Revue Romane, Bind 21 (1986) 1Problèmes de méthodologie en linguistique Réponse à Henri Van den BusscheHenrik Prebensen Side 121
Monsieur et cher
Collègue, Vous avez envoyé
à la Revue Romane une critique de mon article "La
proposition relative Vous terminez
votre article par un jugement sur le mien: l'analyse que
j'ai proposée est Side 122
n'en est rien.
La relative attributive, selon vous, aurait le statut
d'un actant qui est "complémentattribut Je ne ferai pas
de mon cœur une caverne de voleurs. Je vous dirai sans
équivoque: A mon 1. Problèmes d'empirieToute hypothèse
ou théorie linguistique est basée sur les données
spécifiques que nous appelons Ces données ont
deux statuts. Les unes sont des exemples relevés dans
des textes écrits A ces deux statuts correspondent des principes méthodologiques différents. Pour les données spontanées, il faut en vérifier l'authenticité, le contexte, l'interprétation, éliminer les hapax legomenon, etc. Quant aux exemples expérimentaux, le danger pour le chercheur de les accorder inconsciemment à ses hypothèses est si grand qu'il faut être particulièrement vigilant: utiliser des informateurs, recouper leurs jugements entre eux, etc. La proposition
relative dite attributive est une construction rare et
qu'on trouve surtout Dans votre
article vous utilisez des exemples que vous avez
inventés vous-même et qui Ainsi, dans le paragraphe 2.3.2, vous acceptez des phrases où une négation est suivie d'une relative dite attributive: "En règle générale, la négation rend la phrase QUELQUE PEU moins naturelle:" (112), (113), "MAIS...les phrases suivantes se révèlent PARFAITEMENT GRAMMATICALES" (114), (115), cf. (51). Dans le
paragraphe 2.3.3. vous dites: "on peut insérer un
adverbe marquant la répétition Il faut comparer
avec cela les affirmations suivantes: La négation du
verbe de la principale n'est pas admise (Mira
Rothenberg, p. 368, cf. Qui a raison? Vous avez inventé vous-même vos exemples et vous les présentez sans possibilité de contrôle. Nos deux collègues ont examiné un ensemble considérable de textes et donnent des arguments sémantiques probants pour étayer leurs conclusions. Je peux ajouter que, sauf erreur de ma part, aucun exemple littéraire cité par les grammairiens qui ont écrit sur cette construction, ne comporte de négation ou d'adverbe marquant la répétition ou l'habitude. Voilà ce qui m'a amené à formuler dans mon article l'hypothèse de la spécificité, qui résume ces contraintes. Side 123
Le même problème se pose à propos delà contrainte de l'antécédent animé, que vous critiquez. Il y a, parmi les quelque 150 exemples spontanés que j'ai examinés, très peu d'exceptions. La plupart sont expliquables comme des animations (cf. Hatcher p. 394). L'exemple (lia) est une exception construite par Mira Rothenberg (qui parle "d'auteur d'une activité" pour exprimer la même contrainte (p. 364 et p. 367)). Mes informateurs ont rejeté cet exemple, qui est vraiment étonnant (la porte est-elle "auteur d'une activité" en craquant? ). Le problème se pose aussi à propos de la liste des verbes établie par Mira Rothenberg, liste à laquelle vous faites allusion dans votre § 2.1.4. Cette liste comporte env. 45 verbes qui ont été contrôlés de façon sporadique p. ex. endurer, accepter, pressentir, souffrir. On pourrait citer à ce propos les remarques très justes de Mira Rothenberg elle-même (p. 389): Le problème de l'acceptabilité d'une construction est un problème très délicat; on peut aller très loin dans le sens d'une éventuelle acceptabilité. Ainsi, dans Je les ai lus mourir de Tristan Corbière cité plus haut, ou dans // le goûtait venir (se. le matin) et dans // le respirait venir de Zola, auxquels je pourrais ajouter de mon cru, pourquoi pas, // le savourait venir...A. mon sens, on pourrait dire qu'à la limite bien des verbes accepteraient éventuellement telle ou telle construction, qui constituerait un écart avec son emploi habituel... Dans mon article,
j'ai soigneusement précisé le concept d'acceptabilité
que j'utilise en écartant Pour préciser la
portée du concept d'acceptabilité en jeu, je souligne
que mes informateurs Je vous conseille
également de lire les pages 372-373 de l'article de Mira
Rothenberg. Elles Les problèmes que j'ai discutés dans ce paragraphe sont d'ordre empirique. C'est une question empirique de savoir si tel ou tel verbe entre dans notre construction, si on peut y mettre la négation ou un adverbe itératif, si telle autre contrainte vaut ou non pour elle. Si vous pouvez montrer que les résultats auxquels sont arrivés vos prédécesseurs sont faux ou insuffisants, vous faites progresser nos connaissances, indépendamment de toute théorie linguistique. Mais il faut pour cela offrir des données nouvelles et dignes de foi. 2. Problèmes de logiqueAfin de montrer que "l'analyse qui dérive la phrase complexe contenant une relative attributive de deux propositions indépendantes, n'est pas sans poser de sérieux problèmes" (§ 1), vous critiquez la typologie des propositions relatives, dont j'ai donné un bref aperçu dans mon article (p. 98-100), mais qui est longuement exposée et discutée dans un ouvrage en danois, écrit en collaboration avec mon collègue Ebbe Spang-Hanssen et consacré aux différences entre les relatives déterminatives et explicatives. L'idée
fondamentale de cette typologie est d'utiliser comme
critère de classification la Pour mettre à nu cette relation, nous avons eu l'idée de procéder systématiquement à une analyse qui consiste à extraire la relative de la proposition enchâssante et à en faire une indépendante. On peut étudier alors les termes anaphoriques qui remplacent le pronom relatif et éventuellement l'antécédent. Il va de soi que le résultat de ce fractionnement doit être Side 124
une paraphrase sémantiquement équivalente à la phrase de départ, du moins en ce qui concerne la valeur de vérité. Nous avons établi ainsi la typologie dont vous vous proposez de montrer que "cohérente à première vue, [elle] soulève néanmoins de sérieux problèmes" (§1.2). Première
objection: II y a des phrases complexes ((41)- qui ne se
laissent pas décomposer, Cette critique pose un intéressant problème de méthodologie, que nous avons discuté dans notre ouvrage. Si on considère des propositions non complexes, la décomposition est toujours possible. Il semble donc y avoir un rapport général, régulier et assez simple entre les deux constructions, hypotaxique et parataxique. Mais, si l'on considère les propositions complexes, il n'en va plus de même. Vous en concluez que notre test a échoué et que de ce fait la typologie est nulle. Nous en avons conclu, quant à nous, qu'il fallait expliquer ces contreexemples par leur complexité. Reprenons votre premier: aO. Un chien qui
aboie ne mord pas nécessairement al. *Un chien
aboie. Il ne mord pas nécessairement. La complexité de
aO est due à trois facteurs: une quantification, cf.:
a2. Le chien qui
aboie ne mord pas nécessairement a3. Tout chien
qui aboie ne mord pas nécessairement une négation et
un opérateur modal: nécessairement. Or, il se trouve que les quantificateurs, les négations et les opérateurs modaux sont des opérateurs qui influent sur les valeurs de vérité. On ne peut pas extraire un constituant du champ opératoire d'un tel opérateur sans modifier la valeur de vérité de la proposition. Voilà pour quelle raison al n'est pas une paraphrase valable de aO. Ce n'est pas un principe de la méthodologie linguistique que les généralisations doivent être sans exceptions au sens absolu des mots. On aurait alors, à l'opposé diamétral du rasoir d'Occam, "le couperet de Van den Bussche", qui nous interdirait toute généralisation nontriviale. La transformation passive, pour ne prendre qu'un seul exemple, tomberait sous ce couperet. Car il n'est pas difficile de trouver des contre-exemples où la quantification et la négation interfèrent avec la passivation: bO. Tous les
élèves ne connaissent pas deux langues bl. Deux langues
ne sont pas connues par tousles élèves b2. Deux chiens
ont mordu dix grammairiens chacun b3. Dix
grammairiens ont été mordus par deux chiens chacun
b4. Je n'emploie
pas de secrétaire qui ne sache pas le russe b5. * De
secrétaire qui ne sache pas le russe n'est pas employée
par moi Heureusement, le grammairien ne doit pas abdiquer devant de telles difficultés. Toute grammaire deviendrait alors impossible. Il doit par contre expliquer les cas apparemment rebelles par l'interférence d'une multiplicité de règles, s'attachant à obtenir ainsi des généralisations aussi poussées que possible. Le même raisonnement s'applique à votre exemple (45). De la phrase cl On cherche une
secrétaire qui sache le russe il est impossible,
évidemment, d'extraire la relative à cause du
subjonctif, même un enfant Side 125
le constaterait.
Mais puisque le subjonctif est un élément modal, on peut
le remplacer par un c2. On cherche
une secrétaire. Elle doit savoir le russe. Votre logique ici
est trop simpliste, trop binaire. Il ne s'agit pas
d'accepter ou de rejeter des Que penser ensuite de votre seconde objection: "même les exemples avancés par l'auteur sont suspects" (même!) "puisque dans les phrases fractionnées, le déterminant du groupe nominal a été modifié, comme dans l'exemple (33) et (33a)"? Je ne comprends pas en vertu de quel principe, vous voulez interdire ou rendre suspectes les règles "syncatégorémiques", si elles expriment une relation générale entre deux constructions. Si vous consultez les ouvrages sur les relatives, vous verrez que beaucoup de grammairiens ont proposé des analyses semblables. Toute votre critique de notre typologie repose sur un malentendu: qu'il ne peut y avoir qu'UNE typologie correcte des propositions relatives. Pourquoi en serait-il ainsi? Les classifications naturelles, celles qui permettent de découvrir des lois ou des règles générales, ne sont pas nécessairement uniques. En ce qui concerne les propositions relatives, on connaît au moins trois taxinomies, basées sur des critères de classification différents, mais non pas mutuellement exclusifs: la classification basée sur le concept de NÉCESSITÉ (une relative determinative est "nécessaire" pour le sens global de la phrase, une explicative est accessoire), la classification qui fait intervenir la fonction grammaticale (relatives appositionnelles, relatives épithètes, relatives ATTRIBUTIVES) et la classification qui utilise la valeur anaphorique du pronom relatif et qui donne des critères vraiment opérationnels: les fractionnements. La grammaire traditionnelle a toujours utilisé ces trois critères, mais sans pouvoir vraiment en donner des définitions claires et opérationnelles. Une discussion en profondeur de ces problèmes n'est pas possible ici. Je dirai seulement que notre test s'est révélé facile à manier et qu'il donne une classification exhaustive et bien conforme aux intuitions de la tradition. Mais rien n'empêche qu'on utilise d'autres critères pour arriver à des classifications soit conformes, soit complémentaires. Notre test ne préjuge ni sur la "nécessité" ni sur la fonction grammaticale des relatives. Je refuse donc
votre postulat final (§ 1.2.1): les relatives
déterminatives et explicatives Les relatives présentatives et possessives (§ 1.2.2) peuvent très bien être à la fois nonanaphoriques et épithètes. Le tout est de trouver une définition claire du concept d'épithète. Je vous invite à en proposer. Vous savez peut-être que certains ont considéré les adjectifs et les participes épithètes comme des relatives réduites, mais que d'autres ont préféré les générer comme des spécifîcateurs du nom. On n'est pas près de trouver une solution communément admise. Sous le critère anaphorique, les relatives dites attributives sont bel et bien des anaphoriques, puisqu'elles se laissent fractionner. Comme l'antécédent peut être "parfaitement défini d'avance" (Togeby V, 1985, § 1976 1): nom propre, pronom personnel, possessif, elles sont à rapprocher des relatives explicatives plutôt que des relatives déterminatives. Mais elles ne s'y identifient pas. 3. Problèmes de théorieVous voulez
proposer une nouvelle analyse des relatives dites
attributives. Vous commencez Side 126
sont "des compléments de lieu" aux §§ 2.1.3 et 4), deviennent des "compléments de lieu attributs de l'objet ou du sujet" (§ 2.2.1), pour finir "compléments attributs de l'objet ou du sujet" (sans "lieu": § 2.3). Ainsi on lit à la fin du § 2.1.4: "les verbes pouvant se construire avec une relative attributive et les verbes prenant régulièrement un complément de lieu attribut du sujet ou de l'objet se révèlent être une classe de verbes unique et homogène". Dans le § 2.2, vous donnez des exemples qui sont censés montrer les propriétés caractéristiques des verbes en question et justifier ainsi pourquoi vous "admettez que leurs compléments, de forme nettement différente, possèdent la même fonction, étant des compléments attributs de l'objet ou du sujet". Il n'y aurait donc pas de différence entre attributs du sujet ou de l'objet, compléments de lieu, attributs libres et relatives attributives: dO. Elle est ivre
de joie et de bonheur (attribut du sujet) dl. Elle n'est
pas sous les peupliers (complément de lieu) d2. Elles est là
ivre de joie et de bonheur (attribut libre) d3. Elle est là
qui attend (relative attributive) d4. Nous
trouvions nos hôtes intraitables sur la question
(attribut de l'objet) d5. Nous les
trouvions sur la terrasse (complément de lieu) d6. Nous les
trouvions assis sur la terrasse (attribut libre)
d7. Nous les
trouvions sur la terrasse en train de prendre le thé ou
sirotant des grenadines dB. Nous les
trouvions sur la terrasse qui sirotaient des grenadines
(complément de Mais syntaxiquement et sémantiquement les différents types d'attributs ou les compléments de lieu sont très dissemblables. La substitution pronominale n'est pas la même: il est bon, qu 'est-elle? elle ne l'est pas - il est au jardin, où est-elle? elle n'y est pas - il est dans un état grave, qu 'est-elle? elle ne l'est pas. Le sens n'est pas le même: // est content ¡un intellectuel/ mon meilleur ami = relation entre ENTITÉ (individu, classe) et TYPE (propriété, classe, rôle) - il est à Paris = relation entre ENTITÉ et POSITION. La syntaxe de l'attribut et de "l'attribut libre" n'est pas non plus la même: elle est contente, *elle est là contente. "L'attribut libre" peut être supprimé sans modifier la sémantique interne de la phrase, étant donné qu'il a la valeur d'un complément de circonstance se rapportant à la phrase entière ou d'une apposition se rapportant à un actant particulier. On peut aussi remarquer les incompatibilités entre les différents types de membre de phrase: d9. *Nous les
trouvions sur la terrasse ou idiots dlO. ? Nous les
trouvions sur la terrasse ou sirotant des grenadines
d 11. *Nous les
trouvions idiots ou qui sirotaient des grenadines
d 12. ? Nous les
trouvions sur la terrasse ou qui sirotaient des
grenadines Ces phrases sont
incongrues, et si quelqu'un voulait les employer ce
serait afin d'obtenir un Dans le § 2.3, vous citez quelques exemples où on trouve des relatives dites attributives coordonnées à un attribut. Mais il s'agit du phénomène qu'A. Lorian a qualifié de "relative attelée". En effet, les relatives anaphoriques sont assez indépendantes sur le plan du discours, pour apparaître avec les conjonctions de coordination, mais la coordination se fait avec la proposition où elles sont enchâssées: Side 127
eO. Elle a pour
elle un culte et queje respecte (Sandfeld § 150)
el. Voilà de la
vie et qui bouillonne (ibid.) e2. Ils ont leur prix
et qui n'est pas tout entier dans leur intérêt
documentaire (ibid.) e3. Que dit à ce
sujet la loi? Peu de choses, mais qui sont tout de même
assez claires II est difficile
d'appliquer ici la règle: "on ne peut coordonner que
deux constituants fonctionnellement Quant aux
exemples (112) - (117), j'en ai déjà discuté le
caractère douteux. Pour terminer
cette discussion de vos exemples: vous affirmez que
seule la relative dite fO. Seules des
enquêtes fragmentaires ont eu lieu, qui ont montré que
l'incidence de fl. Le chemin est
gentil qui y conduit (Sandfeld § 142) f2. Ce métier lui
plaisait qui flattait son goût de maraude (ibid.)
f3. J'ai
rencontré à Saint-Just-en-Chaussée, qui venait vous
apporter le réconfort de sa Comme le dit
Sandfeld, la séparation de la relative et de son
antécédent est possible lorsqu'elle La relative dite
attributive est donc une relative anaphorique, mais qui
a son originalité Vous terminez votre article ainsi: "La relative attributive, que l'on peut désigner de relative complément attribut de l'objet ou du sujet, sera donc générée commele complément attribut de l'objet ou du sujet, c'est-à-dire comme un constituant indépendant. C'est là que réside la différence fondamentale entre une relative dite attributive et une relative explicative ou determinative, qui forme un tout avec son antécédent" (§ 3). Cette conclusion
implique que des verbes tels que être, voir, montrer,
trouver, croiser, Une hypothèse différente consiste à considérer les attributs du sujet et de l'objet et les compléments de lieu comme faisant partie de la valence du verbe, c'est-à-dire comme des arguments impliqués par le sémantisme du verbe, et à considérer les "attributs libres" et les "relatives attributives" comme des syntagmes libres. Il existe un assez grand nombre d'ouvrages sur la théorie de la valence du verbe. Ceux-ci contiennent pas mal de discussions sur les critères à employer pour distinguer valences et syntagmes libres. Jusqu'à nouvel ordre, je continuerai à penser que ni les "attributs libres", ni les relatives dites attributives ne sont de véritables attributs parce que les critères traditionnels: substitution, ordre des mots, transformations, etc. échouent. Je ne crois pas non plus qu'on puisse identifier les vrais attributs avec les compléments de lieu des verbes de position ou de perception. Enfin, pour les relatives en général, je pense qu'il est impossible de leur assigner des fonctions grammaticales en surface, vu l'insuffisance des critères et des tests dont nous disposons actuellement. Side 128
Copenhague
Mais qu'importent les fonctions? Ce qui est important, après tout, c'est de pouvoir donner des règles de construction claires et sans exceptions. Une règle de construction pour les relatives dites attributives est assez facile à donner et cela à un niveau d'abstraction pas très poussé. On peut appliquer la règle que j'avais formulée dans mon article. Il n'y a pas besoin de parler "fonctions" pour cela. 4. ConclusionJ'ai voulu
réfuter votre critique sur trois points méthodologiques.
Empiriquement, il
faut être plus méticuleux, plus critique dans le choix
des exemples Logiquement, il ne faut pas rejeter des généralisations intéressantes à cause des exceptions, avant d'avoir essayé toutes les possibilités d'explication: une règle peut en cacher une autre. Il ne faut pas non plus être trop exclusif dans le choix des classifications. Plusieurs d'entre elles peuvent être valables en même temps, si elles ne font pas appel aux mêmes critères. Sur le plan de la théorie, enfin, il ne faut pas oublier qu'une grammaire est avant tout un ensemble de règles. Pour formuler une règle, il faut les concepts théoriques, les catégories, les classifications. Mais tout cela n'a qu'un intérêt spéculatif, si concepts, catégories et classes ne sont pas adéquats et nécessaires pour formuler des règles. Vouloir réunir attributs du sujet, attributs de l'objet, compléments de lieu, "attributs libres" et relatives "attributs" dans une même catégorie aux contours flous et sans utilité, c'est revenir aux pires imprécisions de la linguistique traditionnelle, dont, dans mon article, j'avais montré les inconséquences. Bibliographie complémentaire et sommaireHerslund, M. et
F. Sorensen De franske verber. En valensgrammatisk
fremstilling. I. Verber Korzen, H., H.
Nolke, H. Prebensen et F. Sorensen PC-Grammar.: an
Alternative?, Acta Lorian, A. La
relative "attelée", Français Moderne, 1976.
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