteur ce que Vrégi. En d'autres termes, on aurait dans des énoncés comme: (34) ce que il se desguisa en semblance de nouvel chevalier m'en toli la droite un déplacement de la Qu-Phr, ou une intercalation de la Qu-Phr entre le ce et ce [que il se desguisa en semblance de...] m'en t01i... la réalisation «normale» étant: ce m'en toli la droite connoissance que il se desguisa en semblance de... Cette analyse peut être corroborée par les faits suivants: la liste des verbes recteurs des Ce Qu-Phr conjointes et disjointes est sensiblement la même: on a des verbes recteurs de type «évaluatifs». Ainsi, pour une occurrence qui emploie grever comme verbe recteur, on peut avoir le schéma «disjoint» ce V recteur que Vrégi: (31) Et ce la grieve molt et blesce
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ou bien le schéma ce que V régi V recteur: (35) ce que sainte église fu decëue en fere contre le premier mariage, ne dut Cette double possibilité serait un argument pour l'analyse d'Herman: pour le premier énoncé, on aurait une réalisation «normale» de la Ce Qu-Phr, pour le deuxième, une réalisation par intercalation de la Qu-Phr entre le ce et le verbe recteur. 4.1 Que recouvre le terme déplacement, intercalation?Sous les termes «déplacement» ou «intercalation», on peut attribuer différents modes ou degrés de relation des éléments ce et Qu-Phr avec le verbe recteur (le schéma où ce que est postposé au verbe ne se laisse pas décrire de la même manière). Les hypothèses de Skârup peuvent aider à fournir des éléments d'interprétation syntaxique pour les Ce Qu-Phr, sur les différents modes de relations au verbe, et sur la place qu'elles occupent. La zone préverbale des énonciatives est monoplace, on n'a que la place de fondement qui ne peut être saturée. Cette zone peut être interrompue après la place de fondement, avant la zone verbale. Pour des énoncés tels que: (36) «Bêle, ce que je me consiurre (36) Car ce que ne voit l'ourse l'a molt rasseiiree. (Berte, 1162) Si l'on retient l'hypothèse d'une intercalation, on est obligé d'examiner la 4.2 Une Qu-Phr en place de fondement(ce) [que je me consiurre de vos] m'a fait maleürtés Le ce est en extraposition et la Qu-Phr sujet occupe la place de fondement de (37) Sire, dist Mirabeus, ce que est que vos dites (Aiol, 10299) (38)«Dex! dist li rois, ce que puet estre» (Ber, 2001) où le pronom ce est extraposé. Il aurait donc le même statut quant au degré
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4.3 Une Qu-Phr intercalée[ce (que je me consiurre de vos) m'a fait maleiirtés] Le ce occuperait la place de fondement du verbe recteur m'a fait maleiirtés et Cette interprétation syntaxique serait plus cohérente avec les Ce Qu-Phr Par nuit s'an vont grant aleiire, La zone verbale est constituée par lor fet, la zone préverbale par ce. Dans ces 4.4 Une Ce Qu-PhrUne autre analyse consisterait à prendre la Ce Qu-Phr «en bloc». Autrement [ce que je me consiurre de vos] [m'a fait maleiirtésl Dans ce cas-là, la Ce Qu-Phr est en place de fondement, le symptôme en est *ce que il se desguisa en semblance dc.toli m'en Et c'est l'ensemble de la séquence Ce Qu-Phr qui est en place de fondement. (2) Ce que je le lyon feri, (39) Ce que si atempreement
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Te met d'amer en volenté, (40) Ce que l'alaine qui issoit De la panthère garissoit Les bestes, c'est la garisons De celé a qui tu es prisons Sans estre en buies ne en fers: Tout ainsi guerist les enfers; (NMargival, Panthère, 509-14) Et c'est l'ensemble de la séquence Ce-Qu-Phr qui est extraposé. Cela dit, 4.5 Paradigme de Que. Argument de la Quant-PhrToujours dans l'hypothèse où le schéma ce que V régi V recteur procède d'un (41) ce moût li desabeli que il einsi l'avoit perdue (Perc, 7118, Lecoy) (les deux éditeurs suivent des manuscrits différents). S'il est possible de proposer une séquence acceptable du type: (41') ce que il l'avoit perdue li desabeli où on aurait une Qu-Phr intercalée entre le ce et le verbe recteur, on ne (41") *ce quant il l'avoit einsi perdue li desabeli Cette impossibilité est assez curieuse: si l'on considère que le ce annonce la Qu-Phr, on peut se demander pourquoi il n'annoncerait pas une Quant-Phr dans les mêmes conditions, et pourquoi cette Quant-Phr ne peut être intercalée entre le ce et le verbe recteur. D'autant plus que la Quant-Phr peut être intercalée entre un élément qui occupe la place de fondement et la zone verbale: (42) Eendemain, quant li jorz fu clers, se leva Perceval et oï messe (Queste, 72, 4.6 Ce Que-Phret 0 Qu-Phr. L'alternance ce / ØOn peut distinguer deux cas:"les Ce Qu-Phr antéposées et les Ce Qu-Phr
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(4) ce que: A Percheval molt abeli (43) que: Quant Clarmondine l'entendi, moût durement li abeli que si estoit obeissans Cleomadés a ses commans. (Cleom, 5035-8) Dans le cas des Ce Qu-Phr antéposées, cette alternance est plus rare, Ritchie (p. 113) signale: «Sauf de très rares exceptions, la subordonnée introduite par que suit la proposition principale. Parfois, dans les poèmes postérieurs à 1150, une proposition complétive précède un verbe exprimant un mouvement de l'âme, et plus tard, dans les Livres des Rois et le Dialogue de Grégoire, ce cas s'étend aux verbes déclaratifs; mais les exemples ne se rencontrent que de loin en loin». Ritchie cite des exemples du XIIe siècle: (44) Que Tristran ert ben s'aparçut (Trist. Th., 1824) (45) qu'esloigniez seit, mult Ii est tart (MFce, Guig, 143) Lau (1970, p. 188) cite des complétives antéposées sans le ce dans des textes (46) E que il ne soient pas chaudes en leur forme, tout le soient il en vertu, segnefie ce que nul embrasement, comme des estoilles courans et des draglons ardans et de tiex embrasemens, ne sont fais u ciel, ains est fait cha aval en l'air et u feu (MahVil 21) A cet énoncé, qui a pour verbe recteur segnefier, on peut faire correspondre (47) Et çou que il se combatirent si longuement segnefie çpu que tu as si longuement D'autres exemples de Mahieu le Vilain: (48) Et que les buées sèches et chaudes fâchent l'amertume de la mer, peut on (49) Et dit: que la mer vient de fontaines qui entor li sont, peut l'en bien veoir On peut noter que ces énoncés prennent le subjonctif contrairement aux Ce
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(46')*que il ne soient pas chaudes segnefie... Ceci tendrait à montrer que l'on n'a pas des énoncés tout à fait équivalents. 5. Les Ce Que-Phr postposées: Vrecteur ce que Vrégi(50) Bien afferoit a sa hautece Dans ces énoncés, on ne peut pas fournir une interprétation de la Ce Qu-Phr (52) De Paître part moût le grevout Ces exemples «attestent» que le ce n'est pas obligatoire et que dans ces énoncés il ne serait qu'un surplus, ou bien, ce qui revient au même, un élément qui sert à annoncer la Qu-Phr. Mais on n'a pas des énoncés forcément équivalents: la réalisation en Qu-Phr peut faire «basculer» le mode de la complétive vers le subjonctif, ce qui n'est jamais le cas pour les Ce Qu-Phr. On peut proposer ici aussi deux types d'analyse différents: 5.1 Analyse par dispositif de rectionOn considère qu'on a un mot K de type que et un ce pronom: à ce moment-là, il faut gérer dans l'analyse les dispositifs de rections antéposés au verbe recteur qui vont postposer le pronom ce. Dans l'hypothèse où on a un ce en place de fondement et une Qu-Phr apposée, on peut noter que le ce sujet peut avoir deux emplacements: - antéposé au verbe: (31) Et ce la grieve molt et blesce - postposé au verbe: (51) mes moût li greva voir, ce cuit, Le ce antéposé est toujours en place de fondement. Si cette place de fondement
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(53) formant me grieve (54) Moût par li plot ce qu'ele vit La place de fondement est occupée par formant, moût. Le ce sujet est postposé 5.2 Analyse par groupe de formulationsJ'essaierai ici de voir dans quelle mesure on peut proposer une équivalence Avec les hypothèses de Skârup et celles de l'approche pronominale, on peut proposer des groupes de formulations pour l'ancien français. Le test par groupe de formulations est difficile pour grever , je prendrai le verbe peser, dont les occurrences sont fréquentes. 5.2.1 Groupe de formulations avec peserDans une formulation, ce est sur le même plan que il: ce me poise ce et il occupent tous deux la place de fondement de la zone préverbale. Si on permute l'élément me qui se trouve dans la zone verbale, la séquence ce me poise peut se reformuler en ce poise moi. Dans ce cas-là, on a un changement de zones dans la place du pronom, de sorte que me est dans la zone verbale, moi dans la zone postverbale. Contrairement à ce me poise, dans la séquence ce poise moi, ce n'est pas En revanche, avec un élément pronominal 0, on a une formulation «couvrante»: La séquence 0 me poise ne peut être réalisée telle quelle: il faut qu'un élément occupe la place de fondement: [moût, or, si,] me poise. Cela dit, si ce et ces éléments occupent la même place, on ne peut leur attribuer la même catégorie, c'est pourquoi je parle d'un élément pronominal 0. On peut noter aussi la formulation me poise il. Le problème du croisement entre groupe de formulations et jeu de balancier des pronoms se pose en ancien français, contrairement au français moderne, où ce jeu de balancier n'existe pas.
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On peut donc se demander si me poise fait partie du même groupe de il me poise (la séquence *poise me il est impossible en ancien français dans les énonciatives, Dans cette première hypothèse, la postposition du sujet // est due à ce que (55) «De ce que prié vos an ai Dans cet énoncé, la séquence de ce que... occupe la place de fondement et Pour la formulation il me poise: Se il est deshetiez, il me poise que il n'est ceanz; (MArt, 67,10) c'est le il qui occupe la place de fondement, la séquence [se il est...] est en extraposition. Cela dit, on peut noter que pour peser, la formulation *me poise ce est impossible. Par conséquent, le ce n'est pas sur le même plan que il dans la formulation me poise il. On ne peut avoir: (55') *de ce que prié vos an ai me poise ce // dans me poise il n'a pas le même statut que ce. Récapitulatif des formules: On ne peut donc proposer de substitution systématique entre // et ce. On peut émettre l'hypothèse que l'impossibilité d'avoir un ce sujet autonome
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*mout me tome ce Dans la perspective d'un pronom ce et d'une Qu-Phr «annoncée», cette impossibilité est intéressante et n'est pas cohérente avec mon corpus des Ce Qu-Phr postposées au verbe, et encore moins cohérente avec l'énoncé suivant: (56) se li pesa molt et desplot Ces impossibilités invalident du même coup l'hypothèse d'un ce pronom qui 5.3 Le terme cilPour le terme cil que l'on peut rapprocher du ce sujet, Skârup distingue deux cas: le cas où cil étant antécédent d'une relative, le groupe cil qui peut être postposé au verbe sans que la place de fondement soit occupée, et, ce faisant, se trouve dans la zone postverbale: (67) Font soi cil a qui il parole (Renart XII, 463, Martin, Skârup: p. 59) et le cas où cil ne faisant pas partie d'un groupe - contrairement à ce sujet -, (58) et cil estoit cil des frères que il mieuz amoit, et de grant renomee, et estoit 5.4 La négationLa zone verbale est constituée par le verbe, et les clitiques qui lui sont afférents. Les limites de la zone verbale sont constituées par les places de la négation ne...pas. Dans les énoncés où ce que est postposé au verbe recteur, on peut émettre l'hypothèse que l'adverbe de la négation ne peut se placer entre le ce et la Qu-Phr. *ne m'agrée ce pas que partir volez de moi on aurait plutôt: ne m'agrée pas ce que... Ceci impliquerait que la Ce Qu-Phr se trouve dans la zone postverbale.
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5.5 Le versL'examen de la place de ce dans le vers peut fournir un critère intéressant sur la place qu'il occupe et sur la nature du lien existant avec la Qu-Phr qui suit. Si on considère que le ce est pronom, on peut s'étonner que le pronom ge - qu'on pourrait avoir dans le même paradigme - puisse être postposé au verbe et séparé par la rupture de vers bien qu'il appartienne à la zone verbale: (59) II m'occiroit? Einz occiroie (60)Biau sire Dex, ausi en puisse alors que le ce qui, dans ce cas-là, aurait été dans la zone postverbale n'est *pas ne m'agrée ce 5.6 Ce que postposé et ses variantesOn peut dégager pour les Ce Qu-Phr postposées le paradigme classique de la (61) ce que: A Cleomadés moût plaisoit (62) que: A Cleomadés moût plaisoit (63) de + Inf: Et saciez que moût li pleust (64) de ce que: Moût li fu bel et moût li plot Haase (§ 108, p. 275), donne des exemples de de ce que là où on aurait en ancien français couramment ce que, et en français moderne que ou un de + Inf; il fait la remarque suivante: «de ce que se construit après un verbe transitif suivi d'une détermination attributive et amène la proposition complétive: (65) On trouvoit étrange de ce qu'il supportoit la vie (Pascal, Pensées, I 71)
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(66) Cette île où l'on compte pour un présage funeste de ce que nous manquons (67) Faut-il regarder comme un bonheur de ce qu'on demande cette grâce à 6. Diachronie des Ce Qu-PhrD'après mon corpus, on peut établir la chronologie suivante On peut noter que cette chronologie, tant pour les énoncés prépositionnels que non-prépositionnels, laisse apparaître des disparités dans «l'apparition» et la «disparition» de ce. Pour les Ce Qu-Phr construites sans la préposition, il y a en fait deux dates «butoirs» pour la «disparition» de l'alternance ce que/0 que: les XIVe et XVe s. d'une part, et le XVIIe s. de l'autre. 7. ConclusionCette série de contraintes sur la place de ce oblige à reconsidérer l'argument de Wunderli. La possibilité de ponctuation induit à dire ceci: du point de vue sémantique, on a une Qu-Phr à valeur explicative, du point de vue syntaxique, on a un pronom ce placé dans la zone postverbale de l'énoncé recteur pour le schéma V recteur ce que Vrégi. Ce qui ne correspond pas à l'analyse développée plus haut, où la zone postverbale serait constituée par la Ce Qu-Phr dans son ensemble.
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L'analyse syntaxique développée ici permet de montrer que, pour les deux types de schémas syntaxiques, disjoints et conjoints, on ne peut proposer le même type d'analyse. Dans le cas d'une séquence conjointe, on aurait plutôt un mot K de type ce que auquel il conviendrait d'accorder le plein statut de «conjonction». En ce qui concerne la diachronie, on peut souligner deux faits: 1) La disparition de ce que non-prépositionnel - qui se ramène en fait à une disparition de l'alternance ce/0 - peut être envisagée comme un cas particulier de la disparition de cette alternance dans les prépositions de l'ancien français. On peut noter la disparité des dates chronologiques pour cette «disparition». 2) Si pour des raisons pratiques, le classement s'est fait en partie autour des notions de sujets et compléments, ce classement n'est pas forcément pertinent dans une perspective diachronique. Par contre, le classement en terme d'antéposition ou de postposition semble plus pertinent. La seule différence qui existe entre une Ce Qu-Phr sujet postposée et une Ce Qu-Phr complément postposée, c'est qu'on peut avoir pour les compléments un ce autonome postposé à son verbe, ce qui n'est pas le cas pour un ce sujet. Sinon, en diachronie, les énoncés ce que sujets ou compléments postposés ne semblent plus être attestés aux alentours des XIVe et XVV, et les énoncés sujets ou compléments antéposés «disparaissent» vers le XVll^s. Il est d'ailleurs remarquable que Haase ne cite aucun exemple d'énoncé postposé. Par contre, au paragraphe 108 déjà cité, il nous donne des exemples d'énoncés prépositionnels, là où on aurait en français une complétive sans ce, ou de + Inf, et en ancien français une complétive sans ce ou avec ce: On trouvoit étrange de ce qu'il supportoit la vie. (Pasc, Pensées, I, 71) Ceci pourrait être un argument pour la disparition «précoce» des énoncés La disparité des dates constatées peut être mise en relation avec une forte productivité des énoncés antéposés comparée à celle des énoncés postposés. Et cela, dès le début des attestations. A titre d'exemple, Philippe de Thaon, grand usager de la Ce Qu-Phr, ne propose que le versant antéposé de cette Ce Qu-Phr. D'autre part, il semble que la Ce Qu-Phr antéposée se soit spécialiséedans les textes (cf. P. de Thaon) et les énoncés de type explicatif ou didactique. La fréquence du verbe senefier peut en être le signe. Cette spécialisationdans des énoncés explicatifs ne se retrouve pas dans les énoncés
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postposés. Toujours dans cette hypothèse où les Ce Qu-Phr antéposées se spécialisent dans l'explicatif, on peut noter qu'elles n'ont pas toujours eu la même forme. Au XIIe et au Xll^s. elles se développent surtout sous la forme de complétives «classiques», en place de fondement ou en extraposition, à partir du XIIIes., elles prennent une forme apparentée à celle des pseudo-clivées: (40) Ce que l'alaine qui issoit (68) Ce que la coue est contremont, Par les seinz de trestot le mont, C'est li gorpils qui vos prendra Parmi le col, quant il vendra. (Renart 11, 239, éd. Martin, ms A: XIIIe s.) (69) Ce que trouver ne puis mire La plupart des exemples cités par Haase (§ 136 D) ont aussi cette forme: (70) Ce que nous défendons de redemander, c'est pour faire la leçon a ceux qui (71) Aussi ne faut-il pas penser que ce que Mercure est peint en leur compaignie, (72) ce que cette corne étant rompue, quatre autres sont venues en la place, c'est
Magali Rouquier Paris Notes * Je remercie M. Povl Skârup pour ses nombreux conseils ainsi que l'lnstitut d'Etudes Romanes de l'Université d'Aarhus quimaim'a accueillie pendant six mois. 1. On ne peut faire ce genre d'exercice en ancien français sans un corpus important; c'est pourquoi j'ai pris le verbe peser, dont les occurrences sont fréquentes: elles ont été relevées dans le concordancier complet des œuvres de Chrétien de Troyes, et dans celui de la MortArtu. Etant donné le grand nombre d'occurrences manipulées, je n'ai pas noté le texte ni le numéro de vers, le lecteur pourra vérifier sur les concordanciers.
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RésuméII s'agit d'une description syntaxique du terme ce que régissant une complétive en ancien français dans des énoncés tels que :ce queje vi mon sane méfait espoenter. Les différents schémas dans lesquels ce que intervient sont mentionnés: antéposition au verbe recteur, postposition au verbe recteur. La méthode d'analyse adoptée est celle de l'analyse en zones développée par M. Povl Skârup. On a essayé de montrer que les termes ce et que ne pouvaient être séparés. Il semble que, diachroniquement, le schéma où ce que est antéposé soit plus BibliographieBlanche-Benveniste, Cet al. (1984): Pronom et syntaxe. L'approche pronominale et Gougenheim, G. (1961): Prépositions et conjonctions en français. BSL, 56, p. 86-103. Haase, A. (1969): Syntaxe française du XVllème s., traduite et remaniée par M. Herman, J. (1963): La formation du système roman des conjonctions de subordination. Imbs, P. (1956): Les propositions temporelles en ancien français. Publications de la Lau, G. (1970): Studien zur Geschichte des Konjunktivs im Franzôsischen. Wilhem Lerch, E. (1929): Historische franzôsische Syntax, 11, o.r. Reisland, Leipzig. Marchello-Nizia, C. (1979): Histoire de la langue française aux XlVème et XVème s. Ritchie-Graeme, R-L. (1907): Recherche sur la syntaxe de la conjonction «que» dans Rouquier, M. (1988): Les Ce Que-Phren ancien français. Thèse de 3e3e cycle. Université Skârup, P. (1975): Les premières zones de la proposition en ancien français. Essai de Togeby, K. (1982): Grammaire française, Vol. 11, Les Formes Personnelles du Verbe. Togeby, K. (1984): Grammaire française, Vol. IV, Les mots invariables. Akademisk Wunderli, P. (1979): «ce neutre» en moyen français. Etude de syntaxico-sémantique phrastique et transphrastique, in: Sémantique structurale et Sémantique grammaticale en Moyen-Français, p. 185-257. Colloque organisé par le Centre d'études linguistique et littéraire de la Voige Universitet Brussel, Actes publiés par M. Wilmet. DictionnairesFEW: FranzOsisches Etymologisches WOrterbuch, par W.v. Warthburg. ConcordanciersAndrieu, G., Piolle, J., Plouzeau, M.: Le roman de Tristan de Béroul, Concordancier Andrieu, G., Piolle, J., Plouzeau, M.: Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Andrieu, G., Piolle, J., Plouzeau, M.: Galeran de Bretagne de Jean Renart, d'après I'éd. Andrieu, G., Piolle, J., Plouzeau, M.: Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole Bertrand, R.: Guillaume de Lorris, Le Roman de la Rose, Concordancier complet des Dubois-Stasse, M., Fontaine-Lauve, A.: Chrétien de Troyes, Guillaume d'Angleterre, Kunstmann, P., Dube, M.: Concordance analytique de la Mort le Roi Artu, 2 vol, Ollier, M-L.: Lexique et concordance de Chrétien de Troyes, d'après la copie Guiot, Stasse, M.: Jehan Renart, Le lai de l'ombre, d'après I'éd. J. Orr, Publications de Pour les références aux textes cités, le lecteur peut se reporter à la bibliographie de |