Historisk Tidsskrift, Bind 3. række, 5 (1866 - 1867) 1

III. Aktstykker vedkommende Fredslutningen i Wien, Gasteineroverenskomsten og Pragerfreden.

A.

1. Bluhme til Bismarck-Schonhausen (Rechberg), 12 Juli 18G4 . 621

2. Bismarck-Schonhausen til Biulime, 15 Juli 18G4 622

3. Rechberg til Bluhme, 16 Juli 1854 623

4. Vaahenstilstand, 18 Juli 1864 G24

5. Fredspraeliminarier, 1 August 1864 625

B.

1. Fredslutning, 30 October 1864 629

2. Protokol, 1 April i 56.3 645

3. Udskrift af Grændsereguleringscommissionens Protokol .... 647

4. Den internationale Finansconnnissions Slutningsprotokol . . . 681

C.

1. Gasteineroverenskomsten 696

2. Pragerfreden 701

A Vaabenstilstand og Fredspræliminarier.

1. Bluhme til Bismark-Schönhausen (Rechberg).

Copenhague, le 12 Juillet 1864.

Jue soussigné, President du Conseil et Ministre des affaires étrangéres de Danemark, a l'honneur, d'aprés l'ordre du Roi son maitre, d'adresser å S. E. Mr. de Bismarck (le Comte de Eechberg) la communication suivante.

S. M. le Roi ayant résolu de chercher les voies et moyens propres å aplanir les différends actuels, et s'étant en méme temps entouré de nouveaux conseillers, charge le soussigné de faire sans délai, auprés des Gouvernements de Sa Majesté le Roi de Prusse et de S. M. l'Empereur d'Autriche, les demarches nécessaires pour arriver å ce but.

En remplissant ce devoir, le soussigné a la conviction que le Roi son maitre n'aura pas en vain mis toute sa confiance dans les sentiments élevés et dans la justice de sa Majesté le Roi de Prusse (Sa Majesté l'Empereur d'Autriche), et en consequence, il croit pouvoir se borner å demander la bienveillante intervention de S. E. Mr. de Bismarck-Schonhausen (le Comte de Rechberg), pour qu'on prepare les voies k la conclusion d'un armistice et aux préliminaires des négociations de paix, en f'aisant des deux cotés cesser inamédiatement les hostilités sur terre et sur mer.

En ajoutant qu'il a adresse une note identique au Cabinet Autrichien (Cabinet Prussien), et qu'il espére que l'acceptation de sa proposition ne rencontrera pas de difficultés, le soussigné se flatte de recevoir une prompte réponse, et profite de

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eette occasion pour donner å S. E. Mr. de Bisniarck-Schonhausen
(le Comte de Rechberg) l'assurance de sa consideration
la plus distinguée.

Bluhme.

2. Bismarck-Schönhausen til Bluhme.

Berlin, le 15 Juillet 1864.

Le soussigné, President du Conseil et Ministre des affaires étrangéres de Prusse, a eu l'honneur de recevoir la note en date du 12 et., par laquelle S. E. le President du Conseil et Ministre des affaires étrangéres de Danemark , Mr. Bluhme, le prévient de la resolution prise par Sa Majesté le Roi de Danemark de chercher les voies et moyens propres k aplanir les différends actuels. Le soussigné n'a pas manqué de porter sans délai cette communication å la connaissance de S. M. le Roi, son auguste Souverain, et Sa Majesté, dans son désir sincere de voir la paix se rétablir, et d'accord avec son haut allié PEmpereur d'Autriche, a daigué l'autoriser å declarer que le Gouvernement de Sa Majesté recevra avec empresseinent les communications que le Gouvernement de S. M. le Roi de Danemark a l'intention de lui faire h ce sujet. Pour faciliter l'ouverture de ces négociations, et répondre au væn exprimé dans la note en question, S. M. le Roi a en mérne temps ordonné la suspension des hostilités sur terre et sur mer jusqu'au 31 et., et prescrit au commandant des armécs alliées de se mettre en rapport avec le general en chef de l'armée Danoise, et de s'entendre avec lui å ce Sujet. On doit supposer qu'un ordre semblable a été donné å ce dernier. Le soussigné profite de cette occasion pour exprimer å S. E. Mr. Bluhme l'assurance de sa consideration la plus distinguée.

de Bismarck.

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3. Rechberg til Bluhme,

Vienne, le 16 Juillet 1864.

Le soussigné, Ministre de la maison imperiale et des affaires étrangéres, a l'honneur d'accuser reception å S. E. le President du Conseil et Ministre des affaires étrangéres de Danemark, Mi*. Bluhme, de sa note du 12 et., et s'empresse, d'accord avec Sa Majesté l'Empereur, son auguste Maitre , d'y faire la réponse sui vante. Le Cabinet Imperial est animé dun désir non inoins sincere que le Cabinet Danois .de terminer les tristes démélés qui divisent les deux nations, et, pour répondre au væu émis å ce sujet par S. E., il a immédiatement donné I'ordre, aprés s'étre entendu avec son allié le Gouvernement Piussien, que les hostilités fussent suspendues sur terre et sur mer jusqu'au 31 de ce mois, dans la supposition que le blocus sera leve en méme temps. Le Gouvernement Imperial se prétera volontiers å la conclusion d'un armistice et å l'ouverture de négociations direetes pour le rétablissement de la paix, mais il ne le fera qu'å la condition expresse que le Roi Chretien IX renoncera en faveur des Puissances alliées k tous le droits que Sa Majesté a possédés ou fait valoir sur les pays situés au sud du Kongeaa, et que le Danemark reconnaitra les dispositions definitives que les deux Puissances alliées prendront relativement aux trois Duchés du Slesvig, de Holstein et de Lauenbourg, ainsi qu'aux enclaves du Jutland dans le Slesvig. Si le Gouvernement Danois est dispose å ouvrir des négociations pour la paix sur la base qui precede, le soussigné invite S. E. le President du Conseil å envoy er sans délai dans ce but un Plénipotentiaire k Vienne. Le soussigné saisit avec plaisir cette occasion pour exprimer å S. E. le President du Conseil, Mr. Bluhme, Tassurancc de sa consideration la plus distinguée.

Rechberg,

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4. Vaabenstilstandsaftale.

Christiansfeld, den 18 Juli 1864. 3 Uhr fruh.

§ 1. Alle Feindseligkeiten zwischen der alliirten koniglicri preussischen und kaiserlich koniglieh osterreicbischen Armee und Flotte einerseits vind der koniglich diinisclien Armee und Flotte andererseits horen zu Lande und zu Wasser mit Inbegriff der Blokaden auf am 20. d. M. Mittags 12 Uhr. Sollte die betrefFende Ordre bis zu dem genannten Zeitpunkte an entferntere Abtheilungen der Armeen oder Flotten, resp. an einzelne Sehiffe nicht gelangen konnen, so verpflichten sich beide Theile,, alle nach 12 Uhr Mittags des 2.0. d. M. gemachten Gebietsbesetzungen resp. Wegnahmen wieder riickgangig zu machen.

§ 2. Die Waffenruhe lauft ohne vorherige Aufkiindigung
ab am 31. d. M. 1"/ Uhr Abends.

§ 3. Beide Armeen und Flotten verbleiben im Besitz der militårischen Positionen, welche sie am 20. d. Mittags 12 Uhr hine haben. Die Demarcationslinie wahrend der Waffenruhe Jiiul't auf Kanonenschussweite von den occupirten Kiisten und Jnseln cntlang; wo Meeresarme von geringerer Breite beide Armeen trenncn, bleiben diese Gewasser t'iir Kriegsfahrzenge, zum Kriegszweck bestimmte Fahrzeuge und fiir Fahrzeuge mit Truppen verschlossen. Jeder Verkthr zwischen den beiderseits besetzten Gebietstheilen bleibt unterbrochen.

Zur Bekraftigung dieser Uebereinkunft ist dieselbe von
den beiden Bevollmachtigten unterschrieben und untersiegelt
worden.

von S tie hle. Kauliinann.

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5. Fredspræliminarier.

Vienne, le 1 Aout 1564.

MM. les Plénipotentiaires de l'Autriche, du Danemark et de la Prusse s'étant réunis aujourd'hui en conference å l'hotel du Ministére des affaires étrangéres, aprés avoir produit leurs pleins-pouvoirs respectifs qui ont été trouvés en bonne et due forme, sont convenus des Préliminaires de paix suivants:

I.

Sa Majesté le Roi de Danemark renonce å tous ses droita sur les Duchés de Sleswig, Holstein et Lauenbourg en faveur de Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche en S'engageant å reconnaitre les dispositions que Leurs dites Majestés prendront å l'égard de ces Duchés.

II.

La cession du Duché de Slesvig comprend toutes les iles
appartenant å ce Duché aussi bien que le territoire situé sur
la terre ferme.

Pour simplifier la delimitation et pour faire cesser les inconvénients qui résultent de la situation des territoires Jutlandais enclaves dans le territoire du Slesvig, Sa Majesté le Roi de Danemark céde å Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche les possessions Jutlandaises situées au Sud de la ligne de frontiére méridionale du district de Ribe indiquée sur les cartes géographiques, telle que le territoire Jutlandais de Mogeltondern, Tile d'Amrom, les parties Jutlandaises des iles de Foehr, Sylt et Roemoe &c.

Par contre, Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereurd'Autriche consentent å ce qu'une portion équivalente du Slesvig et comprenant outre l'ile d'Arroe des territoires servantå former la contiguité du district susmentioiané de Ribe avec le reste du Jutland et å corriger la ligne de frontiére entre le Jutland et le Slesvig du coté de Kolding, soit dé~ tachée du Duché de Slesvig et incorporée dans le Royaume

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de Danemark. L'ile cTArroe n'entrera dans la compensation
qu'en raison de son étendue géographique.

Le detail de la delimitation des frontiéres sera réglé par
le traité de paix définitif.

III.

Les dettes contractées pour le compte special soit du Royaume de Danemark, soit d'un des Duchés de Slesvig, Holstein et Lauenbourg resteront respectivement å la charge de chacun de ces pays.

Les dettes contractées pour le compte de la Monarchie Danoise seront réparties entre le Royaume de Danemark d'une part et les Duchés cédés de l'autre -part, d'aprés la proportion respective de la population des deux parties.

De cette repartition seront exceptés:

1) L'emprunt contracté en Angleterre par le Gouvernement
Danois au mois de Décembre 1863 et qui restera å la
charge du Royaume de Danemark.

2) Les frais de guerre encourus par les Puissances alliées
dont les Duchés assumeront le remboursement.

IV.

Les hautes Parties contractantes s'engagent å établir un armistice sur la base de l'Uti-possidetis militaire k dater du 2 Aout dont les conditions se trouvent spécifiées dans le protocole

V.

Aussitot aprés la signature de ces préliminaires de paix
les hautes Parties contractantes se réuniront å Vienne pour
négocier un traité de paix définitif.

Fait å Vienne, le 1 Aout 1864.

(L. S.) Rechberg. Brenner. Quaade. Kauffmann.
Bismarck. Werther.

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Annexe. Protocole concernant les conditions de l'armistice.

En execution de l'article IV des Préliniinakes de paix signés. aujourd'hui entre S. M. le Roi de Danemark d'une part et Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche de l'autre, les soussignés Plénipotentiaires réunis en conference sont convenus des dispositions suivantes.

1.

A dater du 2 Aout prochain il y aura une suspension complete d'hostilités par terre et par mer laquelle durera jusqu'å la conclusion de la paix. Pour le cas que, contre toute attente, la négociation de paix n'aboutirait pas jusqu'au 15 Septembre prochain, les hautes Parties contractantes auront, å partir de ce terme, la faculté de dénoncer l'armistice avec un délai de six semaines.

2.

S. M. le Roi de Danemark S'engage a faire lever définitivement
les blocus å dater du 2 Aout.

3.

Leurs Majestés le Roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche tout en maintenant l'occupation du Jutland dans les conditions actuelles de l'Uti-possidetis, se déclarent préts k ne conserver dans ce pays que le nombre de troupes que d'aprés les considerations purement militaires Leurs dites Majestés jugeront nécessaire.

4.

La perception des contributions pour autant qu'elle n'a pas encore été effectuée, est suspendue. Les marchandises ou autres objets qui ont été saisis å titre de ces contributions de guerre et qui n'auront pas été vendus avant le 3 Aout, seront relåchés. De nouvelles levées de contributions ne seront pas ordonnées.

5.

L'approvisionnement des troupes alliées aura lieu aux dépens
du Jutland conformément aux reglements d'approvision-

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nement Prussien et Autrichien en vigueur pouv chacuue des deux armées alliées sur pied de guerre. Le logement des troupes et des employes å la suite de l'armée ainsi que les moyens de transport å l'usage de l'armée seront également fournis aux dépens du Jutland.

6.

" L'excédant des revenus ordinaires du Jutland, qui se trouvera dans les eaisses publiques de ce pays aprcs que les différentes fournitures et prestations précitées auront été payees par ces inémes caisses aux communes chargées de donner suite aux requisitions militaires, et aprés que les dépenses nécespaires å la nnuche de l'administration auront été défrayées également par les dites caisses, sera restitué, soit en espéces, soit en liquidation, au Gouvemernent Danois au moment de l'évacuation dv Jutland.

7.

La paye des troupes alliées, la paye extraordinaire de
guerre (Kriegszulage) y comprise, est exclue des dépenses
mises å la charge du Jutland.

8.

Les prisonniers de guerre et politiques seront mis en liberté contre Vassurance que les prisonniers de guerre ne serviront plus dans Tarmée Danoise avant la conclusioa de la paix. La remise en liberté des prisonniers aura lieu le plus tot possible dans les ports de Swinemunde et Lubeck.

9.

Les soldats Danois, licenciés pour se rendre en Jutland pendant l'armistice, pourront sans obstacles quelconques retourner å l'armée Danoise pour le cas de la reprise des bostilités, dés qu'ils auraient été rappelés sous les drapeaux.

Fait å Vienne, le 1 A out 1864.

(L. S.) Kechberg. Brenner. Quaade. Kauffmann.
Bismarck. We it her.

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B.

1. Fredslutning af 30 October 1864.

Au nom de la trés-Sainte et Indivisible Trinité!

Sa Majesté le Roi de Daneoiare, Sa Majesté l'Empereur d'Autriche et Sa Majesté le Roi de Prusse ont résolu de convertir les Préliminaires signés le 1 Aout dernier en Traité de paix définitif.

A eet effet Leurs Majestés ont nommé pour Leurs Pléuipotentiaires,

Sa Majesté le Roi de Danemarc, le Sieur George Joachim de Quaade, Commandeur de l'ordre du Danebrog et décoré de la Croix d'honneur du méme Ordre, Chevalier de l'Ordre de l'Aigle rouge de premiere Classe et de celui de la Couronne de Fer de seconde Classe etc., Chambellan et Ministre sans portefeuille etc. etc., et le Sieur Hendric Auguste Theodor de Kauffmana, Commandeur de TOrdre du Danebrog et décoré de la Croix d'honneur du méme Ordre etc. etc., Chambellan et Colonel d'Etat major etc. etc.

Sa Majesté l'Empereur d'Autiiche, le Sieur Jean Bernard Comte de Rechberg Rothenlowen, Chevalier de la Toison d'Or, Grand' Croix de l'Ordre de Saint-Etienne de Hongrie , Chevalier de la Couronne de Fer de premiere Classe, Chevalier de l'Ordre de l'Aigle noir en brillans etc., Chambellan et Conseiller intime actuel etc. etc., et le Sieur Adolphe Marie Baron d e Br enn er-F elsach, Commandeur de l'Ordre Imperial de Leopold et de celui du Danebrog etc., Chambellan actuel, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire etc. etc.

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Sa Majesté le Roi de Prusse, le Sieur Charles Baroi* de Werther, Chevalier de l'Ordre de l'Aigle rouge de premiere Classe, Grand' Croix de l'Ordre Imperial de Leopold et de celui du Danebrog etc. etc-, Chatnbellan et Conseiller intime actuel, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire pres la Cour d'Autriche etc. etc., et le Sieur Armand Louis de Bal an, Chevalier de l'Ordre de l'Aigle rouge de seconde Classe avec la plaque et les feuilles de chéne, Commandeur de l'Ordre de la Maison de Hohenzollern, de l'Ordre Imperial de Leopold et de celui du Danebrog etc., Conseiller intime actuel, Membre du Conseil d'État, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire etc. etc. etc.,

lesquels se sont réunis en conference å Vienne, et aprés avoir
échangé leurs pleins-pouvoirs trouvés en bonne et due forme,
sont convenus des articles suivans :

Article I.

Il y aura k l'avenir paix et amitié entre Sa Majesté le Roi de Danemarc et Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse ainsi qu'entre Leurs héritiers et successeurs, Leurs Etats et sujets respectifs å perpétuité.

Article 11.

Tous les traités et conventions conclus avant la guerre entre les Hautes Parties contractantes sont rétablis dans leur vigueur en tant qu'ils ne se trouvent pas abrogés ou modifies par la teneur du present Traité.

Article 111

Sa Majesté le Roi de Danemarc renonce å tous Ses droits sur les Duchés de Slesvic, Holstein et Lauenbourg en faveur de Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse, en S'engageant å reconnaitre les dispositions que Leurs dites Majestés prendront å l'égard de ces Dqches.

Article IV.

La cession du Duché de Slesvic comprend toutes les iles

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appartenant å ce Duché aussi bien que le territoire situé sur
la terre ferme.

Pour simplifier la delimitation et pour faire cesser les" inconvéniens qui résultent de la situation des territoires jutlandais enclaves dans le territoire du Slesvic, Sa Majesté le Roi de Danemarc céde å Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse les possessions jutlandaises situées au Sud de la ligne de frontiére méridionale du district de Ribe, telles que le territoire jutlandais de Moegeltondern, l'ile d'Amrom, les parties jutlandaises des iles de Foehr, Sylt et Roemoe etc-

Par contre, Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse consentent å ce qu'une portion équivalente du Slesvie et comprenant, outre l'ile d'Aeroe, des territoires servant å former la contigui'té du district susmentionné de Ribe avec le reste du Jutland, et å corriger la ligno de frontiére entre le Jutland et le Slesvic du coté de Kolding, soit détachée du Duché de Slesvic et incorporée dans le Royaume de Danemarc.

Article V.

La nouvelle frontiére entre le Royaume de Danemark et le Duché de Slesvic partira du milieu de l'embouchure de la baie de Heilsminde sur le petit Belt, et aprés avoir traverse cette baie, suivra la frontiére méridionale actuelle des paroisses de Heils, Veistrup et Taps, cette derniére jusqu'au cours d'eau qui sé trouve au Sud de Geilbjerg et Branore, elle suivra ensuite ce cours d'eau å partir de son embouchure dans la Fovs-Aa, le long de la frontiére méridionale des paroisses d'Odis et Vandrup et de la frontiére occidentale de cette derniérejusqu'å la Konge-Aa (Konigs-Au) au Nord de Holte. De ce point le Thalweg de la Konge-Aa (Konigs-Au) formera la frontiére jusqu'å la limite orientale de la paroisse de Hjortlund.A partir de ce point le tracé suivra cette méme limite et son prolongement jusqu'å Tangle saillant au Nord du villaged'Obekjår, et ensuite la frontiére orientale de ce village jusqu'å la Gjels-Aa. De lå la limite orientale de la paroisse

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de Seem et les limites méridionales des paroisses de Seem, Ribe et Vester-Vedsted formeront la nouvelle frontiére qui, dans la mer du Nord, passera å distance egale entre les iles de Manoe et Roemoe.

Par suite de cette nouvelle delimitation sont declares éteints, de part et d'autre, tous les titres et droits mixtes, tant au séculier qu'au spirituel qui ont existé jusqu'ici dans les enclaves, dans les iles et dans les paroisses mixtes. En consequence le nouveau pouvoir souverain, dans chacun des territoires séparés par la nouvelle frontiére, jouira å eet égard de la plenitude de ses droits.

Article VI.

Une Commission internationale composée de Représentans des Hautes Parties contractantes sera chargée, immédiatement aprés l'écbange des ratifications du present traité, d'opérer sur le terrain le tracé de la nouvelle frontiére conformément aux stipulations du precedent article.

Cette Commission aura aussi å répartir entre le Royame de Danemarc et le Duché de Slesvic les frais de construction de la nouvelle chaussée de Ribe å Tondern proportionuellement k l'étendue du territoire respectif qu'elle parcourt.

Enfin la méme Commission présidera au partage des biens-fonds et capitaux qui jusqu'ici ont appartenu en comunun å des districts ou des communes séparés par la nouvelle frontiére.

Article VII.

Lee dispositions des articles XX, XXI et XXII, du Traité
conclu entre l'Autriche et la Russie le 3 Mai 1815*) qui fait



*) Disse Artikler ere saalydende: Art I. Les propriétaires, dont les possessious sont coupées pnr la frontiére , sercnt traités, relativement å ces possessions, d'aprés les principes les plus libéraux. Ces propriétaires mixtes, leurs domestiques et les habitans auront le droit de passer et repasser avec leurs instrumens aratoires, leurs bestiaux, leurs outils etc. etc. d'une partie de la possession, ainsi coupée par la frontiére, dans l'autre, sans égard å la difference de souveraineté; de transporter de méme, d'un endroit å l'autre, leurs moissons, toutes les productions du sol, leurs bestiaux et tous les produits de leur fabrication, sans avoir besoin de passeports, sans empéchement, sans redevance et sans payer de droit quelconque. Cette faveur est restreinte toutefois aux productions naturelles ou industrielles dans le territoire ainsi coupé par la ligne de démarcation. De méme ellene s'étend qu'aux terres appartenantes au méme propriétaire dans l'espace déterminé d'un mille, de quinze au dcgré, de part et d'autre, et qui auraient été coupées par la ligne de frontiére. Art. XXI. Les sujets de l'une et de l'autre des deux Puissances, nommément les conducteurs de troupeaux et påtres, continueront å jouir des droits, immunités et priviléges dont ils jouissaient par le passé. II ne sera également mis aucun obstacle å la piatique journaliére de la frontiére entre les limitrophes, en allemand: Griinz- Verkehr. Art. XXII. La jurisdiction du domicile sera aussi celle qui décidera entre particuliei s des questions provenant du chef de ces territoires. Mais c'est le forum du territoire, dans lequel est située la propriété en litige, qui fera exécuter la sentence. Cette disposition sera vu vigueur pendant l'espace de six ans, au bout desquels les deux hautes Cours se réservent de convenir, s'il y a lieu, d'une autre régle.

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partie intégrante de l'acte general du congrés de Vienne, dispositionsrelatives aux propriétaires mixtes, aux droits qu'ils exerceront et aux rapports de voisinage, dans les propriétés coupées par les frontiéres, seront appliquées aux propriétaires, ainsi qu'aux propriétés qui, en Slesvic et en Jutland, se trouverontdans les cas prévus par les susdites dispositions des actes du congrés de Vienne.

Article VIII.

Pour atteindie une repartition equitable de la dette publiquede
la Monarchie Danoise en proportion des populations



*) Disse Artikler ere saalydende: Art I. Les propriétaires, dont les possessious sont coupées pnr la frontiére , sercnt traités, relativement å ces possessions, d'aprés les principes les plus libéraux. Ces propriétaires mixtes, leurs domestiques et les habitans auront le droit de passer et repasser avec leurs instrumens aratoires, leurs bestiaux, leurs outils etc. etc. d'une partie de la possession, ainsi coupée par la frontiére, dans l'autre, sans égard å la difference de souveraineté; de transporter de méme, d'un endroit å l'autre, leurs moissons, toutes les productions du sol, leurs bestiaux et tous les produits de leur fabrication, sans avoir besoin de passeports, sans empéchement, sans redevance et sans payer de droit quelconque. Cette faveur est restreinte toutefois aux productions naturelles ou industrielles dans le territoire ainsi coupé par la ligne de démarcation. De méme ellene s'étend qu'aux terres appartenantes au méme propriétaire dans l'espace déterminé d'un mille, de quinze au dcgré, de part et d'autre, et qui auraient été coupées par la ligne de frontiére. Art. XXI. Les sujets de l'une et de l'autre des deux Puissances, nommément les conducteurs de troupeaux et påtres, continueront å jouir des droits, immunités et priviléges dont ils jouissaient par le passé. II ne sera également mis aucun obstacle å la piatique journaliére de la frontiére entre les limitrophes, en allemand: Griinz- Verkehr. Art. XXII. La jurisdiction du domicile sera aussi celle qui décidera entre particuliei s des questions provenant du chef de ces territoires. Mais c'est le forum du territoire, dans lequel est située la propriété en litige, qui fera exécuter la sentence. Cette disposition sera vu vigueur pendant l'espace de six ans, au bout desquels les deux hautes Cours se réservent de convenir, s'il y a lieu, d'une autre régle.

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respectives du Royaume et des Duchés, et pour obvier en méme terns aux difficultés insurmontables que présenterait une liquidation détaillée des droits et prétentions réciproques, les Hautes Parties contractantes ont fixe la quotepart de la dette publique de la Monarchic Danoise qui sera mise å la charge des Duchés, å la somme ronde de vingt-neuf millions de Thaiers (monnaie Danoise).

Article IX.

La partie de la dette publique de la Monarch!« Danoise qui, conformément å Tarticle precedent, tombera å la charge des Duchés, sera acquittée, sous la garantie de Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse , comme dette des trois Duchés susmentionnés envers le Royauine de Danemarc, dans le terme d'une année, ou plus tot si faire se pourra, å partir de l'organisation definitive des Duchés.

Pour l'acquittement de cette dette, les Duchés pourront
se servir, au total ou en partie, de l'une ou de l'autre des
maniéres suivantes:

I°. payement en argent comptant (75 Thaiers de Prusse
= 100 Thaiers monnaie Danoise);

2°. remise au trésor Danois d'obligations non remboursables
portant intérét de 4 p. c. et appartenant å la dette
iutérieure de la Monarchie Danoise;

3°. remise au trésor Danois de nouvelles obligations d'Etat å émettre par les Duchés, dont la valeur sera énoncée en Thaiers de Prusse (au taux de 30 la livre) ou en Marks de banque de Hambourg, et qui seront liquidées moyennant une annuité semestrielle de 3 p. c. du montant primitif de la dette, dont 2 p. c. représenteront l'intérét de la dette du å chaque terme, tandis que le reste sera payé å titre d'amortissement.

Le payement susmentionné de l'annuité semestrielle de
3 p. c. se fera tant par les caisses publiques des Duchéa que
par des maisons de banque å Berlin et å Hambourg.

Les obligations mentionnées sous 2 et 3 seront recues par
le trésor Danois k leur taux nominel.

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Article X.

Jusqu'å l'époque ou les Duchés se seront définitivement charges de la somme qu'ils auront å verser conformément å l'article VIII du present Traité au lieu de leur quote-part de la dette commune de la Monarchie Danoise, ils payeront par semestre 2 pour cent de la dite somme, c'est-å-dire 580,000 Thaiers (monnaie Danoise). Ce payement sera effectué de maniére que les intéréts et les å-compte de la dette Danoise qui ont été assignés jusqu'ici sur les caisses publiques des Duchés, seront aussi dorénavant acquittés par ces mérnes caisses. Ces payemens seront liquidés chaque semestre, et pour le cas ou ils n'atteindraient pas la somme susmentionnée, les Duchés auront å rembourser le restant aux finances Danoises en argent comptant; au cas contraire il leur sera remboursé l'excédant de méme en argent comptant.

La liquidation se fera entre le Danemarc et les autorites chargées de l'administration supérieure des Duchés d'aprés le mode stipulé dans le present article, ou tous les trimestres, en tant que de part et d'autre cela serait jugé nécessaire. La premiere liquidation aura spécialement pour objet tous les intéréts et å-compte de la dette commune de la Monarchie Danoise payés aprés le 23 Décembre 1863*).

Article XI.

Les Bommes représentant l'équivalent dit de Holstein- Ploen, le restant de l'indemnité pour les ci-devant possessions du Duc d'Augustenbourg, y compris la dette de priorité dont elles sont grevées, et les obligations domaniales du Slesvic et du Holstein, seront mises exclusivement å la charge des Duchés.

Article XII.

Les Gouvernements d'Autriche et de Prusse se feront
rembourser par les Duchés les frais de la guerre.



*) Denne Artikels Fuldbyrdelse begyndte først den Iste Juni 1866, da der betaltes 8#840,000. Den UdeJuli 1866 betaltes B#T 1,730,008, 31te Jan. 1867 Pr. Thai. 343,080.

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Article XIII.

Sa Majesté le Koi de Danemarc S'engage å rendre iminédiateinent aprés l'échange des ratifications du present Traité, avec leurs cargaisons, tous les navires de commerce Autrichiens, Prussiens et Allemands amenés pendant la guerre; ainsi que les cargaisons appartenant å des sujets Autrichiens, Prussiens et Allemands saisies sur des båtimens neutres; enfin tous les båtimens saisis par le Danemarc pour un motif militaire dans les Duchés cédés.

Les objets précités seront rendus, dans l'état ou ils se
trouvent, bona fide, å l'époque de leur restitution.

Pour le casque les objets å rendre n'existassent plus, on en restituera la valeur et s'iJs ont subi depuis leur saisie une diminution notable de valeur, les propriétaires en seront dédominagés en proportion. De méme il est reconnu comme obligatoire d'indemniser les fréteurs et l'équipage des navires et les propriétaires des cargaisons de toutes les dépenses et pertes directes qui seront prouvées avoir été causées par la saisie des båtimens, telles que droits de port ou de rade (Liegegelder), frais de justice et frais encourus pour l'entretien ou le renvoi å domicile des navires et des equipages.

Quant aux båtimens qui ne peuvent pas étre rendus en nature, on prendra pour base des indemnités å accorder la valeur que ces båtimens avaient å l'époque de leur saisie. En ce qui concerne les cargaisons avariées ou qui n'existent plus, on en fixera l'indemnité d'aprés la valeur qu'elles auraient eue au lieu de leur destination k l'époque ou le båtunent y serait arrive d'aprés un calcul de probabilité.

Leurs Majestcs l'Enipereur d'Autriche et le Roi de Prusse feront également restituer les navires de commerce pris par Leurs troupes ou Leurs båtimens de guerre, ainsi que les cargaisons, en tant que celles-ci appartenaient å des particuliers.

Si la restitution ne peut pas se faire eu nature, l'indemnité
sera fixée d'aprés les principes susindiqués.

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Leurs dites Majestés S'engagent en mérae tems k faire entrer en ligne de compte le montant des contributions de guerre prélevées en argent comptant par leurs troupes dans le Jutland. Cette somme sera déduite des indemnités å payer par le Danemarc d'aprés les principes établis par le present article.

Leurs Majestés le Roi de Danemarc, l'Einpereur d'Autriche et le Roi de Prusse nommeront une Commission speciale qui aura a fixer le montant des indemnités respectives et qui se réunira a Copenhague au plus tard six semaines aprés l'échange des ratifications du present Traité.

Cette Commission s'efforcera d'accomplir sa tåche dans l'espace de trois mois. Si, aprés ce terme, elle n'a pu se mettre d'accord sur toutes les reclamations qui lui auront été présentées, celles qui n'auront pas encore été réglées seront soumises å une decision arbitrale. A eet effet Sa Majesté le Roi de Danemarc et Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le'Roi de Prusse S'entendront sur le choix d'un arbitre*).

Les indemnités seront payees au plus tard quatre semaines
aprés avoir été définitivement fixées.

Article XIV.

Le Gouvernement Danois restera chargé du remboursement de toutes les sommes versées par les sujets des Duchés, par les communes, établissemens publics et corporations dans les caisses publiques Danoises å titre de cautionnement, depot ou consignations.

En outre seront remis aux Duchés:

1. Le dép6t affecté å l'amortissement des bons du trésor
(Kassenscheine) holsteiuois ;

2. Le fonds destine a la construction de prisons;

3. Les fonds des assurances contre incendie;



*) I Commissionens Slutningsmøde d. 27 Juni 1865 vedtoges som endelig Opgjørelse af de fra begge Sider i Henhold til Art. XIII fremsatte Erstatningskrav, at Danmark skulde betale 134,834 Rd. 12 [i, Preussen-Østerrig 52,659 Rd. 32 fi (hvoraf 17,245 Rd. 83/3 for de i rede Penge eller Værdipapirer oppebaarne Krigscontributioner).

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4. La Caisse des depots;

5. Les capitaux provenant de legs appartenant å des
communes ou des institutions publiques dans les Ducbés;

6. Les fonds de Caisse (Kassenbehalte) provenant de recettes speciales des Duchés, et qui se trouvaient bona fide dans leurs Caisses publiques å l'époque de l'exécution federale et de l'occupation de ces pays.

Une Commission internationale sera cbargée de liquider
le montant des sommes susmentionnés en déduisant les dépenses
inhérentes å l'administration speciale des Duchés*).

La collection d'antiquités de Flensbourg qui se rattachait å l'histoire du Slesvic, mais qui a été en grande partic dispersée lors des derniers événemens, y sera de nouveau réunie avec le concours du Gouvernement Danois.

De méme les sujets Danois, communes, établissemens publics et corporations qui auront versé des sommes å titre de cautionnemens, depots ou consignations dans les caisses publiques des Duchés, seront exactement reroboursés par le nouveau Gouvernement.

Article XV.

Les pensions portées sur les budgets spéciaux soit du Royaume de Danemarc, soit des Duchés, continueront d'etre payees par les pays respectifs. Les titulaires pourront librement choisir leur domicile soit dans le Royaume, soit dans les Duellér.

Toutes les autres pensions tant civiles que militaires, y compris les pensions des employes de la liste civile de feu Sa Majesté le Roi Frédéric VII, de feu Son Altesse Royale Moneeigneur le Prince Ferdinand et de feu Son Altesse Royale Madame la Landgrave Charlotte de Hesse, née Princesse de Danemarc, et les pensions qui ont été payees jusqu1 ici par le Secretariat des graces (Naades-Sekretariat) seront réparties entre le Royaume et les Duchés d'aprés la proportion des populations respectives.

A eet effet on est convenu de faire dresser une liste de



*) See B Nr. 4.

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toutes ces pensions, de convertir leur valeur de rente viagére en capital et d'inviter tous les titulaires å declarer, si, å l'avenir, ils désirent toucher leurs pensions dans le Royaume ou dans les Duchés.

Dans le cas, ou, par suite de ces options, la proportion entre les deux quote-parts, c'est-å-dire, entre celle tombant å la' charge des Duchés et celle restant å la charge du Royaume , ne serait pas conforme au principe proportionnel des populations respectives, la difference sera acquittée par la partie que cela regarde.

Les pensions assignees sur la Caisse générale des veuves et sur le fonds des pensions des militaires subalternes, continueront d'etre payees comme par le passé en tant que ces fonds y suffisent. Quant aux sommes supplémentaires que l'Etat aura å payer å ces fonds, les Duchés se chargeront d'une quotepart de ces supplémens d'aprés la proportion des populations respectives.

La part å l'institut de rentes viagéres et d'assurances pour la vie, fonde en 1842 å Copenhague, å laquelle les individus originaires des Duchés ont des droits acquis, leur est expressément conservée.

Une Commission internationale, composée de représentans des deux parties, se réunira k Copenhague immédiatement aprés l'échange des ratifications du present Traité pour regler en detail les stipulations de eet article*).

Article XVI.

Le Gouvernement Royal de Danemarc se chargera du
payement des apanages suivans:

de Sa Majesté la Reine Douariére Caroline Amélie,

de Son Altesse Royale Madame la Princesse héréditaire
Caroline,

de Son Altesse Royale Madame la Duchesse Wilhelmine
Marie de Glucksbourg ,

de Son Altesse Madame la Duchesse Caroline Charlotte
Marianne de Mecklenbourg-Strelitz,



*) See B Nr. 4.

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de Son Altesse Madame la Duchesse Douairiére Louise
Caroline de Gliicksbourg,

de Son Altesse Monseigneur le Prince Frederic de Hesse,

de Leurs Altesses Mesdames les Princesses Charlotte, Victoire
et Amélie de Slesvic-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg.

La quotepart de ce payement tombant k la charge des
Duchés d'aprés la proportion de leurs populations, sera remboursée
au Gouvernement Uanois par celui des Duchés.

La Commission mentionnée dans l'article precedent sera
égaiement chargée de fixer les arrangemens néeessaires k l'exécution
du present article*).

Article XVII.

Le nouveau Gouvernement des Duchés succéde aux droits et obligations resultant de contrats réguliérement stipules par l'administration de Sa Majesté le Roi de Danemarc, pour des objets d'intérét public concernant spécialement les pays cedes.

II est entendu que toutes les obligations resultant de contrats stipules par le Gouvernement Danois par rapport å la guerre et k l'exécution federale, ne sont pas comprises dans la précédente stipulation.

Le nouveau Gouvernement des Duchés respectera tout
droit légalement acquis par les individus et les personnes civiles
dans les Duchés.

En cas de contestation les Tribunaiix connaitront des affaires
de cette catégorie.

Article XVIII.

Les sujets originaires des territoires cédés, faisant partie de l'armée ou de la marine Danoises, auront le droit d'étre immédiatement libérés du service militaire et de rentrer dans leurs foyers.

Il est entendu que ceux d'entreux qui resteront au service de Sa Majesté le Roi de Danemarc, ne seront point inquiétés pour ce fait, soit dans leurs personnes, soit dans leurs propriétés.



*) See B Nr. 4.

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Les mémes droits et garanties sont assures de part et d'autre aux employes civils originaires du Danemarc ou des Duchés qui manifesteront l'intention de quitter les fonctions qu'ils occupent respectivement au service soit du Danemarc, soit des Duchés, ou qui préféreront conserver ses fonctions.

Article XIX.

Les sujets domiciliés sur les territoires cedes par le present Traité jouiront pendant l'espace de six ans, å partir du jour de l'échange des ratifications, et moyennant une declaration préalable å l'autorité compétente, de la faculté pleine et entiére d'exporter leurs biens meubles en franchise de droits, et de se retirer avec leurs families dans les Etats de Sa Majesté Danoise, auquel cas la qualité de sujets Danois leur sera naaintenue. Ils seront libres de conserver leurs immeubles situés sur les territoires cédés.

La méme faculté est accordée réciproquement aux sujets
Danois et aux individus originaires des territoires cédés et
établis dans les Etats de Sa Majesté le Roi de Danemarc.

Les sujets qui profiteront des présentes dispositions ne pourront étre, du fait de leur option, inquiétés de part ni d'autre dans leuis personnes ou dans leurs propriétés situées dans les Etats respectifs.

Le délai susdit de six ans s'applique aussi aux sujets originaires soit du Royaume de Danemarc, soit des territoires cédés qui, å l'époque de l'échange des ratifications du present Traité, se trouveront hors du territoire du Royaume de Danemarc ou des Duchés. Leur declaration pourra etre re(jue par la .Mission Danoise la plus voisine, ou par l'autorité supérieure d'une province quelconque du Royaume ou des Duchés.

Le droit d'indigénat, tant dans le Royaume de Danemarc que dans les Duchés, est conserve å tous les individus qui le possédent å l'époque de l'échange des ratifications du present Traité.

Article XX.

Les titres de propriété, documens administratifs et de justicecivile,

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ticecivile,concernant les territoires cédés,. qui se trouvent dans les archives du Royaume de Danemarc; seront remis aux commissaires du nouveau Gouvernement des Duchés aussitot que faire se pourra.

De mérne toutes les parties des archives de Copenhague qui ont appartenu aux Duchés cédés et ont été tirées de leurs Archives, leur seront délivrées avec les listes et registres y relatifs.

Le Gouvernement Danois et le nouveau Gouvernement des Duchés s'engagent å se communiquer réciproquement, sur la demande des autorites administratives supérieures, tous les documens et informations relatifs å des affaires concernant å la fois le Danemarc et les Duchés.

Article XXI.

Le commerce et la navigation du Danemarc et des Duchés cédés jouiront réciproquement dans les deux pays des droits et privileges de la nation la plus favorisée, en attendant que des traités spéciaux réglent cette matiére.

Les exemptions et facilités å l'égard des droits de transit qui, en vertu de l'article II du Traité du 14 Mars 1857, ont été accordées aux marchandises passant par les routes et les canaux qui relient ou relieront la mer du Nord å la mer Baltique, seront applicables aux marchandises traversant le Royaume et les Duchés par quelque voie de communication que ce soit.

Article XXII.

L'évacuation du Jutland par les troupes alliées sera effectuée dans le plus bref délai possible, au plus tard dans Tespace de trois semaines aprés l'échange des ratifications du present Traité.

Les dispositions speciales relatives å cette evacuation sont
fixées dans un Protocole annexe au present Traité.

Article XXIII.

Pour contribuer de tous leurs efforts å la pacification des
esprits, les Hautes Parties contractantes déclarent et promettent

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qu'aucun individu compromis å I'occasion des derniers événemens,de quelque classe et condition qu'il soit, ne pourra étre poursuivi, inquiété ou trouble dans sa personne ou dans sa propriété å raison de sa conduite ou de ses opinions politiques.

Article XXIV.

Le present Traité sera ratifié et les ratifications en seront
échangées å Vienne dans l'espace de trois semaines ou plus
tot si faire se peut.

En foi de quoi les Plenipotentiaires respectifs l'ont signe
et y ont apposé le sceau de leurs armes.

Fait å Vienne le 30éime jonr du mois d'Octobre de l'an
de gråce Mil huit cent soixante-quatre*).

(L. S.) signe: Quaade. (L. S.) signe: Rechberg.
(L. S.) signe: Kauffmann. (L. S.) signe: Brenner.
(L. S.) signe: Werther.
(L. S.) signe: Balan.

Annexe. Protocole concernant l'évacuation du Jutland par les troupes alliées.

Conformément å l'article XXII du Traité de paix conclu aujourd'hui entre Sa Majesté le Roi de Danemarc d'une part, et Leurs Majestés l'Empereur d'Autriche et le Roi de Prusse d'autre part, les Hautes Parties contractantes sont convenues des dispositions suivantes:

I.

L'évacuation du Jutland par les troupes alliées s'effectuera au plus tard dans l'espace de trois semaines, de maniére qu'å la fin de la premiere semaine seront evacuees: les bailliages de Hjørring, Thisted, Viborg, Aalborg et Randers, å la fin de la deuxiéme semaine, outre les baillages susmentionnés, ceux



*) Ratiflcationerne udvexledes i Wien den t6de November.

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cTAarhuus, Skanderborg et Ringkjøbing, et å la fin de la
troisiéme semaine sera évacué tout le territoire du Jutland.

II.

Le jour de l'échange des ratifications du present Traité, le Gouvernement militaire actuel du Jutland cessera ses fonctions. Toute ladministration du pays passera dés lors aux mains dun Commissaire nommé par le Gouvernement Royal de Danemarc, qui se trouvera pendant toute la durée de l'évacuation dans le méme endroit que le quartier general du Commandant en chef des troupes alliées en Jutland.

III.

Les autorites Danoises du Jutland fourniront sans contestation tout ce dont les troupes alliées auront besoin pour leur logement, leur approvisionnement et leurs moyens de transport (Vorspann), au.ssi longtemps que ses troupes se trouveront sur le territoire jutlaudais. Le Gouvernement Royal de Danemare rendia son Commissaire responsable de I'execution de la précédente stipulation. Les prestations mentionnées dans le present article seront limitées au plus strict nécessaire.

IV.

Tous les lazarets, postes de campagne et lignes télégraphiques, établis actuellement pour les troupes alliées, continueront de servir jusqu'å ce que Févacuation des baillages respectifs soit cotnplétement effectuée, et sans prejudice pour les etablissements analogues de l'administration Danoise. Le Gouvernement Royal de Danemarc garantit expressément qu'il ne sera mis aucune entrave a l'exécution ponctuelle du present article.

V.

Dans lo eas que, lors de l'évacuation du Jutland, des malades ou des blessés de l'firmée alliée dussent étre laissez en arriére, le Gouvernement Royal de Danemarc s'oblige d'avoir soin qu'ils soient convenablement traités et soignés, et de les faire transporter moyennant ,,Vorspann" aprés leur gué

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rison jusqu'å la plus prochaine station militaire des troupes
alliées.

VI.

A dater du jour de l'échange des ratifications du present Traité tous les frais occasionnés par les prestations susdites pour le logement, l'approvisionnement. le traitement des malades et les moyens de transport (Vorspann), seront remboursés par les troupes alliées d'aprés les stipulations du reglement d'approvisionnement en vigueur pour l'armée de la Confederation Germanique sur le territoire federal,

(signe) Quaade. (signe) Rechberg. (signe) Werther.
(signe) Kauffmann. (signe) Brennei\ (signe) Bal an.

2. Protokol af 1 April 1865.

Les puissances signataires du traité de paix du 30 Octobre 1864, ayant reconnu la nécessité de préciser le sens de quelques unes des stipulations du dit traité de paix, les Plénipotentiaires soussignés, savoir:

Pour Sa Majesté le Roi de Danemarc:

le Sieur Chretien Jacques Cosmus Bræs trup, Conseiller
intime des Conferences et President de la Municipalité
de Copenhågue,

pour Sa Majesté l'Empereur d'Autriche:

le Sieur Aloys Comte Karolyi deNagyKaroly, Chambellan
actuel, Envoyé Extraordinaire et Ministre plénipotentiaire,

pour Sa Majesté le Roi de Prusse:

le Sieur Othon Edouard Leopold de Bismarck-
Schonhausen, President du Conseil des Ministres et Ministre
des affaires étrangéres,

se sont réunis aujourd'hui et sont convenus des points suivants:

Article 1.

Les ci-devant possessions du Duc d'Augustenbourg, qui
n'oct pas été revendues avant le 16 Novembre 1864 ainsi que

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les revenus consignés au cadastre (Erdbuch-Einnahmen) des termes données en bail héréditaire et appartenant autrefois aux possessions Augustenbourgeoises , appartiennent aux Duchés aussi bien que les Domaines de l'Etat situés dans les Duchés.

Article 2.

Les sommes dues sur le prix des possessions du Duc d'Augustenbourg, les possessions Gravensteinoises et dépendances y comprises, revendues avant le 16 Novembre 1864 reviennent au Danemarc.

Il en est de méme des intéréts de ces sommes ainsi que
des å-compte qui auraient été payés sur le capital, en tant
qu'ils n'ont pas été déjå versés dans le trésor Danois.

Article 3.

L'indemnité pour les ci-devant possessions du Duc d'Augustenbourg mentionnées å l'Article 11 du traité de paix ne tombe å la charge des Duchés qu'en tant qu'elle est devenue payable aprés le 16 Novembre 1864. Il en est de mérae des intéréts et des å-compte, qui auraient été payés sur le capital de la dette de priorité.

Article 4.

Les sommes dues au trésor Danois par des employes ou des particuliers des Duchés et provenant tant de préts faits par la couronne Danoise å des communes ou k des charges publiques (Beamtenstellen) des Duchés, que des ventes de propriétés de l'Etat situées dans ces Duchés, ainsi que les intéréts et les capitaux payés sur ces créances depuis le commencement de l'exécution federale resp. depuis le commencement des hostilités, en tant que les intéréts et capitaux ne sont pas déjå rentrés dans le trésor Danois, reviennent au Danemarc.

Ainsi fait å Berlin, le 1 Avril 1865.

(signe) Bræs trup,
(signe) Karoly i,
(signe) v. Bismarck

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3. Udskrift af den Protocol, der i Henhold til §§ V og VI i Fredstractaten af 30te October 1864 blev optagen af Grændsereguleringscommissairerne.

Tilstedeværende vare

Major i det Kgl. Danske Infanteri Frederik Carl Gustav von
Schøller,

Kgl. Preussisk Major ved det Magdeburgske Dragonregiment
Nr. 6 Adolph von Stedingk,

Keis. Kgl. Østerrigsk Oberstlieutenant i Generalstaben Wilhelm
Popp Edler von Poppenheinj.

Artikel I.

Angaaende Grændsereguleringen efter Art. V i
Fredstractaten.

§ 1-

Grændsen mellem Kongeriget Danmarks og Hertugdømmet Slesvigs Søterritorium i Nordsøen er bestemt ved en Linie, dragen fra Midtpunktet af Afstanden mellem Øerne Manø og Komø i Retning af Ribe Domkirkes Taarn. I ringe Afstand fra Kysten forlader Grændsen denne Linie for at møde Landgrændsen ved Grændsepælen Nr. 1.

1.

Landgrændsen mellem Kongeriget Danmark og Hertugdømmet Slesvig begynder ved Nordsøen ved Grændsepælen Nr. 1 paa det Punkt af Kysten, hvor den sydlige Grændse af Vester Vedsted Sogn ender, løber herfra, fornemlig i østlig Retning og langs med en større Vandgrøft paa den sydlige Grændse af Vester Vedsted, Ribe og Seem Sogne, indtil Grændsepælen Nr. 22; herfra følger Grændsen i mere nordøstlig Retning den østlige Sognegrændse af Seem By og naaer ved Grændsepælen Nr. 26 Gjels-Aa ved Gjelsbro. Herfra danner Gjels-Aa Grændsen indtil det Punkt, hvor samme forener sig med Flads-Aa.

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§ 3.

Fra Foreningspunktet af Gjels-Aa og Flåds-Aa løber Grændsen langs den høire Bred af Flåds Aa og langs med Obekjær Byes sydlige Grændse til Grændsepælen Nr. 27; herfra langs Obekjær Byes østlige Grændse til den i den nordlige Deel af bemeldte By fremspringende Vinkel ved Grændsepælen Nr. 36.

Herfra gjennemskjærer en ved Grændsepælene Nr. 37 til 42 angivet lige Grændselinie et Hede- og Mosedrag indtil det Punkt af Hjortvad-Aa, hvor denne skjæres af den i Fredstractaten nævnte lige Linie mellem Sydostpunktet af Hjortlund Byes østlige Grændse og den i den nordlige Deel af Obekjær By fremspringende Vinkel.

§ 4.

Fra sidstnævnte Punkt løber Grændsen langs Hjortvad-Aa indtil det Punkt (Grændsepælen Nr. 43) , hvor Kalslund Byes østlige Grændse træffer Aaen, og gaaer derpaa videre langs bemeldte Grændse mellem Byerne Kalslund og Villebølle mod Vest og Hjortvad, Bavnegaard og Ravning mod Øst indtil Kongeaaen ved Grændsepælen Nr. 54.

§ 5.

Fra Grændsepælen Nr. 54 ved Kongeaaen danner Midten af det nævnte Vandløb Grændsen indtil det Punkt (Grændsepælen Nr. 59), hvor den vestlige Grændse af Vamdrup Sogn træffer Vandløbet Nord for Holte.

§ 6.

Fra Grændsepælen Nr. 59 løber Grændsen i sydlig Hovedretningmellem Skodborg og Vamdrup Sogne indtil GrændsepælenNr. 73; herfra i sydøstlig Retning mellem Jarls og Vamdrup Sogne indtil Grændsepælen Nr. 79, videre i sydlig Retning til Grændsepælen Nr. 80 ved det Punkt, hvor Jarls, Ødis og Steppinge Sognes Grændser støde sammen; fra GrændsepælenNr. 80 i østlig Hovedretning og mellem Steppinge og Ødis Sogne indtil Grændsepælen Nr. 91 ved Favs-Aa; følger herfra det nævnte Vandløb mellem Steppinge og Frørup Sogne

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paa den ene Side og Ødis Sogn paa den anden Side indtil
Grændsepælen Nr. 94; herfra følger Landgrændsen Brænore
Byes sydlige Grændse indtil Grændsepælen Nr. 99.

§ 7.

Fra Grændsepælen Nr. 99 gaaer Grændsen mellem Frø nip
og Taps Sogne indtil Grændsepælen Nr. 101.

§ 8.

Fra Grændsepælen Nr. 101 gaaer Grændsen først i østlig,
derpaa i sydlig Retning indtil Grændsepælen Nr. 104 ved
Skoverup Byes nordvestlige Grændse.

§ 9.

Fra Grændsepælen Nr. 104 løber Grændsen paa den nordlige Grændse af Skoverup By indtil Grændsepælen Nr. 110 ved Taps-Aa; herfra langs det nævnte Vandløb i sydlig Retning indtil Grændsepælen Nr. 111; herfra i østlig Retning over Grændsepælen Nr. 112 til Grændsepælen Nr. 113 ved den gamle Landevei.

§ 10.

Fra Grændsepælen Nr. 113 følger Grændsen den gamle Chaussee mod Nord indtil Grændsepælen Nr. 114; herfra gaaer den i østlig Retning mellem Tyrstrup og Taps Sogne indtil Grændsepælen Nr. 116; videre mellem Tyrstrup og Veistrup Sogne indtil Grændsepælen Nr. 120; herfra mellem Aller og Veistrup Sogne indtil Grændsepælen Nr. 124; derpaa mellem Aller og Heils Sogne indtil Grændsepælen Nr. 126, gaaer herfra videre gjennem Midten af Heils-Minde-Bugt og naaer mellem de 2 Grændsepæle Nr. 127 og 128 (den første paa dansk, den sidste paa slesvigsk Grund) Midten af Heils-Mindeßugtens Munding ved Lille Belt.

§ 11.

Med Hensyn til Istandsættelsen og Vedligeholdelsen af Kongeaaen paa Grændsen mellem Kongeriget Danmark og HertugdømmetSlesvig og af de øvrige Vandløb, som danne Grændsen,er det vedtaget, at samme vil væve at anordne og varetagei Fælledsskab af de Commissioner, der ere eller eventuelt

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ville blive udnævnte for Vandafledningsvæsenet henholdsviis i Ribe Amt og Veile Amt paa den ene Side og i Haderslev Amt paa den anden Side, og at der til Afgjørelse af eventuelleDifferentser mellem de paagjældende fra begge Sider ftdnævnte Commissioner af vedkommende Amthuse i Kongeriget og i Slesvig, efter forud truffen Overeenskomst i saa Henseende, vil være at beskikke en Opmand , der har at afgjøre Tvisten ved at tiltræde den ene eller den anden Commissions Anskuelse.

I Tilfælde af Appellation af Commissionernes, rcsp. af Opmandens Kjendelse bliver Sagen at afgjøre af en af den paagjældende kongerigske og slesvigske Overøvrighed i Forening beskikket Domstol.

De under Commissionernes Ledelse afsluttede Forlig saavelsom de retskraftige Kjeudelser ere saavel i Kongeriget Danmark som i Hertugdømmet Slesvig at anerkjende og at exeqvere af de paagjældende Øvrigheder. Fastsættelsen af Forretningsgangen mellem Øvrighederne og af Reglerne for Kjendelsernes Retskraft er det nærmest forbeholdt vedkommende Amtmænd at træffe Overeenskomst om.

§ 12.

Hvad angaaer de 3 paa Grændsen liggende offentlige Broer, hvoraf 2 føre over Kongeaaen henholdsviis ved Foldingbro og ved Skodborghuus, og 1 paa den gamle Landevei fra Haderslev til Kolding fører over den til Kjer-Mølle flydende Bæk, vil hele Vedligeholdelsen af Broen ved Foldingbro paahvile Hertugdømmet Slesvig, medens Kongeriget Danmark vil have at overtage den fuldstændige Vedligeholdelse af Broen ved Skodborghuus og af Broen paa den gamle Landevei fra Haderslev til Kolding.

Det af Malt Herred til Vedligeholdelsen af Broen ved Foldingbro hidtil aarligt betalte Æqvivalent for det saakaldte Brokorn til Beløb af = 100 % (Mark Courant) tilligemed 3 £. Skrivekjendelse bliver, saavidt det for Tiden resterer, at efterbetaletil Hertugdømmet Slesvig, og for Fremtiden at afløse

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med det 25dobbelte Beløb, og som Følge heraf bliver eengang for alle den Sum 2,575 % (Mark Courant) at udbetale til HertugdømmetSlesvig af Kongeriget Danmark. Tilligemed Broerne ere ogsaa Rækværkerne paa begge Sider af samme at vedligeholde, medens de til Broerne førende Veidæmninger med tilhørendeRækværker ikke høre til Broerne og derfor ere at vedligeholde af det Gebeet, paa hvilket de ligge.

Angaaende Vedligeholdelsesmaaden og den Construction, der bliver at anvende ved eventuelle Ombygninger, ere ingen Regler vedtagne, og er det i denne Henseende alene bestemt, at Broerne stedse skulle holdes i god, farbar Stand.

§ 13.

De Øer, som for Tiden findes i Kongeaaen, forblive ved
den Stat, til hvis Gebeet de hidtil have hørt.

De Øer, der i Fremtiden maatte danne sig ved Forandringer
i Kongeaaens Løb, tilhøre den Stat, fra hvis Gebeet
de eré løsrevne.

Artikel 11.

Angaaende Fordelingen mellem Kongeriget Danmark og Hertugdømmet Slesvig af Omkostningerne ved Anlæget af den nye Vei fra Ribe til Tønder i Forhold til Udstrækningen af det Geb eet, gjennem hvilket den gaaer i begge Stater.

§ 1.

Som det fremgaaer af den derover optagne Additionalprotocol 'ag har Hertugdømmet Slesvig til den Iste Juli 1865 at tilbagebetale Kongeriget Danmark et Beløb af 290,126 Mark 4 Skilling Courant.

§ 2.

Saafremt imidlertid Beboerne af de til Hertugdømmet Slesvig overgaaede Enclaver ifølge § 3 i den danske Lov af 30te December 1858 allerede ganske eller tildeels maatte have erlagt deres Indbetalinger, kommer Summen af diéee Indbetalinger til Afkortning i det Kongeriget Danmark tilkommende

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Artikel 111.

Angaaende Fordelingen af de faste Eiendomme og Capitaler, der hidtil have henhørt til saadanne Districter eller Communer, som ved den nye Grændse blive overskaarne.

§ 1.

Haderslev og Tønder Amter bleve af Commissionen opfordrede til at lade en Bekjendtgjørelse udgaae til Indvaanerne i de ifølge Fredstractaten af 30te October 1864 fra Ribe Amt aftraadte og med Haderslev og Tønder Amter forenede Districter, hvorefter de havde at anmelde eventuelle Fordringer, der hidrørte fra deres tidligere Forbindelse med Ribe Amt. I Lighed hermed bleve ved den Kgl. Danske GrændsereguleiingsCommissair, Hr. Major v. Scbølleis Mellemkomst de Kgl. Danske Amter Ribe, Veile og Svendborg opfordrede til at gjøre eventuelle Krav gjældende, som de fra Haderslev Amt eller Nordborg Amt til Ribe, Veile eller Svendborg Amter aftraadte Districter maatte have at fremsætte.

Den derefter i Henhold til de indløbne Anmeldelser af
Commissionen foretagne Deling af de tidligere fælles Eiendomme
eller Capitaler fremgaaer af det Følgende.

§ 2.

Haderslev Amts Repartitionsfond deles saaledes, som Additionalprotocollen
m Nr. I, 11, 111 og IV udviser.

§ 3.

Haderslev Amts Veikasse. Med Hensyn hertil gjælder,
hvad der er fastsat i Additionalprotocollen "^Xr7~Nr~Tfi

§ 4.

De Haderslev Amt tilhørende Bygninger og Jordeiendomme.Fortegnelsen
over disse findes i Additionalprotocollen
-ltilay *r' a, ,NrV. Som det nævnte Bilag under Litr. C udartArt.
Pir. 11l °
viser, blev Taxationen af samme foranstaltet ved en blandet
Commission, og denne Fremgangsmaade bk-v ogsaa udvidet til
Christine Frederikke Stiftelsens Sygeanstalt. Additionalprotoco^enad

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co^enadArT Nr \u angiyer °*e Regler, der bleve fulgte ved
Delingen af de Haderslev Amt tilhørende Gjenstande, nemlig:

I. Amtsbudets Bolig,

11. Ting- og Arresthuset i Rødding,
111. Sygehuset i Gram,

IV. Christine Frederikke Stiftelsen,
V. Arresthuset i Toftlund,
VI. Tinghuset i Aller. *

§ 5

Delingen af Haderslev Provsties Kirkekasse fremgaaer af
Additionalprotocollen ¦ . -—... IIT.
3d Art. r(!'. ill

§ 6.

Additionalprotocollen 'af J' T angiver Delingsmaaden
med Hensyn til efternævnte Formuegjenstande, tilhørende de
ved den nye Grændselinie overskaarne Sogne, nemlig:

I. Kalvslund Kirkes Formue.
11. Hygum Kirkes Formue.

111. Den Præsteembedet for AUer og Taps Sogne tilhørende
Eiendom.

IV. Taps Pastorats Jorder for Skoverups Vedkommende.
V. Frørup Pastorats Jorder for Brænores Vedkommende.
VI. Skolen i Over-Lerdte.

VII. Aller, Taps, Vonsild og Hjerndrup Sognes fælles Fattig-
Arbeidsanstalt.

§ 7.

Additionalprotocollen ag rf" udviser den Deling, der
blev fulgt med Hensyn til efternævnte Kasser og Formuegjenstande,
tilhørende det Kgl. Danske Amt Ribe, nemlig:

A. Amtsrepartitionsfondet.

B. Sygehusene i Ribe og Varde.
C. Skolefondet.

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Artikel IV.

Normen for Afløsningen af de paa Fæstesteder,
Arveforpagtningssteder og andre Jordeiendomme
hvilende Afgifter.

§ 1.

Alle under milde Stifteisers og andre juridiske Personers Overeiendomsret hørende Privat-Arvefæstesteder og Arveforpagtningssteder (tvende forskjellige Arter af ufuldkommen Eiendomsret), hvis Overeiere og Fæstebesiddere eller Arveforpagtere ved den nye Grændselinie ere bragte ind under forskjellige Landshøiheder, skulle for Fremtiden ogsaa uden Overeierens Samtykke kunne indløses af Fæstebesidderne eller Arveforpagterne til Eiendom under de samme Betingelser, paa hvilke Afløsningen af de under Domainerne hørende Fæsteeller Arveforpagtningssteder i den Landsdeel, til hvilken Fæsteeller Arveforpagtningsstedet indtil Fredsslutningen af 30te October 1864 har hørt, er bleven bevilget.

De paa saadanne Jordeiendomme hvilende Penge- og Naturalydelser til Overeieren hefte ogsaa paa dem efter deres Indløsning til Eiendom. Dog kunne disse og alle lignende paa Jordeiendomme heftende Ydelser til juridiske Personer, — naar den beheftede Eiendom og den til Ydelsens Modtagelse berettigede juridiske Person ved den nye Grændselinie ere blevne skilte, — ogsaa uden den Berettigedes Samtykk« afløses mod Indbetaling een Gang for alle af Ydelsens 25dobbelte Beløb eller af dens Værdi, beregnet efter Gjennemsnitsindtægten i de sidste 5 Aar.

Hvor der har bestaaet autoriserede Taxter for Naturalydelserne , blive disse at lægge til Grund for Beregningen af Ydelsernes Værdi, og have, naar de Paagjældende ikke skulde kunne forenes om Indløsnings- eller Afløsningssummens Beløb, begge Parter at underkaste sig Afgjørelse af Kegjeringen i den Stat, paa hvis Gebeet den beheftede Eiendom er beliggende.

Den med Hensyn til enkelte eller alle Afgifter til Staten

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muligen endnu bestaaende solidariske Forpligtelse mellem de paagjældende ved den nye Grændselinie fra hinanden skilte Overeiere og Fæste- eller Arveforpagtningssteder bliver, ogsaa uden foregaaende Afløsning af Fæste- eller Arveforpagteqvaliteten,strax ophævet, saaat for Fremtiden alle paa de paagjældendeJordeiendomme heftende Statsafgifter ere at hæve directe uden Mellemkomst af Overeieren.

Artikel V.

Den gjensidige Ud b etalin gsmaa de.

§ 1.

De Pengebeløb, der efter stedfunden Afregning blive at præstere af Kongeriget Danmark til Hertugdømmet Slesvig og omvendt, udbetales ikke de enkelte Sogne eller Communer, men tilstilles derimod de paagjældende Regjeringer.

Artikel VI.

Extraordinaire Omkostninger ved Grændsereguleringen.

§ I-

De extraordinaire Omkostninger, der ere paaløbne deels ved den af tvende Kgl. Danske Guider udførte å la vue Optagelse af Grændsestrækningen, deels ved Anskaffelsen og Transporten af de 128 Grændsepæle samt ved den af 1 Corporal og 6 Kgl. Danske Sapeurer foretagne Nedramning af samme , bæres lige af Kongeriget Danmark og Hertugdømmet Slesvig. Da det samlede Beløb af forberørte Udgifter, der efter de af Hr. Major v. Schøller fremlagte Regninger have udgjort 1,330 Rd. Dansk Rigsmønt, er blevet afholdt af denne af de af den Kgl. Danske Regjering til hans Disposition stillede Forskud, har Hertugdømmet Slesvig ved Liqvidationen af de øvrige Beløb endnu at godtgjøre Kongeriget Danmark en Sum af 665 Rd. Dansk Rigsmønt.

Haderslev, den 22de April 1865.

F. Schøller. von Stedingk. von Poppenheim.

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Beil age Nr. 3.

Actum Hadersleben den lOten Februar 1865.

Nachdem in der heutigen Sitzung der internationalen Grenzregulirungscommission von den damit unterm 3ten d. M. Beauftragten, dem ehemaligen Hausvogt Heuck en d orff, dem Katmnerrath, Amtsverwalter Huss und dem Aintsverwalter Ritter Vorschlåge fiir die Auftheilung der dem Amte Hadersleben gehorigen Fonds, Geldmittel, Immobilien und Inventarienstiicken vorgelegt waren, wurden folgende Gegenstande unter Verhandlung genommen:

A. Die Auftheilung des Amtsrepartitionsfonds.

In Erwagung, dasz dieser Fond dureheine jahrliche Ausschreibung der zu verschiedenen Communezwecken, als Militairkosten, Criminal- und Polizei Kosten, Unterhaltung der Gefangenhåuser, Gehalt an Communalbeamte etc. nothigen Geldmittel aufgebracht und die ausgeschriebene Summe nach der Pflugzahl repartirt wird, und dasz die zu verzinsenden Sehulden und das zinsentragende Capital dieses Fonds bis auf ein Minimum gleich grosz sind, ward beschlossen:

I. Der Kassebehalt, welcher sich ultimo Mårz 1864 nach der Rechnung pro 1863/«j4 vorfand, ist so zu theilen, dasz den abgetretenen und zuriickbleibenden Theilen des Amts der Antheil nach der Criminalpflugzahl gleich aus der Kasse ausgezahlt wird.

Es wird hier ausdriicklich bemerkt, dasz die ganze Criminalpflugzahl mit 887||||jy Pfliigen, namentlich auch die Pflugzahl der nicht zum Amte Hadersleben gehorigen aber zu dessen Criminalkosten beitragspflichtigen Grundstiicke, sowohl fiir das ganze Amt als fiir die Theile desselben der Berechnung iiberall bei dieser Auseinandersetzung zu Grunde zu legen ist.

11. Von der Ausschreibung fiir das Jahr 18f>4/65 ist den an Danemark abgetretenen Theilen des Amts von der auf sie pro 1864 65 repartirten Summe 5/i25/i2 gleich aus der Kasse auszuzahlen.

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111. Die festen und zufalligen Einnahmen des Amtsrepartitionsfonds pro 1864/65, doch mit Ausnahme der Ausschreibung fiir dieses Jahr und des vom Norderland Romo geleisteten Beitrags zu den Strafanstalten wird nach Criminalpflugzahl vertheilt und den abgetretenen Districten des Amts 7/ia des auf diese Weise auf sie fallenden Theils gleich aus der Kasse ausgezahlt, wahrend der Rest dieser Einnahmen gleich dem bei Schleswig verbleibenden Theile des Amts aus der Kasse ausgekehrt wird.

IV. Der Kassebehalt, welcher sich dann nach Abhaltung aller budgetmaszigen Ausgaben pro 1864/65 am lsten April 1865 vorfindet, wird nach Criminalpflugzahl getheilt event. ein mb'gliches Deficit in derselben Art gedeckt. Selbstverståndlich haben die abgetretenen Districte aus den ihnen nach Vorstehendem zufallenden Summen selbst ihre Ausgaben fiir die Zeit nach dem 30ten October 1864 abzuhalten, doch ist der Lohn fiir drei Kirchspielvogte in diesen Districten, welche ihren Lohn pro 1864 nicht erhalten haben, der Beitrag an die Irrenanstalt in Schleswig fiir die dort unterhaltenen 6 Kranken aus diesen Districten bis zum lsten April und der Beitrag dieser zu der Summe, welche fiir die Stellung der 21 National - pferde ultimo Mårz d. J. zu zahlen ist zugleich rnit den obenerwåhnten budgetmaszigen Ausgaben des bei Schleswig verbleibenden Theils des Amts auch fiir die Zeit vom 30sten October 1864 bis zum lsten April 1865 fiir die abgetretenen Districte aus der Kasse abzuhalten.

Es werden den abgetretenen Districten am lsten April
ihre sich in der Irrenanstalt in Schleswig befindlichen
Kranken überwiesen.

V. Die dem Amte gehorigen Gebåude und Låndereien, nebst
Inventarienstiicke sind zu taxiren und den abgetretenen
Districten deren Antheil daran nach der Criminalpflugzahlanzurechnen
und auszuzahlen.
Zu diesen Immobilien und Inventarienstiieken gehb'ren:

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Das Gefangenhaus bei Hadersleben, das Gefangenbaus in Toftlund , ein Theil des Gefangenhauses in Rodding und die zu dieseu gehorigen Gruudstiicke und Inventarienstucke, resp. in Betreff des Letzteren ein Theil derselben.

Mit Beziehung auf das Gefangenhaus in Rodding ist zu bemerkeu und gehdrig zu beriicksichtigen, dasz, da die Staatskasse fiir die Guter Gram und Nybol zu der Anschaffung und Unterhaltung dieses Gefangenhauses cuin pertinent, nach dem Verbåltnisse der Volkszahl der Giiter Gram und Nybol zu der Volkszahl der Fros und Kaislund Harden beigetragen hat, so ist der der Staatskasse nach demselben Verhaltnisse gehorige Antheil von der sich durch die Taxation ergebenden Summe abzuziehen und nur der Rest derselben zur Vertheilung zwischen dem bei Schleswig verbleibenden und dem abgetretenen Theile des Amts zu bringen, wobei dem Ersteren mogliche An-6priiche die Staatskasse vorbehalten sind.

Das Dinghaus in Aller gehort der Tyrstrup Hårde und musz daher nicksichtlieh dessen eine solche Auseinandersetzung zwischen dem abgetretenen und dem bei dem Amte verbleibenden Theile dieser Hårde nach der Pflug.zahl Statt finden.

Was die Amtsbotenwohnung und das dazu gehorige Land betrifFt, so ist es mit Riicksicht darauf, dasz die friihere Wohnung derselben und die dazu gehorigen Landereien, fiir welehe die jetzige Dienstwohnung und das Land eingetauscht ist, vermeiutlich Staatseigenthum gewesen und den Amtsboten vom Staate als Emolument beigelegt worden, einstweilen noch unentschieden gelassen, inwieweit dieselben einer Taxation und Theilung zu unterziehen

VI. Die zu verzinsenden Schulden dcs Amtsrepartitionsfonds übernimmt der bei Schleswig verbleibende Tbeil des Amts allein und verbleiben diesem als Ersatz dafiir auch die als Baucapital fiir die Dienstwobnuugen des Hardesvogts

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und des Gerichtsschreibers in Rodding und des Gerichtscbreibers in Toftlund verwandten, von diesen Beamten abzutragenden und zu verzinsenden Capitalien ungetheilt und ist auch der pro 1864 an die Amtskasse eingezahlte Abtrag von diesen Capitalien als ein Theil derselben zu betrachten.

B. Die Amtswegekasse.

In Erwågung, dasz den an Danemark abgetretenen Districten des Amts Hadersleben mir eine unbedeutende Strecke der auf Rechnung dieser Kasse grundverbesserten Wege verbleibt, ist die ganze Schuld der Wegekasse von dem bei Schleswig verbleibenden Theile des Amts zu iibernehmen und verbleiben diesem auch alle Activa der Kasse mit Einschlusz des vollen pro 1864/65 ausgeschriebenen Beitrags aus den an Danemark abgetretenen Districten, und sind in Polge dessen die in den Letzteren noch ausstehenden Restanten zu «rheben und an die Wegekasse einzuzåhlen, oder bei der Auseinandersetzung, welche riicksichtlich des Amtsrepartitionsfonds Statt fin det, zu liqvidiren.

C. Die Taxation der dem Amte gehorigen Gebaude.

Das Haderslebener Amtshaus wurde schriftlich ersucht einen Baukundigen und einen Landmann fur die nach V vorzunehmende Taxation der Gebaude, Grundstiicke und des Inventariums der Gefangenhauser zu committiren und ernannte ebenfalls der Koniglich dånische Commissarius einen Baukundigen und einen Landmann. Diese vier Taxatoren werden zu dem Ende am 2Osten d. M. Vormittags 11 Uhr auf dem Haderslebener Amthause zusammentreten und demnachst unter Leitung eines dazu vom Amthause eommittirten Beamten und des Herrn Heuckendorff die Taxation vornehmen.

Schlieszlich wurden Herr Heuckendorff, Kammerrath Hus s und der Amtsverwalter Ritter beauftragt mit Beziehung auf die Amtsbotenwohnung und die dazu gehorigen Dienstlandereien, sowie in Betreff der Christine Friederica Stiftung

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und der Kirchenkasse die Acten herbeizuschaffen und in der
nåchsten Sitzung der Commission diese und event. Vorschlage
fiir eine Auseinandersetzung vorzulegen.

Heuckendorff. Hus s. Ritter.

Einverstanden mit A und dem §§1, 2, 3 und 4 mit dem Bemerken, dasz die Ausgleichung stellenweise wool nicht ganz rationeli erscheint, dessenungeachtet aber angenommen wird, weil die eingehaltene Losung sich einfacher durchfuhren låszt und selbe auf Grund der vorausgestellten Kassa-Abschliisse keinen Nachtheil fiir einen der beiden Theile involvirt. Einverstanden mit den §§ V und VI. In Betreff des Schlusses von § V (die Amtsbotenwohnung betreffend) wird die Entscheidung vorbehalten.*) Einverstanden mit B und C.

Hadersleben den 17ten Februar 1865.

G. F. Scholler. von Poppenheim. von Stedingk.
(L. S.)

Be il age Nr. 4.

Actum Hadersleben den 6ten Mårz 1865.

In der heutigen Sitzung der Commission wurden folgende
Gegenstånde zur Verhandlung gebracht:

I. In Betreff der nach dem Protokoll vom lOten Februar 1865 A. V. unentschieden gelassenen Frage, ob die Dienstwohnung der Amtsboten und die dazu gehorigen Landereien einer Theilung zu unterziehen sein mochten, ist diese, nachdem der Kgl. Danische Herr Commissair Major von Scholler auf eine Theilung der gedachten Amtsboten- Wohnung dazu gehorigen Landereien verzichtet hat, nunmehr dahin erledigt, dasz diese Wohnung und die dazu gehorigen Landereien dem Amte Hadersleben ungetheilt verbleiben.

Die gedachte Verzichtleistung ist dadurch motivirt, das
die Amtsbotenwohnung ehemals Staatseigenthum gewesen,



*) Die Entscheidung findet sich im Protokol vom Gten Marz 1865- Nr. I (Beilage Nr. 4 ad Art. III).

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der Herr Major von S ch6ll er aber auszer Stande ist, den Uebergang derselben ins Gemeindeeigenthum aetmåszig darzuthun und scblieszlich durch die Erwartung, dasz obige Concession bei der Theilung der Christine-Friederike Stiftung eine entsprechende Gegenseitigkeit findet.

11. In der Taxationssumme des Ding- und Gefangenhauses in Rodding (siehe Protokoll vom lOten Februar 1865 A. V.) nebst Inventar und Låndereien, welche nach dem eingelieferten Taxations-Instrurnente vom 24de Februar 1865 7,802 % 91/«91/« ji betragt, ist der Antheil der Guter Gram und Nybol in Abzug zu bringen mit 2,401 $. s*/2 /o.

Dieser Abzug hat seinen Grund darin, dasz die Staatskasse fur die Giiter Gram und Nybol zu der Erbauung dieses Gebåudes einen Zuschusz geleistet hat, welcher im Verhaltnisz zu der Volkszahl der gedachten Giiter und der Fros und Kalvslunder Harden stand.

Bei der letzten Berechnung wurde jedoch die letzte
Taxation zu Grund gelegt.

Die nacb obigen Abzug eriibrigenden 5,401 $. 4 $ (Mark Courant) sind nach Maszgabe der Criminal-Pflugzahl zwiscben den an das Konigreich Danemark abgetretene'n Gebietstheilen und dem Amte Hadersleben zu theilen.

111. Das Krankenhaus zu Gram nebst dem Inventar und dem Bauplatze ist nach dem eingelieferten Taxations-Instrumente vom 23ten Februar 1865 zu ... 23,310 % 6 /o (Mark Courant) taxirt worden.

Da indesz der Besitzer des Gutes Gram Eigenthiimer des Grundes ist und derselbe dafiir eine jåhrliche Abgabevon 15 % (Mark Courant) bezieht, und auszerdem die Berechtigung genieszt, die Kranken aus den Giitern Gram und Nybol in die gedachte Heil-Anstalt einzulegen, so ist die Taxationssumme fur das betreffende Grundstiick mit 650 $ 6 fi (Mark Courant) in Abzug zu bringen, und

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die übrigen 22,660 % (Mark Courant) sind nach Maszgabe der Criminalpflugzahl zwischen den an das Konigreich Danemark abgetretenen Gebietstheilen und dem Amte Hadersleben zu theilen.

IV. Die Gebåude der „Christine-Friederike Stiftung" in Hadersleben (eine Krankenanstalt) ist nebst der Badeeinrichtung und dem Inventar nach dem eingesandten Taxationsinstruinente vom lsten Marz 1865 zu ... 32,538 2/? (Mark Courant) taxirt wordcn.

Diese Summe, sowie das nach Ablegung der Rechnung fiir 1864/o5 sich ergebende Capitalvermogen der Stiftung ist nebst dem Kaesabehalt und den Restanten zwischen den abgetretenen Gebietstheilen und dem Amte Hadersleben dergestalt aufzutheilen, dasz die Volkszahl des Amtes vom Jahre 1860 der Theilung ku Grunde gelegt wird.

Das von Seiten des Amtes zu dieser Stiftung angeschaffte
Inventar nebst Bauplatz und das daran grenzende,
dem Amte gehorige Landstiick, der sogenannte „Toldertoft"
ist nach demselben Taxationsinstrumente zu
3,367 % 3 /?
(Mark Courant) taxirt worden.

Diese Summe ist in Uebereinstimmung mit der seiner Zeit geschehenen Beitragsweise nach der Criminal-Pflugzahl zwischen den abgetretenen Gebietstheilen und dem Amte Hadersleben zu vertheilen.

V. Nach dem Taxationsbefund vom 22sten Februar 1865
wurde das Gefangenhaus zu Toftlund mit 12,338 % (Mark
Courant) 2 /> (Schillinge), und
nach dem Taxationsbefund vom lsten Marz 1865 das Gefangenhaus
zu Hadersleben mit 12,346 $, 14 (&
(Mark Courant) geschatzt.

Im Sinne des Additionalprotokolls vom lOten Februar
1865 A. V. (Beilage Nr. 3 ad Art. III.) werden obige
beiden Betrage zwischen den abgetretenen Districten und

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dem Arnte Hadersleben getheilt nach Verhåltnisz der Criminalpflugzahl
und den Ersteren ausbezahlt.

VI. Nach dem Taxationsbefund vom 2ten Marz 1865 wurde
das Dinghaus zu Aller mit 1,312 % 8 Ji(Mark
Courant) geschatzt.

lin Sinne des Additionalprotokolls vom lOten Februar 1865 A. V. (Beilage Nr. 3 ad Art. IH.) wird der Werth desselben nach der Pflugzahl, der Tyrstruper Hårde zwischen den abgetretenen Theilen dieser Hårde und dem beim Amte Hadersleben verbleibendem Theile derselben getheilt.

Der Taxationsbefund liegt in Abschrift bei.

G. F. S cholier, von Poppenheim. von Stedingk.
(L. S.)

Actum Toftlund den 22de Februar 1865.

Ifølge Skrivelse fra Grændsereguleringscommissionen af 10de dennes var følgende Commission, bestaaende af: Herr Tømmermester, Architect Holm fra Haderslev' og Herr Gaardmand Mikkel Eriksen Damgaard fra Ostorp som Sagkyndige fra dansk Side, og Herr Bygmester Christiansen fra Haderslev og Herr Sognefoged Dbmd. Degn fra Astrup som Sagkyndige for Hertugdømmet Slesvigs Side, samt medundertegnede Huusfoged Vogt for Haderslev Vesteramt som Protokolfører, traadt sammen, for paa Grundlag af den under 20de dennes paa det høie Amthuus i Haderslev optagne Protokol at taxere forskjellige i Haderslev Amt beliggende Realiteter og begyndtes idag med Thing- og Arresthuset i Toftlund.


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Hermed sluttedes Forretningen for idag og underskreves
Protokollen af Commissionen.

A. u. s.

C. F. Holm. M. E. Damgaard. Paul Christiansen.
S. N. Degn. H. R. Vogt.

Continuatum Gram den 23de Februar 1865.

Forretningen fortsattes som den foregaaende Dag af de
samme Personer og begyndtes ved Sygehuset i Gram.


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Hermed sluttedes Forretningen for idag og underskreves
Protokollen af Commissionen.

A. u. s.

C. F. Holm. M. E. Damgaard. Paul Christiansen.
S. N. Degn. H. R. Vogt.

Continuatum Rødding den 24de Februar 1865.

Forretningen fortsattes som igaar af de samme Personer,
og begyndtes ved Thing- og Arresthuset i Rødding:

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Hermed sluttedes Forretningen for idag og underskreves
Protokollen af Commissionen.

A. u. s.

C. F. Holm. M. E. D am g a ard. Paul Christiansen,
S. N. Degn. H. R. Vogt.

Continuatum Haderslev den Iste Marts 1865.

Forretningen fortsattes som de foregaaende Dage og begyndtes
ved Fangehuset i Haderslev:


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Hermed sluttedes Forretningen for idag og underskreves
Protokollen af Commissionen.

A. u. s.

C. A. Holm. M. E. Damgaard. Paul Christiansen.
S. N. Degn. H. R. Vogt.

Continuatum Haderslev den 2den Marts 1865.

Forretningen fortsattes som den foregaaende Dag af de
samme Personer og begyndtes ved Amtsboligen*) i Gammel Haderslev:


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*) o: Amtsbudboligen.

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Hermed sluttedes Forretningen og underskreves Protokollen
af Commissionen.

A. u. s.

C. F. Holm. E. M. Damgaard. Paul Christiansen.
S. N. Degn. H. R. Vogt.

Gjenpartens Rigtighed bevidnes af

C. Huss.

Kammerraad og Amtsforvalter.

Beilage Nr. 5.

Actum Hadersleben den 4ten Mårz 1865.

Am heutigen Tage wurde die Behandlung der Kirchenkasseder Probstei Hadersleben vorgenommen und die Grundsatze,wonach die Mittel derselben zwischen dem zuriickbleibendenTheile dieser Probstei und den nach dem Friedenstractatean daa Konigreich Danemark abgetretenen 8 Kirehspielenderselben aufzutheilen, nach den diesfalligen Vorlagen der Localbehorden in Erwagung gezogen und festgestellt, wobei das Erforderliche mit Riicksicht auf diejenigen Institute und offentlichen Einrichtungen, welche aus der gedachten KirchenkasseZuschiisse empfangen naher bestimmt wurde. Es wird hier die Bemerkung voi-ausgeschickt, dasz die Einnahmen der Kirchenkasse hauptsachlich aus dem Ertrage des zum groszten

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Theile festgesetzten Kornzehnten aus den 33 Kirchspielen der Probstei Hadersleben bestehen, welcher nach einer jåhrlich von den Kirchenvisitatoren zu bestimmenden Taxe mit Gelde bezahltwird. Die Einkiinfte der Kasse werden zu Reparaturen der gedachten Kircben, zum Neubau derselben und zu verschiedenenandern kircblichen Zwecken verwandt. Ueber die Einnahmen und Ausgaben jeder einzelnen Kirche wurde friiher eine besondere Rechnung gefiihrt, doch so, dasz die Mittel aller Kirchen gemeinschaftlich verwaltet wurden; durch die Konigliche Resolution vom 16ten Juli 1847 aber eine vollige Gemeinschaft der Kirchenmittel angeordnet, so dasz seitdem nur eine Recbnung iiber das gesammte Kirchenvermogen, sowie tiber die Einnahmen und Ausgaben sainmtlieher Probstei Kirchengefiihrt

Behufs der Auftheilung der Kirchenmittel wurden demnach
folgende Beschliisse gefaszt:

I. Die wirkliche Auftheilung des Kircbenvermogens ist erst nach Ablegung der Rechnung fiir das Jahr 1864 vorzunehmen und sind die Rechnungen der Kirchenjuraten der abgetretenen Kirchspiele fiir das gedachte Rechnungsjahr bei dem Kirchenkassirer einzuliefern, auch die Einzahlung der danach abzuliefernden Gelder zu beschaffen.

11, Das am Schlusse des Rechnungsjahres 1864 vorbandene
Capital nach Abzug der Capitalschulden ist nebst dem
verbliebenen Kassebebalt und den Restanten aufzutheilen.

Die Vertheilung geschieht nach der Zahl der Kirchen, wobei bemerkt wird, dasz zur Unterhaltung und zum Ausbau der 8 abgetretenen Kirchen wåhrend der Jahre 1847 bis 1863 eine den Betrag der von den abgetretenen Kirchspielen aufgebrachten Zehnten übersteigende Summe verwandt ist.

111. Die nach der Rechnung pro 1864 etwa vorhandenen
Restanten in den abgetretenen Kirchspielen werden in
der Vergutungssumrne gekurzt.

IV. Die bisher an verschiedene Kirchenbediente in den abgetretenenKirchspielen

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getretenenKirchspielenaus der gemeinschaftlichen Kirchenkassebezahlte VergiituDg z. B. an Balgentreter, sowieetwaige andre Ausgaben, die diese Kirchen allein betreffen, werden kiinftig selbstverstandlich aus den eignenMitteln derselben abzufralten sein. Gleichfalls ist es eine Selbstfolge, dasz die abgetretenen Kirchspiele kiinftig nicbt mehr zu den bisher gemeinschaftlichen Ausgabender Kirchenkasse beizutragen haben.

V. Die fruher von dem Kirchspiel Bjert an den Hospitalprediger in Hadersleben pråstirte von jahrlich 6 Schipp Roggen und 8 Schipp Gerste, wofur der Geldbetrag bisher aus der gemeinschaftlichen Kirchenkasse an die Hospitalskasse einbezahlt worden, ist, damit das Hospital keine Einbusze erleidet, nach dem Durchschnittspreise der Kirchen-Korntaxe der Haderslebener Probstei fur die letzten 5 Jahre zu eapitalisiren und der zu 400 % (Mark Courant) dafiir sich ergebende Capital Betrag in der auszuzahlenden Summe zu kiirzen.

VI. Die bisher an den Probst der Probstei Hadersleben aus der Kirchenkasse ausbezahlte Vergiitigung fik eine Kornlieferung aus den abgetretenen Kirchspielen Oddis, Bjert und Heils bestehend in 19 Schipp Roggen und 25 Schipp Gerste wird mit Riicksicht darauf, dasz die Funktion des gedachten Probstes in den abgetretenen Kirchspielen aufgehort hat , kiinftig von diesen Kirchspielen nicht mehr zu leisten sein.

VII. Die unter dem Namen von Trabengeldern aus der gemeinschaftlichen Kirchenkasse an die Gelehrten Schule in Hadersleben jahrlich bezahlte Summe, fållt, was diese abgetretener Kirchen betrifft, fiir die Zukunft weg, und ist von denselben nicht mehr zu entrichten.

Ebenfalls wird die Erlegung der Trabongelder an die Gelehrtenschule in Hadersleben aus den von Torning- Lehen an das Konigreich Danemark abgetretenen Districten kiinftig analoger Weise wegfallen.

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VIII. Die gleichfalls aus der gemeinschaftlichen Kirchenkasse an die Gelehrtenschule in Hadersleben bezahlte Summe fur eine Kornlieferung von 1 Tonne Roggen und 1 Tonne Gerste nebst 6 $. (Mark Courant) an Geld von jedetn Kircbspiele wird von den 8 Abgetretenen fiir ibren Theil kiinftig nicht mehr zu entrichten sein.

IX. Der Beitrag der abgetretenen 8 Kircbspiele zu dein der Gelebrtenschnle in lladersleben zu gehb'rigen Stipendienfond fiir Studirende ist von diesen Kirchspielen kiinftig nicht mehr zu erlegen.

Der bisherige Beitrag des jetzt an das Konigreich Danemark abgetretenen Kirchspiels Vester-Vedsted zu dem Stipendienfond von 3 fy- (Mark Courant) ist ebenfalls kiinftig nicht mehr an die gedachte Schule zu en.richten.

An den vorhandenen Geldmitteln des Stipendienfonds, soweit dieselben aus Beitragen von den Kirchen der Haderslebener Probstei und Toining-Lehen herriihren, musz sammtlichen vom Amte Hadersleben abgetretenen Theilen ein entsprechender Theil zugesprochen werden und ist dieser Antheil nach Verhiiltnisz der Einwohnerzahl des Amtes und der Stadt Hadersleben zu ermitteln, wobei die Volkszåhlung von 1860 zu Grunde zu legen ist. Sollte es sich herausstellen, dasz die abgetretenen Districte noch auf anderweitige Zuschiisse dieses Fonds Anspruch hatten, so wiirde ihnen auch hiervon ein en> sprechender Antheil zuflieszen.

X. Der fernere Beitrag der abgetretenen 8 Kirchspiele zu
dem Schulfond, welcher seine Mittel aus jåhrlichen Beitrågen
aus der Kirchenkasse erhiilt, fallt weg.

Von dem Vermogen dieses Fonds, welches nach der bereits aufgemachten Rechnung fiir das Jahr 1864 nur 91 Mark Courant und 14 Schillinge betragt, ist den voigedachten Kirchspielen deren Antheil nach der Kirchenzahl

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XI. Das dem Schvllehrerpensionsfond gehorige Capital-Vermogen, welches mit Ausnahme eines den Schulen der Probstei Hadersleben verbleibenden Legates des Klisters Iwersen zu Steppinge, 7,725 (Mark Courant) betragt, ist nebst dem nach der bereits aufgemacbten Rechnung fiir das Jahr 1864 verbliebenen baaren Kassenbehalte von 1,236 (Mark Courant) nach Verbåltnisz der Kircbenzahl aufzutbeilen und den abgetretenen 8 Kirchspielen deren Antheil anzurechnen.

Dagegen iibernehmen diese vom lsten Januar 1865 an die Pensionirung der Wittwe des Kiisters Schmidt in Oddis mit jåhrlich 60 (Mark Courant), jener des abgegangenen Schullehrers Eavn in Veistrup mit 60 % (Mark Courant) und jener des abgegangenen Schullehrers Arsenholm in Tagkjærhaus mit 60 $. (Mark Courant). In Zukunft horen die Beitråge der abgetretenen Kirchspiele zu dem gedachten Schullehrerpensionsfond auf.

XII. An dem bei der Kirchenkasse belegten Legat der Pastorin Krahl aus Tyrstrup von 3000 % (Mark Courant), welches zur AnschatFung von Schulbuchern fiir die Landschulen der Probstei Hadersleben bestimmt ist, haben die Schulen in den abgetretenen 8 Kirchspielen Theil zu nehmen, und ist der denselben zukomniende Theil nach Verhåltnisz der Kirchenzahl zu berechnen.

XIII. Das den einzelnen Kirchen zugehorige, durch Erbschaft oder Gabe erworbene Vertnogen, welches nach dem § '20 des Regulativs fiir die Verwaltung der gemeinschaftlichen Kirchenmittel der Probstei Hadersleben vom 18ten Juli 1853 in die Kirchenrechnung nicht aufgenommen ist, und voriiber die Kirchenjurateu Rechnung ablegen, verbleibt denselben und ist nicht Gegenstand der Theilung.

XIV. Alle Ausgaben, die aus der Zeit vor dem 30ten October 1864 herruhren, werden in den Rechnung pro 1864 aufgenommen und gemeinschaftlich getragen; dahin gehoren namentlich die Kosten fiir die Erbauung einer

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Orgel in der Tyrstruper Kirche und die Rechnung des Architekten fur seine Miihewaltung bei dem Tyrstruper Kirchenbau. Etwaige Arbeiten, die erst nach dem 30ten October 1864 in Angriff genornmen sein mochten, werden als gemeinschaftliche Kosten nicht mehr berechnet, selbst wenn sie fiiiher projectirt gewesen, wohin namentlich die Planirung des Tyrstruper Kirchhofes gehort.

G. F. S ch o Iler. von Poppenheim. von Stedingk.
(L. S.)

Be il age Nr. 6.

Actum Hadersleben den 20ten April 1865

In Betreff der Theilung der Objecte jener Kirchspiele,
'welche durch die neue Grenze getrennt werden, wird Folgendes

I. In dem durch die neue Grenzlinie getheiltem Kirchspiele Kalvslund verbleibt das Kirchengebåude ohne weitere Abrechnung denijenigen Theile, auf dessen Gebiet dasselbe gelegen ist.

Das in Lilndereien, Renten, Feste-Abgaben und Capitalien bestehende Vermogen der Kirche und das Pastorats des Kirchspiels Kalvslund, sowie die vorhandenen ArmenhåuBer und die dem Avmenwesen gehorigen Capitalien, respt. die durch Taxation zu ermittelnden Werthe, werden nach Maszgabe der Contribution und der zur Ausgleichung zwischen Contribution und Hartkorn iin Kirchspiel angenommenen Norm unter die Kirchspielstheile getheilt.

Die im Kirchspiel Kalvslund belegenen Schulgebaude und Schulgrundstiicke werden, sofern deren Districte durch die neue Grenzlinie getheilt sind, je nachdem die Schule auf dem Konigreich Danemark zugefallenen Theil oder auf dem bei dem Herzogthum Schleswig verbliebenem Theil belegen ist, nach Bestimmung der Stifts-Obrigkeit in Ribe oder das Kirchen-Visitatoriums fiir Torninglehn

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entweder verkauft oder .geschåtzt. und wird dem von der Schulcommune abgetrennten Theile entweder vom Verkaufswerth oder vom Taxationswerth der zur Schule gehorigen Grundstucke der nach Maszgabe der Norm fur den Beitrag zu den Realschullasten ihnen gebiihrende Theile ausgezahlt.

11. In Kirchspiel Hygum verbleibt das Kirchengebåude ohne weitere Abrechnung deinjenigen Theile, auf dessen Gebiete dasselbe belegen ist. Von dem Kirchenvermogen und dem durch Schåtzung. zu ermittelndem Werth der Pastorat Låndereien wird dem durch die neue Grenzlinie vom iibrigen Kirchspiel abgetrenntern Gebiete der nach Maszgabe der Volkszahl ihm gebiihrende Theil ausgezahlt. Das Gebaude und die Landereien der zum Kirchspiel gehorigen Fådsted - Kamtrup-Harrebyer Schule werden je nach Bestimmung des Kirchen-Visitatoriums der Probstei Torninglehn entweder verkauft oder. geschåtzt und wird den durch die neue Grenzlinie vom Schuldistrict abgetrennten Gebieten von der Verkaufs- oder Schatzungssumme der naeh Maszgabe der Contribution zu den Realschullasten ihnen gebuhrend« Theil ausgezahlt.

111. Zum Behufe der Auseinandersetzung zwischen den bisher von Einem Prediger verwalteten durch die neue Grenzlinie von einander getrennten Pastoraten der Kirchspiele Aller und Taps wird das in Aller belegenen Pastorat- Wohnhaus geschatzt und wird dem Kirchspiel Taps der ihm gebiihrende Antheil nacb der Schatzungssumrne ausgezahlt.

Das in dem Pastoratgebåude stehende, dem Prediger als zinsfreie Anleihe iiberlassene, aus einer friiheren Vacanzherriihrende Capital im Betrage von 4,203 $. (Mark Courant) 12V2 /S C, sowie ein bei Andreas Reimers in Hokelbjerg ausstehendes Capital, von welchem das Pastoratdie jahrlichen Zinsen mit 5 Reichslhaler 70 /} dåniÆcherR. M. genossen hal, werden zwischen dem Pastoratezu

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ratezuAller und STaps nach Maszgabe des Betrages der
Predigerzehnteu der Kirchspiele getheilt.

Von den Pastorat Låndereien verbleiben die innerhalb der Grenzen des Kirchspiels Aller gelegenen, sowie die in der Dorfschaft IJokelbjerg (Kirchspiel Tyrstrup) belegenen mit Holz bestandeuen Landstiicke Skoveruphave und Knek dem Aller Pastorat, wåhrend dem Tapser Pastorat die im Kirchspiel Taps belegenen Prediger Låndereien sowie das in der Dorfschaft Hokelbjerg (Kirchspiel Tyrstrup) belegene Pastoratland Rodemark zufallt. Die Prediger- Festen im Kirchspiel Aller und in der Dorfschaft Hokelbjerg (Kirchspiel Tyrstrup) scv/ie die vun uiesen eingekommenen Capitalien verbleiben dem Aller-Pastorate, wahrend die Prediger-Festen im Kirchspiel Taps, sowie die davon und fur die Abtretung von Tapser-Pastoratland an die Chaussee eingckommeneii Gelder dem Tapser-Pastorat verbleiben.

Die von den Pastorate Aller und Taps zu leistenden
Wittwen Pensionen sind nach Maszgabe des Prediger
Zehnten kiinftig von den einzelnen Pastoraten zu leisten.

IV. Die vom Kirchspiel Taps ausscheidende Dorfschaft Skoverup erhålt nach Maszgabe der Contribution ihren Antheil an allen, dem Tapser-Pastorate gehbrigen Grundstiicken, Renten und Capitalien. Das Kirchengebånde jcdoch und der auf das Kirchspiel Taps fall ende Antheil an dem Verinogen der gemeinschaftliehen Kirchenkasse, verbleibt dem Territorium auf welchem die Kirche belegen ist, ohne weitere Abrechnung. Von dem dnrch Taxation zu ermitteludem Werthe der zur Tapser Schule gehorigen Grundstiicke, erhalt die Dorfschaft Skoverup ihren Antheil nach Maszgabe der Beitragspflicbt zu den Realschullasten.

V. Die vom Kirchspiel Frorup ausscheidende Dorfschaft Brænore
erhalt ihren Antheil von dem Werthe aller dem Pastorate
fiir Frorup und dem Kirchspiel Frorup gehorigen

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Grundstiicke, Renten und Capitalien nach Abzug der darauf baftenden Schulden, und sind fiir diese Auseinandersetzung die sammtlichen in Betracht kommenden Grundstiicke einer Taxation zu unterlegen.

Die Theilung des Werthes der Pastorat Gebåude und der dem Kircbspiel Frorup gehorigen Pastorat Landereien, Renten und Capitalien erfolgt nach der lur die Beitragspflicht zu den Kosten des Neubaues der Pastorat Gebåude angenommenen Norm, die Theilung des Werthes der Steppinge und Frorup gemeinschaftlichen Armen Arbeitsanstalt nach der fiir den Neubau dieser Anstalt angenommenen Contributionsnorm, die Theilung des Werthes des alten Armenhauses nach bonitirten Tonnen, und die Theilung des Werthes der Gebåude und Landereien der Schule nach Maszgabe der Beitragspflicht zu den Realschullasten. Das Kirchengebåude und der auf das Kirchspiel Frorup fallende Antheil an dem Vermogen der gemeinschaftlichen Kirchenkasse verbleibt dem Gebiete auf welchem die Kirche gelegen ist ohne weilere Abrechnung.

VI. Die Ober-Lerdte Schule nebst dem dazu gehorigen Schullande wird nach Bestimmung des Kiichen Visitatoriums der Probstei Hadersleben entweder geschåtzt oder verkauft und wird den in Odis Bramdrup belegenen von der Schulcommune durch die neue Grenzlinie abgetrennten Theilen entweder vom Taxationswerthe oder vom Verkaufswerthe der zur Schule gehorigen Grundstticke und Gebaude der nach Maszgabe ibrer Beitiåge ihnen gebiihrende Theil ausgezahlt. Die im Riickstand gelassenen Beitrage zur Schule sind vorher zu berichtigen.

VIL Die den Kirchspielen Aller, Taps, Vonsild und Hjerndrup gemeinschaftlich gehorende, im Kirchspiel Taps belegene neu erbaute ArmenArbeitsanstalt verbleibt den Kirchspielen Taps und Vonsild und scheiden die Kirchspiele Aller und Hjerndrup von der Geineinschaft aus. Die Kirchspiele Taps (excl. Skoverup) und Vonsild iiber-

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nehmen demgemåsz« auch die såmmtlichen auf der Anstalt haftenden Schulden und zahlen an jeden der ausscbeidenden Districte den nach der bereits von den 4 Kirchspielen festgesetzten Vertheilungsnorm ihnen gebiihrenden Antheil an den, theils in baarem Gelde und theils in Natural- Præstationen und Lieferungen geleisteten Einschiissen, welche zum Betrage von 2,000 Rd. dånischer Reichsmiinze angenommen werden, nach Abzug von Io°/o von Betrage der Einsehmse zuriick.

G. F. S cholier, von Stedingk. von Poppenheim.
(L. S.)

Beilage Nr. 7.

Actum Hadersleben den 17ten April 1865.

A. In Betreff der Auftheilung des Amts-Repartitionsfonds des
Amtes Ribe wird bestimmt:

Nach den bei der Theilung des Amtsrepartitionsfonds des Amtes Hadersleben festgesetzten Grundsåtzen ist auch der Amtsrepartitionsfond zwischen dem Amte Ribe und den von demselben abgetrennten, jetzt zum Herzogthum Schleswig geborigen Districten folgendermaszen zu theilen.

I. Der Kassebehalt, welcher sich ultimo Mårjz 1864 nach den Rechnungen pro 1863 —64 vorfand, ist so zu theilen, dasz den abgetretenen Districten und den zuruckbleibenden Theilen des Amtes ihr verhåltniszmåsziger Antheil nach Hartkorn angerechnet und aus der Kasse ausgezahlt wird.

11. Von der Ausschreibung fur das Jahr 186465 ist den an das Herzogthum Schleswig abgetretenen Theilen von der auf sie pro 186465 repartirten Summe fiir die Zeit vom lsten Nowember 1864 bis 31sten Marz 1865 mit 5/i25/i2 gleicb aus der Kasse auszuzahlen.

111. Die festen und zufiilligen Einnahmen des Amtsrepartitionsfonds
pro 1864—65, doch mit Ausnahme des
in diese Rechnung iibertragenen Kassebehalls aus dem

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Jahre 186364 und der Ausschreibung fur das Jahr 186465, werden nach Hartkorn vertheilt und den abgetretenen Districten 7/i97/i9 des auf diese Weise auf sie fallenden Theils gleich aus der Kasse ausgezahlt, wahrend der Rest dieser Einnahmen dem beitn Amte Ribe verbleibenden Theilen anzurechnen ist.

IV. Der Kassebehalt, sowie die Restanten und etwaige Vorschiisse, welche sich dann nacb Abhaltung aller budgetmåszigen Ausgåben pro 186465 am lsten April 1865' vorfindet werden nach Hartkorn getheilt, eventuell ein mogliches Deficit in derselben Art gedeckt.

Die in den abgetretenen Districten verbliebenen Restanten werden in der Vergiitungssumnie gekiirzt und sind jetzt von den schleswigscben Behorden zu erheben.

V. Der Lohn an die Kirchspiel-Vogte in den abgetretenen Districten ist fur das Jahr 1864 und der Beitrag an die Irrenanstalt fiir die Gemiithskranken aus diesen Districten ist bis zum lsten April 1865 aus der bisher gemeinschaftlichen Kasse abzuhalten.

B. Hinsichtlich der Theilung der Heil-Anstalten wird festgesetzt:

Die Krankenhåuser zu Ribe und Varde werden zum Werthe von respt. 2000 Rthlr. und 4000 Rthlr. danisch Reicbsmunze angenommen und erhalten die vom Amte Ribe abgetrennten, dem Herzogthum Schleswig einverbleibten Gebiete den nach Verhåltnisz des Hartkorns ihnen gebuhrenden Antheil an den gedachten Gebauden in Geld ausgezahlt.

C. Hinsichtlich der Vertheilung des Schulfonds wird festgesetzt:

Die aus der Loh-Harde-Probstei herriihrenden seither aus
dem Ribener Amtsschulfond abgehaltene Pensionen an Schullehrer
und Schullehrer Wittwen bestehen nach einer vom

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Koniglich dånischen Grenz-Regulirungs Commissair, Herrn Major von Scholler vorgelegten Liste in folgenden Posten fur das Halbjahr vom lsten Juli 1864 bis 31sten December


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Diese Posten sind, soweit diese Pensionen seitber aus communalen Mitteln abgebalten wurden, von der Loh-Harde- Probstei zu iibernehmen, welcher dagegen ihre in den im Jahre 1856 errichteten Ribener Amts-SchuJfond geleisteten Einscbiisse, sowie der ihr gebiibrende Antheil an den etwaigen Uebersehtissen des Recbnungsjahres 186465 ausgezahlt werden. Die Pensionen sind aus dem Ribener Amts-Schulfond bis 3lsten December 1864 ausbezahlt und hat hieruber eine Liquidation statt zu finden. Der seither aus der Koniglich Danischen Staatskasse ausgezahlte Heitrag zu diesen Pensionen wird von der Herzoglich Schleswigschen Staatskasse iibernommen.

G. F. S ch 611 er. von Stedingk. von Poppenheim.
(L. S.)

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4. Slutningsprotokol optagen d. 17de April 1866 af den i Henhold til Artiklerne XIV, XV og XVI i Fredstraktaten af 30te Oktober 1864 sammentraadte internationale Finantskommission.

Undertegnede Medlemmer af den internationale Kommission, som det er overdraget at tilveiebringe en endelig Ordning af det i Artiklerne XIV, XV og XVI i Fredstraktaten af 30te Oktober 1864 omhandlede finantsielle Mellemværende imellem Kongeriget Danmark paa den ene Side og Hertugdømmerne Slesvig, Holsteen og Lauenborg paa den anden Side, nemlig :

paa den Kongelig Danske Eegjerings Vegne, Herr Etatsraad,
Dr. med. Carl Emil Fenger og Herr Etatsraad, Departementsdirekteur
Julius Thorvaldsen Schovelin;

paa den Kaiserlig Kongelig Østerrigske Regjerings Vegne:
Herr Ministerialraad E du ard von Lakenbacher;

paa den Kongelig Preussiske Regjerings Vegne: Herr Geheime - Over- Finantsraad Johan Gustav Rudolph Meinecke have udført det dem overdragne Hverv ved at vedtage følgende Bestemmelser og Anordninger, og i Henhold til den dem af deres resp. høie Regjeringer meddelte specielle Bemyndigelse udfærdiget nærværende Slutningsprotokol.

A. Angaaende Udleveringen af de i Artikel XIV af Fredstraktaten omhandlede Fonds etc.

Artikel 1.

Den danske Regjering har i Overensstemmelse med Fredstraktatens Artikel XIV udleveret til Hertugdømmernes Regjering af Kautioner, Deposita, Legater og andre Fonds de i de vedlagte Fortegnelser (Bilag 1, 2 og 3) anførte Dokumenter, Værdipapirer og Pengebeløb, som de i Afskrift vedlagte Kommissions forhandlinger af ste September f. A., 2den December f. A. og 27de Marts d. A. nærmere udvise.

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Forsaavidt en saadan Udlevering ikke har fundet Sted, enten fordi et Forlangende derom ikke er blevet stillet eller fordi dets Opfyldelse er bleven nægtet, forbeholdes det de vedkommende Private, Kommuner, offentlige Institutioner og Korporationer at forfølge deres Retskrav.

Samtlige den almindelige Brandkasse for Kjobstæderne i Hertugdømmerne Slesvig og Holsteen, Pensionsfonden for det slesvig-holsteenske Brandforsikkrings-Kontors Personale, Pensionsfonden for afskedigede Branddirektører og Fængselsbygningsfonden tilhørende Effekter ere rigtig og fuldstændig udleverede, og der kan med Hensyn til dem ikke stilles yderligere Fordringer af Hertugdømmernes Regjering til den danske Regjering.

Artikel 2.

For Udleveringen af de hos den danske Regjering deponerede
Embedskautioner ere følgende Regler blevne fastsatte:

„Kautionerne for de Embedsmænd, der ere forblevne i Hertugdømmernes Tjeneste, udleveres ufortøvet til Hertugdømmernes Regjering. Saafremt imidlertid Kautionerne ere blevne stillede af en Anden end Embedsmanden selv, udfordres hertil Eiermandens Samtykke. Hertugdømmernes Regjering udfærdiger Depositbeviser, som udleveres til de Personer, der have stillet Kautionerne, imod Tilbagelevering af de af den danske Regjering i sin Tid udfærdigede Depositbeviser; disse blive af Hertugdømmernes Regjering tilstillede den danske Regjering. Kautionerne for de Embedsmænd, der ere blevne afskedigede fra deres Embede i Hertugdømmerne, udleveres ikke til Hertugdømmernes Regjering, men direkte til de Personer, der have stillet Cautionerne. Dette skeer ufortøvet, medmindre den danske Regjering og Hertugdømmernes Regjering blive enige om, at en eller anden af disse Kautioner helt eller delvis skal holdes tilbage til Dækning af mulige Defekter."

Disse Regler ville ligeledes komme til Anvendelse ved
Udleveringen af de endnu tilbagestaaende Kautioner.

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De af Sukkerraffinadeur Charles de Yoss & Comp. i Itzehoe for tilstaaet Toldkredit deponerede Kautionseffekter udleveres ufortøvet til Hertugdømmernes Regjering, som derimod skal afgive til den danske Regjering 63 pCt., Tredsindstyve og Tre Procent af det Beløb, som indkommer ved Forfølgelsen af den paagjældende Fordring i Anledning af Toldrestancen.

De Renter af Kautionerne, der ere betalte eller fremdeles endnu ville blive betalte af Hertugdømmernes Kasser, paa de af den danske Regjering udstedte Gjældsforskrivninger, ville af den danske Regjering blive tagne i Afregning ved den Liqvidation, som skal foretages i Henhold til Fredstraktatens Artikel X.

I de Tilfælde, i hvilke Kautionen er bleven indbetalt i rede Penge, vil Beløbet ved den paagjældende Gjældsforskrivnings Indløsning blive tilbagebetalt kontant, og hvor dette udtrykkelig er betinget, i Speciesdalere.

Artikel 3.

Forsaavidt der blandt de hidtil deponerede Obligationer findes saadanne, som af den danske Finantsbestyrelse ere indkaldte til Ombytning, skulle deres Eiere hverken med Hensyn til den senere Ombytning eller med Hensyn til Rentebetalingen komme til at lide Tab ved forsømt Indsendelse af Obligationerne til Finantsministeriet.

Flere af de hidtil deponerede Værdipapirer ere forsynede med Paategning om, at der ikke kan disponeres over dem uden Samtykke af de paagjældende danske Ministerier eller af andre Autoriteter. Det forbeholdte Samtykke vil herefter være at meddele af Hertugdømmernes Regjering i alle de Tilfælde,hvor den ifølge Fredstraktaten er traadt i Stedet for de danske Ministerier eller Autoriteter. Det danske Statsgjældskontorvil nøie paasee dette ved alle forefaldende Noteringer, Ombytninger og Uddragninger af Indskrivningsbøgerne og vedkommendeAutoriteter i Hertugdømmerne ville forsyne de omhandledeObligationer med Paategning om, at der til Disposition

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over samme for Fremtiden udfordres deres Samtykke istedetfor det tidligere fornødne Samtykke af vedkommende danske Autoriteter.En Undtagelse fra denne Fremgangsmaade finder imidlertid Sted med Hensyn til Indskrivningsbeviserne; disse kunne kun af det danske Finantsministerium forsynes med Paategninger; men naar Hertugdømmernes Regjering ved IndskrivningsbevisernesIndsendelse til Finantsministeriet opgive, hvad der for Fremtiden skal gjælde om Overtilsynet eller Overbestyrelsen, vil en Bemærkning herom blive optaget saaveli Indskrivningsbøgerne som paa Indskrivningsbeviserne.

Artikel 4.

Den af de forhenværende Ministerier for Hertugdømmet Slesvig og for Hertugdømmerne Holsteen og Lauenborg bestyrede Halvdel af det Schiitz-Grønlandske Legat for trængende Embedsmænds Enker og Børn vil af den danske Regjering ufortøvet blive udleveret til Hertugdømmernes Regjering.

Med Hensyn til det Stistrupske Legat til Biblers Uddeling skal den danske Regjering være forpligtet til at tilstille Hertugdømmet Slesvigs Regjering hvert Aars Iste Juni en Syvendedeel af de for Legatets Regning indkjøbte Bibler og andre Bøger til Uddeling i de dansktalende Distrikter i Hertugdømmet

Paa Hertugdømmernes Vegne opgives herved Fordi-ingen paa Udbetaling af Kapitalværdien af de i vedlagte Fortegnelse 4 nævnte Renter til Kirker og Skoler p. p. imod Indrømmelsen af en Affindelssum af 60,000 Rd., Tredsindstyve Tusinde Rigsdaler , som kommer til Afdrag paa den Danmark fra Hertugdømmerne ifølge Artikel 11 tilkommende Aversionalsum.

Artikel 5.

Paa de den 2den December f. A. udleverede, de slesvigske og holsteenske Lodspensionskasser tilhørende Fonds og paa Hertugdømmernes Andele af det Schiitz-Grønlandske Fond hvile de i de vedlagte Fortegnelser (Bilag 5 og 6) anførte Pensioner og Understøttelser, der fremdeles ville være at afholde af samme.

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Artikel 6.

Paa Pensionsfonden for det forhenværende slesvig-holsteenske Brandforsikkrings-Kontors Personale og for afskedigede Branddirektører hvile de i den vedlagte Fortegnelse 7 angivne Pensioner, som Hertugdømmernes Regjering vil foranstalte udbetalte fra den Iste April 1866 at regne.

Huuseierne i den tidligere til Hertugdømmet Slesvig, nu til Kongeriget Danmark hørende Kjøbstad Ærøeskjøbing have Andeel i Kjøbstædernes Brandkassefond i samme Forhold, hvori deres Bygningers Brandforsikkringssum staaer til Brandforsikkringssummerneaf samtlige de Bygninger, som tilhøre de øvrige Interessenter i Hertugdømmerne Slesvig og Holsteens Kjøbstæders Brandkasse. De have fremdeles Krav paa af denne Brandkasse at erholde den reglementerede Godtgjørelse for de inden den 30te Oktober 1863 paa deres Bygninger indtrufne Brandskader. Derimod ere de forpligtede til at udredede for Tiden fra Iste Juli 1863 indtil ult. Juni 1864 udskrevne Brandkassebidrag med en fjerdedel Procent af deres Bygningers Generalbrandforsikkringssum og Brandkassebidragene for Tiden fra Iste Juli til 31te Oktober 1864 med det Beløb,som nærmere vil blive fastsat. De vedkommende Autorfteteri Kongeriget og Hertugdømmerne ville komme overeens om Størrelsen af disse Beløb og foranledige, at den fremkommendeSaldo derefter ufortøvet afgjøres ved kontant Betaling.Fra den 30te Oktober 1864 træder Byen røeskjøbingud enhver Forbindelse med Kjøbstædernes Brandkassei Hertugdømmerne Slesvig og Holsteen. De forhen til Hertugdømmet Slesvig hørende, ved Fredstraktaten i KongerigetDanmark indlemmede Landdistrikter træde fra 30te September1864 af at regne ud af det Fællesskab, som med Hensyn til Immobiliar-Brandforsikkringsvæsenet indtil da har fundet Sted imellem dem og de øvrige Landdistrikter i HertugdømmerneSlesvig og Holsteen. Indtil dette Tidspunkt have de at udrede de i Overeensstemmelse med Anordningerne fastsatteBidrag til de slesvigske og holsteenske Landdistrikters

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Brandforsikkringsvæsen, hvorimod der tilkommer dem den reglementeredeGodtgjørelse for indtrufne Brandskader. Om den nærmere Fastsættelse heraf ville de paagjældende Autoriteter i Kongeriget og Hertugdømmerne komme overeens.

Årtikel 7.

Dot til Amortisation af de holsteenske Kasseanviisninger bestemte Depositum udgjør 308,276 Rd. 533/4 /3, Tre Hundrede og Otte Tusinde, To Hundrede Halvfjerdsindstye og Sex Rigsdaler, tre og halvtredsindstyve og tre fjerdedel Skilling, og er indbefattet i de Kassebeholdninger, hidrørende fra Hertugdømmernes særlige Indtægter, som befandtes ide offentlige Kasser paa den Tid, Forbundsexecutionen og Besættelsen af disse Lande foregik. Totalbeløbet af disse Kassebeholdninger med Tillæg af Kasseanviisnings- Amortisationsfonden og efter Fradrag af de Hertugdømmernes Specialforvaltning paabvilende Udgifter, er i rund Sum fastsat til en Million Rigsdaler.

B. Angaaende Fordelingen af Pensionsbyrden og Udgifterne til Pensioneringen af de militaire Underklasser.

Artikel 8.

Af Kongerigets og Hertugdømmernes tidligere særlige Pensioner udredes fremdeles de i den vedlagte Fortegnelse A (Bilag 8) anførte Pensioner til et aarligt Beløb af 164,346 Rd. 69 /3, Eet Hundrede, Tredsindstyve og Fire Tusinde, Tre Hundrede, Fyrgetyve og Sex Rigsdaler, ni og tresindstyve Skilling, af Kongeriget, og de i den vedlagte Fortegnelse C (Bilag 9) anførte Pensioner til et aarligt Beløb af 56,467 Rd. 84 />, Halvtredsindstyve og Sex Tusinde, Fire Hundrede, Tresindstyve og Syv Rigsdaler, fire og firsindstyve Skilling, af Hertugdømmerne.

Af de øvrige Pensioner overtages de i den vedlagte FortegnelseB
(Bilag 10) anførte Pensioner til et aarligt Beløb
af 1,471,968 Rd. 31 /J, Een Million, Fire Hundrede, Halvfjerdsindstyveog

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fjerdsindstyveogEet Tusinde, Ni Hundrede Tredsindstyve og Otte Rigsdaler, een og tredive Skilling, af Kongeriget, og de i den vedlagte Fortegnelse D (Bilag 11) anførte Pensioner til et aarligt Beløb af 208,962 Rd. 46 $, To Hundrede og Otte Tusinde, NTHundrede Tredsindstyve og To Rigsdaler, sex og fyrgetyve Skilling af Hertugdømmerne til Udredelse fra den Iste April 1865 at regne.

Artikel 9.

Af Pensionerne til Personer af de militaire Underklasser overtage Hertugdømmerne fra Iste April 1865 de i den vedlagte Fortegnelse (Bilag 12) anførte Pensioner til Beløb 28,467Rd. 13 /3, Tyve og Otte Tusinde, Fire Hundrede Tredsindstyve og Syv Rigsdaler, tretten Skilling; alle øvrige Pensioner til de militaire Underklasaer betales af Kongeriget.

Christians-Pleiehuus iEckernførde tilfalder Hertugdømmernes Regjering; de øvrige Aktiver ved de til Forsørgelse af de militaire Underklasser bestemte Fonds vedblive at tilhøre Kongeriget.

Artikel 10.

De eventuelle Pensioner til pensionerede Embedsmænds
Efterladte afholdes af det Land, som har overtaget Mændenes
Pensioner.

Artikel 11.

For den i Forhold til Kongerigets Folkemængde for store Byrde af aarlige Pensionsudbetalinger, som det ved Artiklerne 8, 9 og 10 har overtaget, erholder det af Hertugdømmerne udbetalt en Aversionalsum af 4,800,000 Rd., Fire Millioner Otte Hundrede Tusinde Rigsdaler. Herved bortfalde tillige alle gjensidige Fordringer paa Godtgjørelse for Afholdelsen af Pensionsudgifter før den Iste April 1865.

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Betalingen af de fornævnte Beløb skeer ved Finantshovedkassen
i Kjøbenhavn.

Artikel 12.

De i andet Stykke af Artikel 8 og i Artikel 9 omhandlede Pensioner kunne inddrages eller nedsættes i Overensstemmelse med Bestemmelserne respective i Pensionsloven af 24de Februar 1858 og Loven af 9de April 1851, uden at det ene Land derved erholder nogen Fordring paa Godtgjørelse af det andet Land. Dog skal Samtykke af den Regjering, som udreder Pensionen, ikke være nødvendigt for at Pensionister af den nævnte Kategori, hvis Pensioner afholdes af Kongeriget, modtage Ansættelse i Hertugdømmerne og omvendt.

I Tilfælde af saadan Gjenansættelse bliver den fastsatte- Pension fremdeles at udbetale, og det vil komme til at beroe paa Overeenskomst imellem Pensionisten og den Regjering, som ansætter ham, hvorvidt Pensionen skal medregnes ved Fastsættelsen af den nye Embedsindtægt eller paa anden Maade komme i Betragtning ved Betingelserne for hans Ansættelse.

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Artikel 13.

Hertugdømmernes Regjeriug vil lade udbetale for den danske Regjerings Regning de Kongeriget ifølge det Foranstaaende paahvilende Pensioner til Personer, der tage Bopæl i Hertugdømmerne, ved Hovedkassen og Amtstuerne i Hertugdømmerne, naar den danske Regjering derom fremsætter Begjæring. Ligeledes vil den danske Regjering, naar Hertugdømmernes Regjering derom fremsætter Begjæring, for denne Regjeriugs Regning udbetale de ifølge det Foranstaaende Hertugdømmerne paahvilende Pensioner til Personer, der tage Bopæl i Kongeriget, ved Finantshovedkassen og Amtstuerne i Kongeriget. Over de udbetalte Summer bliver inden 14 Dage efter hvert Qvartals Slutning en Fortegnelse at tilstille de respective Regjeringer, og den Regjering, som herefter bliver den anden et Beløb skyldig, vil inden Udløbet af de næste 4 Uger tilstille den anden Beløbet. . Eventuelle Berigtigelser afgjøres ved Liqvidationen for det næste Qvartal.

C. Angaaende Apanagerne, den almindelige Enkekasse og Livrente- og Forsørgelsesanstalten af 1842 samt Livsforsikkringsanstalten i Kjøbenhavn.

Artikel 14.

De i Fredstraktatens Artikel XVI nævnte fyrstelige Personer
oppebære følgende Apanager:


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Af disse Apanager udredes 63 pCt., Tredsindstyve og Tre Procent af Kongeriget og 37 pCt. , Tredive og Syv Procent af Hertugdømmerne fra den 30te Oktober 1864 at regne. For de Apanager, som ere udredede for Tidsrummet indtil den 30te Oktober 1864 have hverken Hertugdømmerne at tilsvare Kongeriget eller Kongeriget Hertugdømmerne nogen Godtgjørelse.

Ligeledes udreder Kongeriget 63 pCt., Tredsindstyve og Tre Procent og Hertugdømmerne 37 pCt., Tredive og Syv Procent af det Statstilskud, som udfordres til Dækning af den almindelige Enkekasses aarlige Underbalance.

Artikel 15.

Apanager og Enkekassepensioner til Personer, eom ere bosatte i Hertugdømmerne, ville, naar den danske Regjering begjærer det, blive udbetalte af Hertugdømmernes Regjering ved Hovedkassen og Amtstuerne i Hertugdømmerne.

En Fortegnelse over de saaledes betalte Beløb bliver inden 14 Dage efter hvert Qvartals Udløb af Hertugdømmernes Regjering at tilstille den danske Regjering, som inden Udløbet af de næste 14 Dage har at meddele Hertugdømmernes Regjeringen Fortegnelse over de Apanager og Enkekassetilskud, som ere udbetalte af den danske Regjering i Qvartalets Løb. Derhos meddeler den sidstnævnte Regjering en Fordeling af den hele af begge Regjeringer udgivne Sum efter Forholdstallet6'é :37 og en Opgjørelse af, hvormeget derefter den ene Regjering er bleven den anden skyldig. Dette Beløb bliver at udbetale inden Udløbet af de derefter følgende 14 Dage, forsaavidt den danske Regjering har et Beløb tilgode, ved Finantshovedkassen i Kjøbenhavn, og forsaavidt HertugdømmernesRegjering har et Beløb tilgode, ved- sammes Hovedkasse.Eventuelle

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kasse.EventuelleBerigtigelser afgjøres ved Liqvidationen for
det næste Qvartal.

Den danske Regjering tilstiller inden Udløbet af 2 Maaneder, efter at denne Protokol er undertegnet, Hertugdømmernes Regjering en Meddelelse om, hvilke Beløb den danske Statskasse indtil Udgangen af Finantsaaret 186566 har maattet tilskyde for at dække Enkekassens Underbalance. Ligeledes meddeler den, hvilket Beløb den efter 30te Oktober 1864 har udbetalt af de ovenfor nævnte Apanager. Inden samme Frist tilstiller Hertugdømmernes Regjering den danske Regjering en Meddelelse om, hvilke Beløb den har udbetalt for Enkekassens Regning uden at disse endnu ere salderede, og-hvilket Beløb den efter den 80te Oktober 1864 har udbetalt af de ovenfor nævnte Apanager. Den danske Regjering opgjør derpaa efter Forholdstallet 63:37, hvormeget den ene Regjering er den anden skyldig, og dette Beløb bliver at betale inden Udløbet af de derefter følgende 14 Dage, forsaavidt den danske Regjering har et Beløb tilgode, ved Finantshovedkassen i Kjøbenhavn, og forsaavidt Hertugdømmernes Regjering har et Beløb tilgode, ved sammes Hovedkasse.

Artikel 16.

Med Hensyn til Forholdet imellem Livsforsikkringsanstalten
i Kjøbenhavn samt Livrente- og Forsørgelsesanstalten af 1842
og Interessenterne i Hertugdømmerne bestemmes:

a. Udbetalinger fra Livsforsikkringsanstalten finde kun
Sted i Kjøbenhavn; Indbetalinger dertil kunne skee til de af
Direktionen ansatte Agenter, saalænge saadanne findes.

b. Livrente- og Forsørgelsesanstaltens Udbetalinger til Interessenterne i Hertugdømmerne besørges af Hovedkassen og Amtstuerne i Hertugdømmerne efter Anvisninger, som den danske Regjering tilstiller Hertugdømmernes Regjering senest 8 Dage, førend Udbetalingerne skulle finde Sted. HertugdømmernesRegjering tilstiller inden 14 Dage efter hvert QvartalsUdløb den danske Regjering en Fortegnelse over de for Livrente- og Forsørgelsesanstaltens Regning i Qvartalets Løb

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afholdte Udgifter, som derpaa bringes til Afdrag i det Beløb,
som Hertugdømmernes Regjering har at tilsvare som Bidrag
til de i samme Qvartal udbetalte Enkekassetilskud.

Indbetalingerne til Livrente- og Forsørgelsesanstalten maae i Almindelighed gjøres direkte til Anstaltens Kasse; for de af Anstalten udstedte Policers Vedkommende, med Hensyn til hvilke Hertugdømmernes Regjering afgiver den Erklæring, at den vil indestaae for Præmiernes Betaling i rette Tid, har Anstalten at betragte Præmierne som betalte til Forfaldstiden. De i hvert Qvartal forfaldne Præmier blive af Hertugdømmernes Regjering at indbetale til den danske Regjering samtidig med Hertugdømmernes Bidrag til de i samme Qvartal udbetalte Enkekassetilskud.

c. Dersom Livrente- og Forsørgelsesanstalten af 1842 eller Livsforsikkringsanstalten i Kjøbenhavn nogensinde skulde blive ude af Stand til at opfylde deres planmæssige Forpligtelser imod de Interessenter i Hertugdømmerne, der forinden den 30te Oktober 1864 ere indtraadte i Anstalterne, vil det paahvile Kongeriget Danmarks Statskasse, som Anstalternes Garant, at tilskyde det Manglende.

D.

Artikel 17.

De Betalinger, som ifølge denne Overenskomst skulle udredes af Kongeriget til Hertugdømmerne eller omvendt, skee i dansk Rigsmønt eller i Hamborger Banco, 2 Rigsdaler dansk lig 3 Mark Banco.

Dets til Bekræftelse vore egenhændige Underskrifter og
hostrykte Segl.

Kjøbenhavn, den 17de April 1866.

(undert.) Fe ug er.
(L. S.)

(undert.) Schovelin.
(L. S.)

(undert.) Lakenbacher.
(L. S.)

(undert.) Meinecke.
(L. S.)

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Herved bemyndiger jeg Dem til at undertegne den internationale Finantskommissions Slutningsprotokol, hvortil Udkastet er blevet vedtaget i Mødet den 29de Marts d. A. og mod hvis Indhold og Ordlyd jeg Intet har at erindre, paa den Kongelig Danske Regjerings Vegne endelig og med den Virkning, at ved samtlige Kommissairers Underskrift træde de i denne Protokol indeholdte Forpligtelser og Bestemmelser gjensidig i Kraft.

Udenrigsministeriet, Kjøbenhavn den t4de April 1866.

(undert.) C. E. Juel-Vind-Frij s.

Til

De Herrer

Etatsraad, Dr. med. Feng er, Commandeur af
Danebrogen og Danebrogsmand,

og Etatsraad, Departementsdirecteur Scho vel in,
Ridder af Danebrogen og Danebrogsmand,

som den Kongelig Danske Regjerings Kommissairer
ved den internationale Finantskommission.

Wien, am lOten April 1866.

Wohlgeborner Herr!

Euer Wohlgeboren werden hiermit ermåchtigt, das Schlussprotocoll der internationalen Finanzcommission, dessen Entwurf in der Sitzung vom 29sten Marz d. J. vereinbart wurde, und dessen Inhalt und Wortlaut die Kais. Kon. osterreichische Regieruug geiiehmigt hat, Nainens derselben endgiiltig und mit der Wirkung zu unterzeichnen, dass durch die vollzogene Unterschrift der betheiligten Commissåre die in diesem Protocoll enthaltenen Verbindlichkeiten und Festsetzungen gegenseitig in Kraft treten.

Empfangen Dieselben die Versicherung meiner vollkommenen
Hochachtung.

(undert.) Mensdorff.

Sr.

des Herrn Ritters von Lackenbacher
Wohlgeboren

Copenhagen.

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Berlin, den 6ten April 1866.

Euere Hochwohlgeboren ermåchtige ich hiermit, das Schluss- Protokoll der internationalen Finantz-Commission, dessen Entwurf in der Sitzung vom 29sten Mårz d. J. vereinbart wurde und mit dessen Inhalt und Wortlaut ich einverstanden bin, Narnens der Koniglichen Regierung endgiltig und mit der Wirkung zu unteszeichnen, dass durch die vollzogene Unterschrift der betheiligten Commissare die in diesem Protokolle entbaltenen Verbindlichkeiten und Festsetzungen gegenseitig in Kraft treten.

Der Koniglich Preussische Minister der auswårtigen Angelenheiten.

(undert.) v. Bismarck.

An

den Koniglichen Geheimen Ober-Finanzrath
Herrn Meinecke

Hochwohlgeboren

Kopénhagen.

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C.

1. Gasteinerovereenskomsten.

Ihre Majeståten der Konig von Preussen und der Kaiser von Oesteneich haben sich iiberzeugt, dass das bisher bestandene Condominium in den von Danemark durch den Friedensvertrag vom 30. October 1864 abgetretenen Landern zu Unzukommlichkeiten fiihrt, welcbe gleichzeitig das gute Einvernehmen zwischen Ihren Regierungen und die Interessen der Herzogthiimer gefåhrden. Ihre Majestaten sind deshalb zu dem Entschlusse gelangt, die Ihnen aus dem Artikel 111 des erwåhnten Tractates zufliessenden Rechte fortan nicht mehr gemeinsam auszuiiben, sondern bis auf weitere Vereinbarung die Ausiibung derselben geographisch zu tbeilen.

Zu diesem Zwecke haben:

Seine Majestat der Konig von Preussen Allerhochst Ihren Pråsidenten des Staats-Ministeriums und Minister der auswartigen Angelegenheiten Otto von Bismarck-Schbnhausen, Ritter des Schwarzen Adler-Ordens; Gros«kreuz des St. Stcphans- Ordens u. s. w.

Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich Allerhochst Ihren wirklichen Kammerer, ausserordentlichen Gesandten und bevolltnåchtigtigten Minister am Koniglieh Bayeiischen Hofe Gustav Grafen von Blome, Ehrenritter des souverainen Johanniter-Ordens u. s. w.

zu Ihren Bevollmachtigten ernannt, welche nach Auswechslung
ihrer in gehoriger Form befundenen Volhnachten iiber die
nachfolgenden Artikel iibereingekommen sind.

Artikel 1. Die Ausiibung der von den hoben vertragschliessendenTheilen
durch den Art. 111 des Wiener Friedenstractatesvom

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tractatesvom30. October 1864 gemeinsam erworbenen Rechte, wird unbeschadet der Fortdauer dieser Jlechte beider Måchte an <Jer Gesammtheit beider Herzogthiimer, in Bezug auf das Herzogthum Scbleswig auf Seine Majestat der Konig von Preussen, in Bezug auf das Herzogthum Holstein auf Seine Majestat den Kaiser von Oesterreich iibergehen.

Artikel 2. Die hohen Contrahenten wollen am Bunde die Herstellung einer Deutschen Flotte in Antrag bringen, und fiir dieselbe den Kieler Hafen als Bundeshafen bestimmen. Bis zur Ausfiihrung der desfallsigen Bundesbeschliisse benutzen die Kriegsscbiffe beider Måchte diesen Hafen, und wird das Commando und die Polizei iiber denselben von Preussen ausgeiibt. Preussen ist berechtigt, sowohl zur Vertheidigung der Einfahrt Friedricbsort gegenuber die nothigen Befestigungen anzulegen, als auch auf dem Holsteinischen Ufer der Bucht die dem Zwecke des Kriegshafens entsprechenden Marine-Etablissements einzurichten. Diese Befestigungen und Etablissements stehen gleicbfalls unter Preussiscbem Commando, und die zu ihrer Besatzung und Bewachung erforderlicben Preussiscben Marinetruppen konnen in Kiel und Umgegend einquartirt werden.

Artikel 3. Die hoben contrahirenden Theile werden in
Frankfurt beantragen, Rendsburg zur Deutschen Bundesfestung
zu erheben.

Bis zur bundesgemassen Regelung der Bezatzungsverhåltnisse dieser Festung wird deren Garnison aus Koniglich Preussischen und KaiserHch Oesterreiehischen Truppen bestehen, mit jahrlich am 1. Juli alternirenden Commando.

Artikel 4. Wahrend der Dauer der durch Art. 1 der gegenwartigen Uebereinkunft verabredeten Theilung wird die Koniglich Preussische Regierung zwei Militar-Strassen durch Holstein, die eine von Liibeck auf Kiel, die andere von Hamburg auf Rendsburg, behalten.

Die nåheren Bestimmungen iiber die Etappenplatze der
Truppen, so wie iiber den Transport und Unterhalt der Truppenwerden
ehestens dureheine besondere Convention geregelt

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werden. Bis dies geschehen, gelten die fiir die Preussischen
Etappenstrassen durch Hannover bestehenden Bestimmungen.

Artikel 5. Die Koniglich Preussische Regierung behålt die Verfiigung iiber einen Telegraphendraht zur Verbindung mit Kiel und Rendsburg, und das Recht, Preussische Postwagen mit ihren eigenen Beamten auf beiden Linien durch das Herzogthum Holstein gehen zu lassen.

Insoweit der Bau einer directen Eisenbahn von Liibeck iiber Kiel zur Schleswigschen Grenze noch nicht gesichert ist, wird die Concession dazu auf Verlangen Preussens fiir das Holsteinische Gebiet unter den üblichen Bedingungen ertheilt werden, ohne das ein Anspruch auf Hoheitsrechte in Betreff der Bahn von Preussen gemacht werden wird.

Artikel 6. Es ist die iibereinstimmende Absicht der hoben Contrahenten, dass die Herzogthiimer dem Zollvereine beitreten werden. Bis zum Eintritt in den Zollverein, respective bis zu anderweitiger Verabredung, besteht das bisherige, beide Herzogthikner umfassende Zollsystem unter gleicher Theilung der Reveuiien desselben fort. In dem Falle, dass es der Koniglich Preussischen Regierung angemessen erscheint, noch wåhrend der Dauer der im Art. 1 der gegenwårtigen Uebereinkunft verabredeten Theilung Unterhandlungen Behufs des Beitritts der Herzogthiimer zum Zollvereine zu eroffnen, ist Se. Majeståt der Kaiser von Oesterreich bereit, einen Vertreter des Herzogthums Holstein zur Theilnahme an solehen Verhandlungen zu bevollnjåchtigen.

Artikel 7. Preussen ist „berechtigt, den anzulegenden Nord-Ostsee-Canal, je nach dem Ergebniss der von der KoniglichenRegierung eingeleiteten teehnischen Ermitlelungen, durch das Holsteinische Gebiet zu fiihren. In so weit dies der Fall sein wird, soli Preussen das Recht zustehen, die Richtung und die Dimensionen des Canals zu bestiminen, die zur Anlage erforderlichenGrundstiicke im Wege der Expropriation, gegen Ersatz des Werthes, zu erwerben, den Bau zu leiten, die Aufsichtüber den Canal und dessen Instandhaltung zu fiihren,

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und das Zustimmungsrecht zu alien denselben betreffenden reglementarischen Bestimmungen zu iiben. Transitzolle oder Abgaben von Schiff und Ladung, ausser der fiir die Benutzung des Canals zu entrichtenden, von Preussen fiir die Schiffe aller Nationen gleichmassig zu normirenden Schiffahrtsabgabe, diirfen auf der ganzen Ausdehnung des Canals nicht erhoben werden.

Artikel 8. An den Bestimmungen des Wiener Friedensvertrages vom 30. October 1864 iiber die von den Herzogthumern sowohl gegeniiber Danemark als gegentiber Oesterreich und Preussen zu iibernebmenden finanziellen Leistungen wird durch die gegenwartige Uebereinkunft nicbts geandert, doch soli das Herzogthum Lauenburg von jeder Beitragspflicht zu den Kriegskosten befreit bleiben. Der Vertheilung dieser Leistungen zwischen den Herzogthiimern und Schleswig ¦wird der Bevolkerungsmasstab zu Grunde gelegt werden.

Artikel 9. Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich überlåsst die in mehrerwåhnten Wiener Priedensvertrage erworbenen Rechte auf das Herzogthum Lauenburg Sr. Majestat dem Konige von Preussen, wogegen die Koniglich Preussische Regierung sich verpflicbtet, der Kaiserlich Oesterreichischen Regierung die Summe von zwei Millionen und Ftinf Hunderttausend Danischen Thalern zu entricbten, in Berlin zablbar in Preussischem Silbergelde vier Wochen nach Bestatigung gegenwartiger Uebereinkunft durch Ihre Majestaten den Konig von Preussen und den Kaiser von Oesterreich.

Artikel 10. Die Ausfiihrung der vorstehend verabredeten Theilung des Condominiums wird baldmoglichst nach Genehmigung dieses Abkommens durch Ihre Majestaten den Konig von Preussen und den Kaiser Ton Oesterreich beginnen und spatestens bis zum 15. September beendet sein.

Das bis jetzt bestehende gemeinschaftliche Ober-Commando wird nach vollendeter Raumung Holsteins durch die Koniglich Preussischen, Schleswigs durch die Kaiserlich Oesterreichischen Truppen spåtestens am 15. September aufgelost werden.

Artikel 11. Gegenwartige Uebereinkunft wird von Ihren

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Majestaten dem Konig von Preussen und dem Kaiser von
Oesterreich durch Austausch schriftlicher Erklårungen bei Allerhochstderen
nachater Zusamtnenkuaft genehmigt werden.

Zu Urkund dessen haben beide Eingangs genannte Bevollmacbtigte diese Vereinbarung in doppelter Ausfertigung am beutigen Tage mit ihrer Nainens-Unterscbrift und mit ibrem Siege) versehen.

So gescbehen: Gastein, den 14. August Eintausend Achthundert
Fiinf und Sechsig. *)

(L. S.) v. Bismarck. (L. S.) v. Bio me.



*) Jvfr. den Iranske Udenrigsministers Circulaiiskrivelse til de franske Gesandter d. 29. Aug. 1865: Les journaux nous ont apporté !e texte de la Convention de Gastein. Je n'ai pas la pensée d'en examiner les stipulations en détail, mais il n'est pas sans intéiét de rechercher quels sont les mobiles qui ont guide dans ces négociations les deux grandes Puissances allemandes. Ont-elles entendu consacrer le droit des anciens traités? Assurément non: les traités de Vienne avaient réalé les eonditions d'existence de la monarchie danoise. Ces conditions sont renversées. Le traité de Londres était un nouveau témoignage de la sollicitude de l'Europe pour la durée de l'intégrité de cette monarchie: il est déchiré par deux Puissances qui l'avalent signe. Est-ce pour la défense d'un droit de succession méconnu que l'Autriche et la Prusse se sont concertées? Au lieu de restituer uu prétendant ie plus autorisé l'hérltage en litige, elles se le pariagent entre elles. Consultent-elles l'intérét de rAllemaiMie? Mais leurs confédérés n'ont appris que par les feuilles publiques les arrangements de Gastein. L'Allemagne voulait un Etat indivisible de Slesvig- Holstein, séparé du Danemark, et gouverné par un Prince dont elle avait épou-é les prétentions Ce candidat populaire est mis de coté aujourd'hui, et les Duchés, séparés au lieu d'étre unis, passenl sous deux dominations diHerentes. Est-ce l'intérét des Duchés eux-mémes qu'ont voulu ga ran tir les deux Puissances.'' Mais l'union indissoluble des territoires était, disait-on, la condition essentielle de leur prospérité. Le partage a-t-il au moins pour but de désagréger deux nationalités rivales, et de faire cesser leurs discussions intérieures, en assurant å chacune d'elles une existence indépendente? Il n'en est pas ainsi, car nous voyons que ]a ligne de separation, ne tenant aucun compte de la distinction de races, laisse confondus les Danois avec les Allemands. S'est-on préoccupé du væu des populations? Elles n'ont été consultées sous aucune forme, et il n'est pas méme question de réunir la Diéte Slesvig-Holsteinoise. Sur quel principe repose done la combinaison austro-prussienne? Nous regrettons de n'y trouver d'autre fondement que la force, d'autre justification que la convenance réciproque des deux co-partageants. C'est lå une pratique dont l'Europe actuelle était déshabituée, et il en faut cherctier les précédents aux åges les plus funestes de l'histoire. La violence et la conquéte pervertissent la notion du droit et la consoience des peuples. Substituées aux principes qui réglent la vie des sociétés modernes, elles sont un element de trouble et de dissolution, et ne peuvent que bouleverser Fordre ancien, sans édifier solidement aucun ordre nouveau. Telles sont, Monsieur , les considérations qu'inspirent au Gouvernement de l'tømpereur les événements dont l'Allemagne est en ce moment le théåtre. En Vous faisant part de ces impressions, mon intention n'est pas de Vous inviter å adresser des observations å ce sujet å la cour auprés de laquelle Vous étes aeerédité, mais de Vous indiquer settlement le langage que Vous devrez tenir, lorsque l'occasion se présentera pour Vous de faire connaitre Votre opinion. Recevez, etc. etc. Drouyn de Lhuys.

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2. Pragerfreden.

1. Präliminar-Friedensvertrag.

Ihre Majestaten der Kaiser von Oesterreich und der Konig von Preussen, beseelt von dem Wunsche, Ihren Landerø die Wohlthaten des Friedens wiederzugeben, haben zu diesein Ende und behufs Peststellung von Friedenspråliminarien zu Ihren Bevollmåchtigten ernannt:

Se. Majestat der Kaiser von Oesterreich:

Ihren wirklichen geheimen Rath und Kåmmerer, ausserordentlichenGesandten



*) Jvfr. den Iranske Udenrigsministers Circulaiiskrivelse til de franske Gesandter d. 29. Aug. 1865: Les journaux nous ont apporté !e texte de la Convention de Gastein. Je n'ai pas la pensée d'en examiner les stipulations en détail, mais il n'est pas sans intéiét de rechercher quels sont les mobiles qui ont guide dans ces négociations les deux grandes Puissances allemandes. Ont-elles entendu consacrer le droit des anciens traités? Assurément non: les traités de Vienne avaient réalé les eonditions d'existence de la monarchie danoise. Ces conditions sont renversées. Le traité de Londres était un nouveau témoignage de la sollicitude de l'Europe pour la durée de l'intégrité de cette monarchie: il est déchiré par deux Puissances qui l'avalent signe. Est-ce pour la défense d'un droit de succession méconnu que l'Autriche et la Prusse se sont concertées? Au lieu de restituer uu prétendant ie plus autorisé l'hérltage en litige, elles se le pariagent entre elles. Consultent-elles l'intérét de rAllemaiMie? Mais leurs confédérés n'ont appris que par les feuilles publiques les arrangements de Gastein. L'Allemagne voulait un Etat indivisible de Slesvig- Holstein, séparé du Danemark, et gouverné par un Prince dont elle avait épou-é les prétentions Ce candidat populaire est mis de coté aujourd'hui, et les Duchés, séparés au lieu d'étre unis, passenl sous deux dominations diHerentes. Est-ce l'intérét des Duchés eux-mémes qu'ont voulu ga ran tir les deux Puissances.'' Mais l'union indissoluble des territoires était, disait-on, la condition essentielle de leur prospérité. Le partage a-t-il au moins pour but de désagréger deux nationalités rivales, et de faire cesser leurs discussions intérieures, en assurant å chacune d'elles une existence indépendente? Il n'en est pas ainsi, car nous voyons que ]a ligne de separation, ne tenant aucun compte de la distinction de races, laisse confondus les Danois avec les Allemands. S'est-on préoccupé du væu des populations? Elles n'ont été consultées sous aucune forme, et il n'est pas méme question de réunir la Diéte Slesvig-Holsteinoise. Sur quel principe repose done la combinaison austro-prussienne? Nous regrettons de n'y trouver d'autre fondement que la force, d'autre justification que la convenance réciproque des deux co-partageants. C'est lå une pratique dont l'Europe actuelle était déshabituée, et il en faut cherctier les précédents aux åges les plus funestes de l'histoire. La violence et la conquéte pervertissent la notion du droit et la consoience des peuples. Substituées aux principes qui réglent la vie des sociétés modernes, elles sont un element de trouble et de dissolution, et ne peuvent que bouleverser Fordre ancien, sans édifier solidement aucun ordre nouveau. Telles sont, Monsieur , les considérations qu'inspirent au Gouvernement de l'tømpereur les événements dont l'Allemagne est en ce moment le théåtre. En Vous faisant part de ces impressions, mon intention n'est pas de Vous inviter å adresser des observations å ce sujet å la cour auprés de laquelle Vous étes aeerédité, mais de Vous indiquer settlement le langage que Vous devrez tenir, lorsque l'occasion se présentera pour Vous de faire connaitre Votre opinion. Recevez, etc. etc. Drouyn de Lhuys.

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ordentlichenGesandtenund bevollmåchtigten Minister Alois Grafen Karolyi von Nagy Karolyi, und Ihren wirklichen geheiinenRath und Kaminerer, ausserordentlichen Gesandten und bevollmåchtigten Minister Adolf Freiherrn von Brenner-Felsach ;

Se. Majestat der Konig von Preussen:

Ihren Ministerpråsidenten und Minister der auswartigen Angelegenheiten, Otto Grafen von Bismarck-Schonhausen, welcbe, nachdem ihre Voiimachten ausgetauscht und in guter und richtiger Form befunden, iiber folgende Grundziige als Basis des demnachst abzuschliessenden Friedens iibereingekommen sind:

Artikel I. Der Territorialbestand der Oesterreichischen Monarchie, mit Ausnahme des Lombardisch-Venetianischen Konigreiches, bieibt unveråndert. Se. Majestat der Konig von Preussen verpflfchtet Sich, Seine Truppen aus den bisher von denselben okkupirten Oesterreichischen Territorien zuriickzuziehen, sobald der Friede abgeschlossen sein wird, vorbebaltlich der im definitiven Friedensschlusse zu treffenden Maassregeln wegen einer Garantie der Zahlung der Kriegsentschadigung.

Artikel 11. Se. Majestiit der Kaiser von Oesterreich erkennt die Aufldsung des bisherigen deutschen Bundes an und gibt Seine Zustimmung zu einer neuen Gestaltung Deutschlands ohne Betheiligung des Oesterreicbiscben Kaiserstaates. Ebenso verspricht Se. Majestat das engere Bundesverhåltniss anzuerkennen, welches Se. Majestat der Konig von Preussen nordlieh von der Linie des Mains begriinden wird, und erklart Sich damit einverstanden, dass die siidlich von dieser Linie gelegenen deutschen Staaten in einen Verein zusammentreten, dessen nationale Verbindung mit dem norddeutschen Bunde der naheren Verstandigung zwischen beiden vorbehalten bieibt.

Artikel 111. Se. Majeståt der Kaiser von Oesterreich iibertragt auf Se. Majestat den Konig von Preussen alle Seine im Wiener Frieden vom 30. Oktober 1864 erworbenen Rechte auf die Herzogthurner Holstein und Schleswig, mit der Maassgabe,dass die Bevolkerungen der nordlichen Distrikte von

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Schleswig, wenn sie durch freie Abstimmung den Wunsch zu
erkennen geben, mit Danemark vereinigt zu werden, an Danemarkabgetreten
werden sollen.

Artikel IV. Se. Majestat der Kaiser von Oesterreieh verpflichtet Sich, behufs Deckung eines Theiles der fur Preussen aus dem Kriege erwaehsenen Kosten, au Se. Majestat den Konig von Preussen die Summe von 40 Millionen Thaier zu zahlen. Von dieser Summe soli jedoch der Betrag der Kriegskosten, welche Se. Majestat der Kaiser von Oesterreieh laut Art. 12 des gedachten Wiener Friedens vom 30. Oktober 1864 noch an die Herzogthiimer Schleswig und Holstein zu fordern hat, mit fiinfzehn Millionen Thalern und als Aequivalent der freien Verpflegung, welche die Preussische Armee bis zum Friedensschlusse in den von ihr okkupirten Oesterreichischen Landestheilen haben wird, mit fiinf Millionen in Abzug gebracht werden, so dass nur zwanzig Millionen baar zu zahjen bleiben.

Artikel V. Auf den Wunsch Sr. Majestat des Kaisers von Oesterreieh erklart Se. Majestat der Konig von Preussen Sich beveit, bei den bevorstehenden Veråuderungen in Deutschland den gegenwartigen Territorialbestand des Konigreichs Sachsen in seinem bisherigen Umfange bestehen zu lassen, indem er Sich dagegen vorbehalt, den Beitrag Sachsens zu den Kriegskosten und die kunftige SteHung des Konigreichs Sachsen innerhalb des Norddeutschen Bundes durch einen mit Sr. Majestat dem Kb'nige von Sachsen abzuschliessenden besondern Friedensvertrag nåher zu regeln.

Dagegen verspricht Se. Majestat der Kaiser von Oester. reich, die von Sr. Majestat dem Konige von Preussen in Norddeutschland herzustelleuden neuen Einrichtungen, einschliesslich der Territorialveråudeiungen, anzuerkennen.

Artikel VI. Se. Majestat der Konig von Preussen macht Sich anheischig, die Zustimmung Seines Verbiindeten, Sr. Majestatdes Konigs von Italien, zu den Friedenspraliminarien und au dem auf dieselben zu begriindenden Waffenstillstande zu beschaffen, sobald das Venetianische Konigreich durch ErklårungSr.

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rungSr.Majestat des Kaisers der Franzosen zur Disposition
Sr. Majeståt des Konigs von Italien gestellt sein wird.

Artikel VII. Die Ratifikationen der gegenwartigen Uetereinkunft
werden binnen langstens zwei Tagen in Nikolsburg
ausgetauseht werden.

Artikel VIII. Gleich nach erfolgter und ausgetauschter Ratifikation der gegenwartigen Uebereinkunft werden Ihre beideu Majestaten Bevoiimachtigte ernennen, um an einem noch nåher zu bestimmenden Orte zusammenzukommen und auf der Basis des gegenwartigen Pråliminarvertrages den Frieden abzuschliessen und iiber die Detailbedingungen desselben zu verhandeln.

Artikel IX. Zu diesem Zwecke werden die kontrahirenden Staaten, nach Feststellung dieser Pråliminarien einen WafFenstillritand fiir die Kaiserlich Oesterreichischen und K6niglich Såchsischen Streitkråfte einerseits und die Kbniglich Preussischen anderseits abschliessen, dessen nahere Bedingungen in militårischer Hinsicht sofort geregelt werden sollen. Dieser Waffenstillstand wird am 2. August beginnen und die im Augenblicke besiehende Waffenruhe bis dahin verlaugert.

Der Waffenstillstand wird gleichzeitig mit Bayern hier abgeschlossen und der General Freiherr v. Maateuffel beauftragt werden, mit Wiirttemberg, Båden und Hessen-Darmstadt einen am 2. August beginnenden WafFensti 11 stand auf der Grundlage des milifcarischeu Besitzstandes abzuschliessen, sobald die genannten Staaten es beantragen.

Zu Urkund des Gegenwartigen habeu die gedachten Bevollmachtigtcn
diese Uebereinkunft v^nterzeiehnet und ihr Siegel
beigedriickt.

Nikolsburg, den 26. Juli 1860.

Karolyi m. p. v. Bismarck m. p.
Brenner in. p.

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2. Fredslutning. Im Namen der Allerheiligsten und Untheilbaren Dreieinigkeit!

Seine Majestat der Konig yon Preussen und Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich, beseelt von dem Wunsehe Ihren Låndern die Wohlthaten des Friedens wiederzugeben, haben beschlossen, die zu Nikolsburg ara 26. Juli 1866 unterzeichneten Praliminarien in einen definitiven Friedens-Vertrag umzugestalten.

Zu diesem Ende haben Ihre Majestaten zu ihren Bevollmåchtigten
ernannt und zwar:

Seine Majeståt der Konig von Preussen: Ihren Kammerherrn, Wirklichen Geheitnen Rath und Bevollmåchtigten, Carl Freiherm v. Werther, Grosskreuz des Koniglich Preussischen Rothen Adler Ordens mit Eiche.nlaub und des Kaiserlich Oesterreichischen Leopold- Ordens u. s. w.

und Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich: Ihren Wirklichen Geheiinen Rath und Kammerer, ausserordentlichen Gesandten und bevollmåchtigten Minister, Adolph Maria Freiherrn v. Brenner-Felsaeh, Kocnmandeur des Kaiserlich Oesterreichischen Leopold-Ordeus und Ritter des Koniglich Preussischen Rothen Adler-Ordens erster Klasse u. s. w.

welche in Prag zu einer Konferenz zusammengetreten sind und, nach Auswechselung ihrer in guter und richtiger Form befundenen Vollmachten, iiber nachstehende Artikel sich vereinigt haben:

Artikel I. Es soli in Zukunft und fur bestandig Friede und Freundschaft zwischen Seiner Majestat dem Konig von Preussen und Seiner Majeståt dem Kaiser von Oesterreich, sowie zwischen Deren Erben und Nachkotnmen und den beider«eitigen Staaten und Unterthanen herrschen.

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Artikel 11. Behufs Ausfiihrung des Artikels VI. der in Nikolsburg am 26. Juli dieses Jahres abgeschlossenen Friedens- Pråliminarien und nachdem Seine Majestat der Kaiser der Franzosen durch Seinen bei Seiner Majestat dem Konige von Preussen beglaubigten Botschafter amtlich zu Nikolsburg am 29. Juli ejusdem hat erklåren lassen : „qu'en ce qui concerne le Gouvernement de l'Empereur, la Vénétie est acquise å l'ltalie pour lui étre remise åla paix", — tritt Seine Majeståt der Kaiser von Oesterreich dieser Erklårung auch Seiner Seits bei und giebt Seine Zustimmung zu der Vereinigung des Lombardo- Venetianischen Konigreichs mit dem Konigreich Italien ohne andere lastige Bedingung, als die Liquidirung derjenigen Schulden, welche als auf den abgetretenen Landestheilen haftend, werden anerkannt werden, in Uebereinstimmung mit dem Vorgange des Traktats von Zurich.

Artikel 111. Die Kriegsgefangenen werden sofort freigegeben

Artikel IV. Seine Majestat der Kaiser von Oesierreich erkeunt die Auflosung des bisherigen Deutschen Bundes an und giebt Seine Zustimmung zu einer neuen Gestaltung Deutschlands ohne Betheiligung des Oesterreichischen Kaiserstaates. Ebenso verspricht Seine Majestat, das engere Bundes-Verhåltmss anzucrtvenncn, weiCuCs oeme i»j.BjcSi<iu oer x\onig von ± reussen niirdlich von der Linie des Mains begriinden wird, und erklårt Sich dainit einverstanden, dass die siidlich von dieser Linie gelegenen Deutschen Staaten in einen Verein zusammentreten, dessen nationale Verbindung mit dem Norddeutschen Bunde der nahern Verståndigung zwischen beiden vorbehalten bleibt und der eine internationale unabhångige Existenz haben wird.

Artikel V. Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich iibertragt auf Seine Majestat den Konig von Preussen alle Seine iin Wiener Frieden vom 30. Oktober 1864 erworbenen Rechte auf die Herzogthiimer Holstein und Schleswig mit der Maassgabe, dass die Bevolkerungen der nordlichen Distrikte

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von Schleswig, wenn sie durcb freie Abstimmung den Wunsch
zu erkennen geben, mit Danemark vereinigt zu werden, an
Danemark abgetreten werden sollen. *)



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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Artikel VI. Auf den Wunsch Seiner Majestat des KaisersvonOesterreicherklartSeine
Majestat der Konig von



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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Preussen sicb bereit, bei den bevorstehenden Verånderungen
in Deutschland den gegenwårtigen Territorialbestand des K6nigreicbsSachsensinseinembisherigen



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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nigreicbsSachsensinseinembisherigenUmfange bestehen zu
lassen, indem Er Sich dagegen vorbehålt, den Beitrag SachsenszudenKriegskøstenund



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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senszudenKriegskøstenunddie kiinftige Stellung des KonigreichsSachseninnerhalbdesNorddeutscben
Bundes durch.



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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einen mit Seiner Majeståt dem Kouige von Sachsen abzuschliessendenbesonderenFriedensvertragnaherzu



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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Dagegen verspricht Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich,die
von Seiner Majestat dem Konige von Preussen in



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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Norddeutschland herzustellenden neuen Einrichtiingen, einschliesslichder
Territorial-Veriinderungen anzuerkennen.



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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Artikel VIL Behufs Auseinandersetzung iiber das bisherigeBundeseigenthum
wird binnen langstens sechs Wocben



*) Grev Bismarck udtalte sig under Forhandlingerne om Slesvigs og Holsteens Indlemmelse i Preussen d. 20. Decbr. 1866 paa følgende Maade med Hensyn til Art. ft: Der Herr Abgeordnede (Twesten) stimmt fur die Annexion. Ich bedaure, dass iiber den Zweck hinaus, diese Abstimmung zu motiviren, seine Rede hauptsåchlich eine versuchte Beweisfuhrung gewesen ist, dass die Sehleswig-Holsteiner Grund hatten, iibler Laune zu sein iiber alles, was ihnen von Preussen widerfahren ist. Ich erlaube mir zunåchst einige unrichtige Thatsachen, auf welche der Herr Redner diese Beweisfuhrung begriindete, nochmals zu berichtigen. Ich erklare es fur positiv falsch, dass der Prinz von Augustenburg jemals die preussischen Februarbedingungen angenommen hat, und wir wurden genothigt sein, die Briefe, welche dariiber vorlicgen, wenn diese unwahren Behauptungen ferner aufrecht erhalten werden sollten, zu verotfentlichen, obwohl sie urspriinglich nicht dazu bestimmt gewesen sind. Er hat sie stets nur so angenommen, dass er sich eine Hinterthur offen gehalten, er hat in uns die Ueberzeugung geweckt, dass die vor- Lehaltene ståndische Zustimmung von ihm zu diesen Bedingungen nicht gesucht werden werde, dass er vielmehr im Einzelnen, vermoge der ståndischen Weigerung, loszukommen suchen werde, und gerade von dem Wichtigsten. Bei der bekannten, oft erwåhnten Unterredung, die der Herr Redner nochmals angefiihrt hat, obschon ich nicht weiss, was sie mit dem heutigen Zweck zu thun hat, muss ich zunåchst bestreiten, dass der Prinz in «inem gereizten Zustande gewesen ist. Die Unterredung dauerte drei Stunden, von 9 lihr bis Mitternacht. Am Schlusse derselben hat sich der Prinz in vollkommen freundlicher Beziehung von mir verabschiedet und gesagt, er werde sich die Sache in Doltzig weiter iiberlegen und von dort aus schreiben. Ich muss der Behauptung des Herrn Vorredncrs in meinem personlichen Interesse «ntgegentreten. Ich håbe nicht die Gewohnheit, in meinem eignen Hause und unter vier Augen unhoflich zu sein und bei politischen Verhandlungen glaube ich mich immer so verhalten zu haben, dass mein Gegenpart nicht ohne sachlichen Anlass in einen gereizten Zustand versetzt wird. Halte ich gewusst, dass diese Details heute von der Tribune vorgebracht werden wurden, so wiirde ich mich aus den Akten vergewissert haben, wie sie damals lagen. Ich kann nicht Alles behalten, was in dreiJahren geschieht, aber dessen erinnere ich mich ganz genau, dass die Forderung, welche ich dem Piinzen jemals in Aussicht stellte, lunter den Februarßcdingungen sehr weit zuriickstand. Es handelte sich um ein Hafengebiet m:d um feste Stellungen au den beiden lindpunkten des Nordostseekanals. Die militarischen Beziehungen konnten zwischen uns damais gar nicht so genau diskutirt werden, in allen anderen waren misere Anspruche damals sehr viel gemassigter, als spater in den Februarbedingungen; und ich glaube versichert zu sein, dass ich mich dem entspiechend geausserr. håbe, Ich erinnere mich sicher, dass, als ich von dem Hafengebiet sprach, der Prinz darauf hinwies, das konnte sich ja gar >um Quadratmeileu« handeln, woraus Sie eben den Massstab dessen, was er zu bewilligen bereit war, entnehmen konnen. Dass ich in fruheren Zeiten zu irgend Jernand gesagt haben solle, ich zoge die Personalunion der Einsetzung der Familie Augustenburg vor, muss ich stark bezweifeln. Ich karin naturlich, wie schon gesagt, nicht jedes Wort im Gedåchtniss behalten, was ich zu den vielen hnndert Deputationen, die ich gesehen, gesprochen håbe; dieses aber kann ich nicht gesagt haben, denn es ist nie meine Meinung gewesen, und warum sollte ich gerade diesen Leuten in dieser Richtung das Gegentheil meinerMeinung sagen! Ich håbe slels an dem Klimax festgehalten, dass die Personalunion besser war, wie das, was existirte, dass ein selbstståndiger Fiirst besser war, als die Personalunion, und dass die Vereinigung mit dem preussischen Staate besser war, als ein selbstståndiger Fiirst. Welches da von das Erreichbare war, das konnten allein die Ereignisse lehren. Wåre Personalunion das Maximum des Erreichbaren gewesen, so hatte ich mich vor der Hånd bei der damaligen Lage der Dinge im Interesse Deutschlands nicht berechtigt und berufen gehalten, diese Abschlagszahlung zuriickzuweisen. Aber es ist ja nicht zweifelhaft, dass im ganzen Laufe des Jahres 1864 eine fiir uns irgend annehmbare Verståndigung mit dem Prinzen von Augustenburg nicht zu eneichen war, und dass der Prinz die Bedingungen, die Se. Majestat und Sr. Majeståt Minister fur annehmbar hielten, nicht eingegangen ist. Ich kann noch weiter gehen, wenn wir einmal auf Personlichkeiten kommen. Noch im vorigen Jahre, kurz vor den Gasteiner Verhandlungen, håbe ich den koniglich baierischen Minister. Freiherrn von rier Pfordten gebeten, ob er nicht seine Vermittelung dahin eintreten lassen wolle, dass zur Verhiitung eines Konfliktes, der ganz Deutschland ergreifen konnte, Unterhandlungen gefuhrt wurden, durch welche der Prinz von Augustenburg bewogen werde, einen fur Preussen annehmbaren Frieden mit Sr. Majestat zu machen, wobei ich erklårte, dass ich dem Prinzen zu diesem Behufe an dem koniglichen Hofe eine gunstige Aufnahme vermitteln wurde, wenn der Prinz sich dorthin begeben wolle. Herr Freiherr von der Pfordten übernahm sehr bereitwiilig diese Vermittelung; er hat sich demgemåss an den Prinzen, ob an dessen Råthe ebenfalls, weiss ich nicht, gewendet; er hat jedoch darauf zuerst mehrere Wochen lang gar keine Antwort bekommon und spåter eine kiihle und vornehme Ablehnung. Hierfur håbe ich Zeugen. Wenn ferner behauptet worden ist, dass sich ein Unterschied in dem Eroberungs-Verhåltniss von Schleswig-Holstein und dem von Hannover behaupten Messe, so ist dies nur so zu acceptiren, dass unser Eroberungsrecht an den Herzogthumern jedenfalls ein noch stårkeres ist; es istem doppeltes! Wir haben sie zuerst den Danen und zweitens sie dem mit unsern kriegerischen Feinden verbundeten Prinzen von Augustenburg abgenommen. Nehmen Sie an, der Prinz wåre wirklich legitimer Regent gewesen , so ist er eben so sehr der Bundesgenosse miserer kriegerischen Gegner gewesen, als der Konig von Hannover oder der Kurfurst von Hessen. Kr ist es aber mit mehr Bcsonnenheit gewesen, mit mehr Berechnung und mit weniger Oflenheit. Wåre unser Vorgehen in der Mitte Juni dieses Juhres weniger schnell erfolgt, so wurden wir es erlebt haben , dass auf der Basis des Bundesbeschlusses vom 14. Juni a. c. sich in Hannover, an dem Krystallisationspunkte des Gablenzschen Korps, hannoversche und augustenburgische Truppen bei Stade gesammelt hatten, um gegen uns im Felde zu operiren und eine Diversion gegen Berlin zu machen. Ich bedaure, dass der Herr Vorredner von der Hohe der politischen Audassung , die ihn sonst kennzeichnet, herabgestiegen ist, um Personlichkeiten auf der Tribune in diesem Augenblicke vor die Oed'entlichkeit zu bringen. Ich kenne nicht die einzelnen untergeordneten Beamten in der Verwaltung von Schleswig-Hol- stein; ich håbe in diesem Augenblick auch nicht die Zeit, micb dårum zu bekummern. Ich muss niein volles Vertrauen auf den Baron v. Scheel-Plessen setzen, und er geniesst es im vol!sten Masze. Er ist der erste Schleswig-Holsteiner, der schon im Jahre tS6i in Schonbrunn mir de;: feste;; Entschluss aussprach, iur nichts Anderes ais fur den Anscliluss an Preussen zu wirken, und die Verdachtigung, dass er dånischen Interessen diene, ist eine solche, die er nicht verdient und die ich auf das Bestimmteste zuriickweise: ich baue auf seine Treue eben so fest, wie auf die irgend eines andern Dieners Seiner Majestat des Konigs. Dass die konigliche Staatsrcgicrung ihn in diesem Momente mit eincr gewissen Freiheit schalten lassen muss, dass ein so schneidiger und entschiedener Charakter, wie der des Herru v. Plessen, der sich viele Jahre lang im Kampfe fur sein Land gegen Danemark bewåhrt hat, seine unbequemen, seine rauhen Seiten hat, die ihn mitunter iiber das Ziel hinausschiessen lassen mogen und Freunde verletzen, anstatt den Gegner, das mag sein, dergleichen ist von einer kraftigen und månnlichen Natur oft unzertrennlich. Icb håbe aber so vielim Amte geiernt, dass man es mit in den Kauf nehmen muss; man muss bei einer starken und sonst zuverlåssigen Personlichkeit auf solche kleine Reibungen gefasst sein und daraus keine Ursache zum Bruch oder zu einer Anklage machen. Ich håbe nicht Zeit und halte es nicht fur zweckmåssig, die Geschiifte dergestalt zu centralisircn, das man gewissermassen in jedem Gcnsdarm person 1 ich drinsitzen wil!; es ist ja ein gerechter VonvuiT gegen die preussische Verwallung, dass jede Briickc im Lande vom Ministerium selbst gebaut wird, und dass jede kleine rechthaberische Lokalbeschwerde von verletzten Gemiithern gleich an die grosse Glocke gehimgt wird, mit dem Verlangen, dass man deshalb die hochsten Bcamten und gleich ganze Systeme vvechselt. (liravo rechts.) Ich komme zu einem andcren schwerer wiegenden Vorwurf, den der Herr Vorredner unserer Politik macht uml zu dessen Besprechung ich etwas weiter uusholen muss, ich meine den wegen der Moglichkeit der Abtretung eines The iles von Kordschleswig. Der Herr Vorreilner hat auch diesen Punkt und, wie mir scheint, die ganze Weltlage aus dem ausschliesslich scbleswigholsteinschen Standpunkte aufgefasst. 80 konnen wir die Frage nicht beurtheilen. W'åren wir mit Schleswig-Holstein uml mit Dåne- mark allein auf der Welt, so wurde ein soleher Friedensparagraph nicht existiren. Ich mussum Verzeihung bilten, wenn ich hierbei weillåufiger werde, als sonst meine Gewohnheit ist, oder wenigstens doch weiter ausholen muss, um Ihnen die Grunde klar zu legen, welche die konigliche Staatsregierung bestimmt haben, einen dem ofientlichen Gefuhle widerstrebenden und mit den reichen Eifolgen Preussens anscheinend im Widerspruch stehendeu Artikel in den Frieden aufzunehmen. Die politische Gestaltung, welche Europa im Jahre 1815 erhalten hat, die Beziehungen der Kabinette zu einander von da ab bis zum Jahre 1840, geben das Bild eines grossen europåischen Defensivsystems gegen Frankreich. Es war dies die natiirliche Riickwirkung der Eroberungskriege des ersten franzosischen Kaisserreichs. Dieses System gewåhrte seinen Theilnehmern eine Sicherheit, aber eine abhångige, wenigstens fur Preussen. So lange Preussen ihm angehorte, musste es auch den unglucklichen Zuschnitt, der ihm im Jahre 1815 zu Theil geworden war, ertragen, mit seinem Kommissbrod eben zufrieden sein. Es hatte dafur Schutz und Sicherheit. Die fruheren Regierungen haben es nicht fur zweckmåssig gehalten , Gelegenheiten, die zurAbwerfung dieses Systems sieh boten, zu benutzen. Dieses System ist gefallen ohne Preussens Zuthun. Wåre also durch seinen. Fall die Sicherheit in zu hohem Grade beintråchtigt, so wåre Preussen selbst daran unschuldig; es ist gefallen durch das Jahr 1848, durch die Politik, die seit dem Jahre 1848 oder besser seit dem Jahre 1850 von Oesterreich grgen Preussen betrieben wurde, und die es sehr schwer maclite, das fruhere Vertrauen zu Oesterreich wieder zu erzeugen. Den letzten Stoss hat die heilige Allianz bekommen durch den orientalischen Krieg, durch das Verhalten Oesterreichs gegen Kussland, und der Zerfall dieser Allianz hinterliess einen Zustand, in dem Preussen mit Recht oder Unrecht von dem Auslande und zum grossen Theil von seinen eigenen Angehdrigen als permanent hulfsbedurftig gegen Frankreich angesehen und diese angebliclie Hulfsbedurftigkeit zur Basis der Spekulation auf unsere A'achgiebigkeit und Bescheidenheit gemacht wurde. Diese Spekulation ist in dem letzten Jahrzebnte namentlich von Oesterreich iHid von einem Theile unserer deutschen Bundesgenossen sehr weit getrieben worden. War sie eine berechtigte? fragt man sieh. Die Interessen Preussens tragen an und fiir sich nichts in sich, was uns nicht den Frieden und ein freunellich nachbarliches Verhaltniss zu FYankreich wiinsehenswerth machte; wir haben bei einem Kriege mit Frankreich, selbst bei einem gliicklichen, nichts zu gewinnen. Der Kaiser Napoieon, im Widerspruch zn andern franzosischen Dynastien, hat in seiner Weisheit erkannt, dass Frieden und gegenseitiges Vertvauen im Interesse beider Nationen iiege, dass sie von der Natur nicht berufen seien, sich gegenseitig zu bekampfen, sondern, als gute Nachbarn die Bahn des Fortschritts in Wohlfahrt und Gesittung mit eJnander zu wandeln. Zu solehen Beziehungen mit Frankreich isi nnr ein selristståndigcs Preussen beiahigt, cine Wahrheit, die vielleicht nicht von Unterthanen des Kaisers gleichmåssig erkannt wird. Wir aber haben es amtlich nur mit der franzosischen Regie rung zu thun. Ein solches Nebeneinandergehen bedingt eine wohlwollende gegenseitige Schonuift; der Interessen beider Volker. Welches sind nun im glossen Ganzen, ohne den zulalligen Stoss voriibergehender Ereignisse in Ansatz zu bringen, die Interessen Frankreichs in Bezug auf Deutschland? Betrachten wir sie ganz ohne deutsches Vorurlheil; suchen wir uns auf den franzosischen Standpunkt zu setzen; es ist das die einzige Art, frem de Interessen mit Gerechligkeit zu beurtheilen. Es kann fiir Frankreich nicht erwiinscht sein , dass in Deutschland eiue Uebermacht entsteht, wie sie sich darstellen ¦wurde, wnn man sich ganz Deutscnland unler osterreichischer Leitung geeinigt diichte, ein Reich voti 75 Millionen, ein O'esterreich bis an den Rhein; seibst ein Frankreich bis an den Rhcin wiirde kein ausreichendes Gegengewicht bildcn. Es ist fur em Frankreich, welches mit Deutschland in Frieden leben will, ein Vortheil, wenn Oesterreich an diesem Deutschland nicht bctheiligt ist, indem die osterreichischer) Interessen mit den franzosischen mannichfach kollidiren, sei es in Italien, sei es in dem Orient. Zwischen Frankreich und einem von Oesterreich getrennten Deutschland sind dagegen die lieiuhrungspunkte, die zu feindlichen Heziehungen fiihren konnen, viei weniger zahlreich ; und dass Frankreich dea Wunsch hegt, zum nåchsten Nachbarn einen solehen zu haben, mit dem es Aussicht hat, in Frieden zu leben, einen solehen, dem 35 oder 3S Millionen Franzosen im defensiven Kampfe volUtåndig gewachsen sind, istem natiirliches Interesse, das kann man ihm nicht verarsen. Ich elaube, dass Frankreich, in richtiger Wiirdigung seiner Interessen, weder zugeben konnle, dass die preussische Macht, noch dass die osterreichische verschwånde. W'elclies sind weiter die Interessen Frankieichs bei der europåischen Entwickelung , namentlich unter der jelzigen Dynastie? Es ist die Beriicksichtigung der Nationaliteten. Diesem System entsprechend hat Frankreich die dånigche Frage von Anfang an aufgei'asst; die franzosische Regierung hat schon auf der Londoner Konferenz und in der Zeit vor und nach ihr eine weniger schroffe Stellung gegen die dcutschen Ansprfiche Danemark gegenuber eingenommen, so weit diese Anspruche mit der ldee der Nationalitåt zusammenfielen. Die vollslåndige Durchfuhrung des Nationalitåts- Principes ist bekanntlich auf der dånischen Grenze ganz unmoglich, weil die Nationalitåten so gemischt sind, dass sich nirgends eine Grenze, die sie vollståndig von einander sondert, ziehen låsst; aber es war das Princip im Grossen, welches Frankreich vertreten hat, und welches es Frankreich moglich machte, den deutschen Bestrebui gen nicht mit der Schårfe gegeniibcr zu treten , wie es von andern Miichten geschah. In der Zwischenzeit ist man in vertraulichen Besprechungen mit Danemark, mit andern Måchten hånfig auf diese Frage zuruckgekommen ; wir haben niemals die Initiative dazu ergriffen , weil sie uns keine bequeme war. Ich bin stets der Meinung gevvesen, dass eine Bevolkerung, die wirklich in zweifFellos und dauernd manifestirtem Willen nicht preussi.sch oder nicht deutsch sein will, die in zweifellos manifestirtem Willen einem unmittelbar angrenzenden Naclibarstaate ihrer Nationalilåt angehoren will, keine Stårkung der Macht hildet, von welcher sie sich zu trennen bestrebt ist. Man kan zwingende Grunde haben, dennoch auf ihre Wiinsche nicht einzugehen, die Hindernisse konnen geographischcr Natur sein, die es unmoglich maclien, solche Wiinsche zu berucksichtigen. Es fragt sich, ob und inwieweit dies hier zutrifft. Die Frage ist eine offene, wir haben jederzeit bei ihrer Erorterung hinzugefugt, dass wir uns niemals dazu herbeilassen konnen, unsere mililairische Sicherheitslinie durch irgend ein Arrangement zu kompromittiren , dass wir wohl aber zweifellos und unabhangig ausgesprochene Wiinsche, deren Behairiichkeit und ehriiche Konstatirung kiar wåre, an dieser geographischen Stelle, unter Umstanden berucksichtigen konnten. So ungefåhr hat eine Anzahl vertraulicher Besprechungen in der Zwisclienzeit gelautet. So lag die S;iche, als frankreich durch die Ereignise im Juli d. J. in die Lage kam, seine eigenen Wunsche mit einem ungcwohniicii slarkeu Gewichte zu accentuiren. Ich brauche Jlmen die Situation nicht zn schildern, sie ist hekannt genug, und Nieniand hat Preussen zuinuthen wollen, zwei grosse europåische Kriege gleichzeitig zu fiihren, oder in dem Momente, wo es den einen fuhrte und die Fruchte desselben noch nicht gesichert hatte, seine Beziehungen zu anderen Grossmachten zu kompromittirei:. In dieser Lage der Dinge wurde Frankreich von Oestcrrcich zum Vermittler der Streiligkeiten berufen, also vollkommen legitim durch einen der streitenden Theile berufen, seine Meinung geltend zu machen. Dass Frankreich die Erfordernisse seiner Politik beriicksichtigte, kann ihm Niemand verdenken; dariiber, dass es sie mit Måssigung geltend gemacht hat, ist es, glaube ich, fur das Publikum noch zu fnili, zu urtheilen, und ich mochte Sie bitten, dies der Appreziation der Regierung zu iiberlassen. An tins trat die Frage heran, nicht ob wir es den Wunschen der Schleswig-Holsteiner entsprechend hielten, sondern die, ob wir in der europiiischen Lage, in der wir uns vor Wien befanden, die Gesanimtheit dessen, was uns von Oesterreich unter franzosischer Verniittelung geboten wurde, annehmen oder ablehnen wollten. Die. Mattrialien zur Entschliessung wareii nicht eben in der wunschenswerthen Voliståndigkeit gegenwartig, Detailverhandlungen unmoglich; unsere Kommunikationen waren unterbrochen, die Telegramme brauchten drti, mitunter sechs Tage, bevor sie aus den europåischen Residenzen, ins Hauptquartier gelangten, vveil die Linien auf dem Kriegsschauplatz viellach abgeschnitten waren. Es waren also nur die allgemeine europåische Lage und die eigene augenblickliche Stimmung als Motiv zur Entscheidung Sr. Majejestat des Konigs zu nehmen. Wir hatten eine starke Anlehnung an der unerschiitterlichen Vertragstrcue Italiens, die ich nicht genug nihmen und deren Werth ich nicht hoch genug anschlagen kann. Die italienische Regierunt; hat der Versuchung, sich durch ein Geschenck Oesterreichs, des gemeinschaltlichen Feindes, von dem Bunde abziehen zu lassen, mit grosserEntschiedenheitwiderstanden, und wir knupfen an diese Thatsache gegriindete Hoffnungen auf die zukiinftigen freundschaftlichen und naturlichen Beziehungeu zwischen Deutschland und Italien. Aber ungeachtet dieser in der Diplomatie und auf dem Schlachti'elde werthvollen Bundesgenossenschal't, entnahraen wir der Gesammtlage die Überzeugung, dass wir den Bogen nicht zu straff spannen durften, dass es nicht angeraessen sei, durch Verwerfung von Einzelheiten die Gesammtheit des Errungenen wieder in Frage zu stellen und ilire Sicherstellung vielleicht von weiteren europiiischen Komplikationen abhångig zu machen. Es ist sehr schwer, von Hause aus zu iibersehen und zu ermessen, wie weit eine Diskussion angebotener Bedingungen fuhrt, oft von kleinen Ausgangspunkten zu schweren Diflerenzen ; ich håbe selbst Sr. Maieståt unumwunden dazu gerathen, wie die Vermittlungsvorschlåge vor uns gelegt wurden, h prendre ou h lakser, einzuschlagen und anzunehmen und nicht wie ein verwegener Spieler das Ganze nochmals auf'g Spiel setzen. Diesn Verhåltnissen, meine Herren, verdankt diese Klausel in dem Vertrage ihre Entstehung. Die vage Fassung, die sie erhalten hat, lasst uns eine gewisse Latitude der Ausfiihrung ; ich halte aber fur nothig anzufuhren, dass, wenn wir auch der Amendirung des Kommission nicht widersprecben, wir uns doch unmoglich durch die Kommission und die Beschliisse des Landtages von Verpflichtungen entbinden lassen konnen, die wir eingegangen sind, sondern wir miissen sie halten, aber wir werdcn sic so zur Ausfiihrung bringen, dass iiber die Abstimmu ng, auf deren Grund wir verfahren, iiber deren Frei.will i gkeit und Unabhiingigkeit und iiber den definitiven Willen, der dadurch kundgegeben wird, kein Zweifel bleibt. Ich weiss nicht, ob die Diskussion weiter fortgefiihrt wird, oder ob ein baldiger Schlussantrag bevorsteht. Sollte ersteres der Fall sein , so mochte ich die Herren dårum bitten, die Diskussion in diesem Momenle doch nicht zur Ablagerung von mehr oder weniger feindseligen Parteiansichten zu benutzen, sondern in diesem Augenblicke den Blick nur nach Aussen zu richten und die Nothwendigkeit im Auge zu behalten, dass wir Riicken an Rucken stehen und das Gesicht dem Auslande zuwenden mussen» um gemeinschaftlich unsere Interessen zu wahren. Es wiirde mir um so lieber sein, als ich leider nicht im Stande bin, der Diskussion bis zu Ende beizuwohnen, indem ich um diese Zeit nothwendig bei den Verhandlungen der norddeutschen Bevollmåchtigten werde zugegen sein miissen.

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uach Ratifikation des gegenwartigen Vertrages eine Kommission zu Frankfurt a. M. zusammeutreten, bei welcher sammtliche Forderungen und Anspriiche an den Deutschen Bund anzumeldenund binnen scchs Monaten zu liquidiren sind. Preussenund Oeeterreich werden sich in dieser Kommission vertreten lassen, und es ste.ht alien iibrigen bisherigen Bundes-Regievungenzu, em Gleiches zu thun.

Artikel Vlil. Oesterreich bleibt berechtigt, aus den Bundesfestungen das Kaiserliehe Eigenthum, und von dem beweglichen Bundeseigenthum den matrikularmåssigen Antheil Oesterreichs forrzufiihren, oder sonst dariiber zu verfugen; dasselbe gilt von dem gesammten beweglichen Vermogen des Bundes.

Artikel IX. Den etatsmåssigen Beamten, Dienern und Pensionisten des Bundes werden die ihnen gebiihrenden, beziebungsweise bereits bewilligten Pensionen pro rata der Matrikel zugesichert; jedocb iibernimmt die Koniglicb Preussiscbe Regierung die bisber aus der Bundes-Matrikularkasse bestrittenen Pensionen und Unterstiitzungen fiir Offiziere der vormaligen Scbleswig Holsteiniscben Armee und deren Hinterlassenen.

Artikel X. Der Bezug der von der Kaiserlich Oesterreichischen
Statthalteischaft in Holstein zugesicherten Pensionen
bleibt den Interessenten bewilligt.

Die nocli im Gewahrsam der Kaiserlich Ocsterreichischen Regierung befindliche Summe von 449,500 Rthlr. Daniscbe Reichsmiinze in vierprozentigen Danischen Staats-Obligationen, welche den Holsteinischen Finanzen angehort, wird denselben unmittelbar nach der Ratifikation des gegenwartigen Vertrages zuruckerstattet.

Kein Augeboriger der Herzogthiimer Holstein und Schleswig, und kein Unterthan Ihrer Majestaten des Konigs von Preussen und des Kaisers von Oesterreicb wird wegen seines politischen Verhaltens wahrend der letzten Ereignisse und des Krieges verfolgt, beuuruhigt oder in seiner Person oder seiiiem Eigenthum beanstandet werden.

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Artikel XL Seine Majeståt der Kaiser von Oesterreich verpflichtet Sich, Behufs Deckung eines Theils der fur Preussen aus dem Kriege erwachsenen Kosten, an Seine Majestat den Konig von Preussen die Summe von Vierzig Millionen Preussischer Thaier zu zahlen. Von dieser Summe soli jedoch der Betrag der Kriegskosten, welche Seine Majestat der Kaiser von Oesterreich, laut Artikel XII. des gedachten Wiener Friedens vom 30. Oktober 1864, noch an die Herzogthiimer Schleswig und Holstein zu fordern hat, mit Fiinfzehn Millionen Preussischer Thaier und als Aequivalent der freien Verpflegung, welche die Preussische Armee bis zum Friedensschlusse in den von ihr occupirten Oesterreichischen Landestheilen haben wird, mit Fiinf Millionen Preussischer Thaier in Abzug gebracht werden, so dass nur Zwanzig Millionen Preussischer Tbaler baar zu zahlen bleiben.

Die Hålfte dieser Summe wird gleichzeitig mit dem Austau«che der Ratifikationen des gegenwårtigen Vertrages, die zweite Hålfte drei Wochen spåter zu Oppeln baar berichtigt werden.

Artikel XII. Die Råumung der von den Koniglich Preussischen Truppen besetzten Oesterrefchischen Territorien wird innerhalb drei Wochen nach dem Austausche der Ratifikationen des Friedensvertrages vollzogen sein.

Von dem Tage des Ratifikations-Tausches an werden die
Preussischen General-Gouvernements ihre Funktionen auf den
rein militairisehen Wirkungskreis beschranken.

Die besonderen Bestimmungen, nach welchen diese Råumung stattzufinden hat, sind in einem abgesondeften Protokolle festgestellt, welches eine Beilage des gegenwårtigen Vertrages bildet.

Artikel XIII. Alle zwischen den hohen vertragschliessendenTheilen vor dem Kriege abgeschlossenen Vertrage und Uebereinkiinfte werden, insofern dieselben nicht ihrer Natur nach durch die Auflosung des Deutschen Bundesverhåltnisses ihre Wirkung ve'rlieren miissen, hiermit neuerdings in Kraft

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gesetzt. Insbesondere wird die allgemeine Kartell-Konvention zwischen den Deutschen Bundesstaaten vom 10. Februar 1831, sammt den dazu gehorigen Nachtragsbestimmungen ihre Giiltigkeitzwischen Preussen und Oesterreich behalten.

Jedoch erklart die Kaiserlich Oesterreichische Regierung, dass der am 24. Januar 1857 abgeschlossene Miinzvertrag durch die Auflosung des Deutschen Bundes-Verhåltnisses seinen wesentlichsten Werth fiir Oesterreich verliere und die Koniglich Preussiscbe Regierung erklart sich bereit, in Verhandlungen wegen Aufhebung dieses Vertrages mit Oesterreich und den iibrigen Theilnehmern an demselben einzutreten. Desgleichen behalten die hohen Kontrahenten Sich vor, iiber eine Revision des Handels- und Zoll-Vertrages vom 11. April 1865, im Sinne einer grosseren Erleichterung des gegenseitigen Verkehrs, sobald als moglich in Verhandlung zu treten. Einstweilen soli der gedachte Vertrag mit der Maassgabe wieder in Kraft treten, dass jedem der hohen Kontrahenten vorbehalten bleibt, denselben nach einer Ankiindigung von sechs Monaten ansser Wirksamkeit treten zu lass-en.

Artikel XIY. Die Ratifikationen des gegenwartigen
Vertrages sollen zu Prag binnen einer Frist von acht Tagen,
oder, wenn moglich, friiher ausgewechselt werden.

Urkund dessen haben die betrettenden Bevoiimachtigieu
gegenwartigen Vertrag unterzeichnet und mit dem Insiegel
ihrer Wappen versehen.

So geschehen in Prag, am 23. Tage des Monats August
im Jahre des Heils Achtzehn Hundert sechzig und sechs.

(L. 8.) Werther.

(L. S.) Brenner.